N'allez pas croire que je ne cuisine qu'avec de volumineux appareils. Il m'arrive aussi de sortir la friteuse "à l'ancienne", qui avec deux pains de végétaline, assure d'excellentes frites dès lors qu'on prend des pommes de terre fraiches (non surgelées).
Cette fois j'avais envie de beignets. J'avais sous la main un sachet de la "préparation facile" inventée par la très créative Guillemette du Moulin de Nomexy. C'était l'occasion.
Pour 500 grammes de farine on ajoute 2 œufs, 140 ml d'eau et l'arôme de son choix.
Le paquet pèse 500 grammes mais allez donc savoir ce qui m'est passé par la tête, j'ai décidé de n'utiliser que la moitié (des fois que je louperais la recette) . Je n'ai donc employé qu'un œuf, mais ai oublié de diviser la quantité de liquide par deux.
Quand il s'est agi de "découper la pâte" avant de la frire j'ai bien vu que cela ne marcherait pas. Pas question de m'avouer vaincue. Guillemette proposait en idée gourmande de rajouter de l'eau ou de la bière et d'utiliser alors la pâte pour enrober des fruits. Ce fut la voie que j'empruntai.
J'ai donc épluché quelques pommes qui, coupées en quartiers, ont fait d'excellents beignets, très proches de ceux que maman faisait certaines après-midis en guise de goûter. Et de jolies formes !
Et puis j'ai rusé en ajoutant de la farine "normale" pour tenter des beignets sans fruits, me souvenant que c'était ainsi que maman procédait toujours quand elle avait épuisé le stock de pommes.
Leur forme un peu ramifiée au contact avec l'huile brûlante est parfois évocatrice de membres déformés. Enfant, je pensais que c'était des beignets de sorcière.
Aujourd'hui, simplement saupoudrés de sucre glace, je les trouve encore meilleurs.
Leur forme un peu ramifiée au contact avec l'huile brûlante est parfois évocatrice de membres déformés. Enfant, je pensais que c'était des beignets de sorcière.
Aujourd'hui, simplement saupoudrés de sucre glace, je les trouve encore meilleurs.
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