Le premier jour de l'année est une date de grande superstition où on multiplie les signes porte-bonheur et chaque pays a ses coutumes. Pendant les douze coups de minuit de la nuit du 31 décembre au 1er janvier, à cet instant fatidique où tout paraît possible, il convient de faire attention aux premières fois : on doit, sous nos latitudes, être de bonne humeur pour l'être toute l'année et surtout ne pas proférer de mauvaises paroles.
Je suis au Mexique où la tradition s'inspire d'habitudes espagnoles. On croit, dans les deux pays, que celui qui parviendra à croquer (et avaler) un grain de raisin à chaque coup de minuit verra se réaliser les 12 voeux qu'il aura formulés dans sa tête à ce moment-là.
Chaque convive se tient debout à table devant une assiette où les 12 grains sont déjà disposés, égrenés (et lavés parce que dans ce pays on est très rigoureux sur ce point). On a choisi une variété sucrée, sans pépin, à la peau fine. Il y a un certain comique de situation. Les visages prennent des allures de tête d'hamster aux joues rebondies. Imaginez la scène quand on est une trentaine d'invités !
Il faudra que je revienne l'an prochain parce que si je suis parvenue à réussir l'exercice d'un point de vue technique (j'ai tout croqué et avalé dans les temps sans m'étouffer) je crois avoir perdu le fil de mes derniers souhaits. Rien d'original pourtant, il s'agissait de promettre le bonheur et la santé à tous. En tout cas cette façon de faire a au moins le mérite de faire commencer l'année dans la joie et la bonne humeur ... ce qui rejoint la croyance à laquelle je faisais référence au début de cet article.
Si on trouve partout le sapin dit de Noël (au demeurant malgré tout étonnant en plein soleil) il existe une autre tradition très vivante au Mexique, c'est celle de la piñata qui viendrait de Chine, aurait été ramenée par Marco Polo en Italie (où elle aurait pris son nom actuel, de l’italien pignatta, marmite fragile) puis en Espagne. Les missionnaires espagnols auraient propagé la coutume en Amérique au XVI° siècle.
On pense qu’au XIIIe siècle le voyageur vénitien Marco Polo a rapporté chez lui la “ piñata ” chinoise. C’est d’ailleurs là qu’elle a pris , et que les graines ont été remplacées par des bibelots, des bijoux ou des bonbons. La tradition a ensuite gagné l’Espagne. Il était de coutume de briser la piñata le premier dimanche du carême*. Apparemment, c’est ont introduit la piñata au Mexique.
Pourtant les Aztèques avaient déjà une tradition semblable pour célébrer l’anniversaire de Huitzilopochtli, leur dieu du soleil et de la guerre, en plaçant dans son temple un pot d’argile sur un poteau. Ce pot était orné de plumes colorées et rempli de petits trésors. Ils le brisaient avec un bâton, libérant les trésors qui se répandaient en offrande. Les Mayas aussi avaient un jeu dans lequel les participants devaient, les yeux bandés, cogner un pot d’argile suspendu à une corde.
Dans leur stratégie d’évangélisation des Indiens, les missionnaires espagnols ont imaginé une piñata en forme de pot d’argile recouvert de papier coloré auquel on donnait une forme d’étoile à l’aide de sept cônes garnis de glands. Chacun était censé représenter un des sept péchés capitaux (l’avarice, la gourmandise, la paresse, l’orgueil, l’envie, la colère et la luxure). Frapper la piñata les yeux bandés symbolisait la foi aveugle et la volonté de vaincre la tentation ou le mal. Les friandises qu’elle contenait étaient la récompense.
Aujourd’hui la piñata en forme d’étoile représente à Noël l’étoile qui a mené les astrologues à Bethléhem. Elle est devenue une telle tradition au Mexique qu’elle s’est exportée dans d’autres pays et qu'elle est aussi l'attraction indispensable des anniversaires.
On pense qu’au XIIIe siècle le voyageur vénitien Marco Polo a rapporté chez lui la “ piñata ” chinoise. C’est d’ailleurs là qu’elle a pris , et que les graines ont été remplacées par des bibelots, des bijoux ou des bonbons. La tradition a ensuite gagné l’Espagne. Il était de coutume de briser la piñata le premier dimanche du carême*. Apparemment, c’est ont introduit la piñata au Mexique.
Pourtant les Aztèques avaient déjà une tradition semblable pour célébrer l’anniversaire de Huitzilopochtli, leur dieu du soleil et de la guerre, en plaçant dans son temple un pot d’argile sur un poteau. Ce pot était orné de plumes colorées et rempli de petits trésors. Ils le brisaient avec un bâton, libérant les trésors qui se répandaient en offrande. Les Mayas aussi avaient un jeu dans lequel les participants devaient, les yeux bandés, cogner un pot d’argile suspendu à une corde.
Dans leur stratégie d’évangélisation des Indiens, les missionnaires espagnols ont imaginé une piñata en forme de pot d’argile recouvert de papier coloré auquel on donnait une forme d’étoile à l’aide de sept cônes garnis de glands. Chacun était censé représenter un des sept péchés capitaux (l’avarice, la gourmandise, la paresse, l’orgueil, l’envie, la colère et la luxure). Frapper la piñata les yeux bandés symbolisait la foi aveugle et la volonté de vaincre la tentation ou le mal. Les friandises qu’elle contenait étaient la récompense.
Aujourd’hui la piñata en forme d’étoile représente à Noël l’étoile qui a mené les astrologues à Bethléhem. Elle est devenue une telle tradition au Mexique qu’elle s’est exportée dans d’autres pays et qu'elle est aussi l'attraction indispensable des anniversaires.
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