Toute la journée fut intense. A tel point que j'ai mis quelques heures à songer à sortir l'appareil photo. Il me fallait d'abord apprivoiser l'espace qui, pour une néophyte, est un peu complexe en terme de repérage, malgré une signalétique détaillée.
Il y a tant de sollicitations, tant de monde, tant de choses à faire ... qu'on met un moment à se caler, en se disant que l'année suivante on s'organisera différemment.
Sans parler de ce qui se passait en centre ville et rien qu'au lycée il y avait 4 ateliers simultanés dans des cuisines différentes et des démonstrations de partenaires en même temps aux 4 coins du lycée : impossible d'être partout. La première coupe franche fut de me situer (mentalement) dans le groupe des démonstrateurs en occultant tout ce qui se passait dans la ville de Soissons.Alors que les officiels se congratulaient et rendaient un hommage mérité à Chef Damien, pour son investissement depuis quatre ans dans cette manifestation qui grandit d'année en année, les longues tables attendaient patiemment l'assaut des fourchettes.
Chaque visiteur avait apporté un plat et une boisson. C'était pantagruelesque.
Et ce fut l'occasion de démarrer en gourmandise des dégustations qui ont encore le pouvoir de surprendre nos palais.
Un temps de pause avant de partir à l'assaut des ateliers où les blogueurs partagent un de leur savoir-faire avec les visiteurs, pour la plupart d'autres blogueurs, au lycée hôtelier, mais aussi, et ce fut la grande nouveauté de l'édition de cette année, le grand public venu en grand nombre dans le centre ville, par exemple à l'espace Mobalpa.
Le salon est aussi l'occasion de discussions amicales avec ceux et celles qu'on croise principalement sur le Net, même si les occasions de nous voir en chair et en os se multiplient, que ce soit aux traditionnels pique-nique estivaux de Bercy, que dans les manifestations officielles comme dernièrement le Salon de la photo culinaire.
C'est encore la possibilité de faire des découvertes. Parmi elles, Truvia, et de nouvelles utilisations de produits Lesieur dont je parlerai demain.
L'atelier que j'animais était programmé au lycée hôtelier à 15 heures. Je succédais à Mademoiselle M qui avait réalisé de très appétissants bento.J'ai apprécié la gentillesse de l'élève qui me fut adjoint comme commis. La bonne humeur, la bonne volonté et la compétence des étudiants est pour tout le monde une composante essentielle du succès de la manifestation.La recette des calissons est en ligne sur le site de 750 grammes, dont toute l'équipe est partie prenante à 100% du Salon, avec des précisions complémentaires dans les commentaires. Une version un peu différente avait été publiée cet été sur A bride abattue, ici.Juste à coté de l'espace dévolu à ma démonstration se trouvait la cuisine Fraîch’attitude pour qui le chef Charles Soussin avait conçu un Tiramisu banane-avocat-grenade qu'il servait en verrine.Pour reproduire cette recette de saison, et pour 8 personnes, il vous faudra 1 avocat bien mûr, 2 bananes, 1 citron, 12 crackers salés, 1 grenade. Après avoir épluché l’avocat et les bananes on les mixe avec le jus du citron. On ouvre ensuite la grenade pour en prélever les grains. Les biscuits écrasés seront répartis dans les verrines. Le mélange avocat-banane sera posé dessus. On termine par les grains de grenade.
A partir de 19 heures 15 nous étions tous conviés à la soirée de gala, autre moment fort et rituel. Le cocktail était designé et mis en place par Charles Soussin et Géraldine Lorand sur le thème de la photographie culinaire.
Orange sanguine, ananas et crémant d'Alsace. Les invités agitaient leurs longues oreilles (de lapin) de bonheur.Les amuse-bouche étaient aussi beaux que bons. Des tartelettes aux pignons, confiture de chataignes et confit de coing. Des maki revisités avec une feuille de chou enveloppant de a pulpe de pomme de terre et du gingembre. Des verrines d'œuf de caille en gelée d'herbes. Des tranches de pommes citronnées alternant avec un camembert au lait cru, truffé.En début de soirée la performance du chef japonais Hisayuki Takeuchi, suivie de près par Chef Damien, sous le regard détourné d'Archimboldo a été suivie par une assemblée médusée. Sur une musique d'enfer il a fait tournoyer couteau et fourchette pour concevoir une installation plastique et gourmande. Sa femme Elisabeth fut à la fois muse et assistante.
Les lapins, pardon, Sophie, apprécièrent cette buche glacée déstructurée au yuzu.
Et ce fut reparti pour le dîner proprement dit, avec des soupes, des pâtes aux sauces diverses, des légumes en wok, que l'on enchaina entre des "entrées".
Les assiettes firent de nouvelles découvertes, comme le saumon d'Irlande, ou pour les plus chanceux, une viande si fondante qu'on pouvait la trancher même avec un couteau (écologique) en bois. Sans parler des fromages irlandais, une découverte gustative insensée, avec le regret de savoir que nous n'étions pas prêts d'en remanger de sitôt puisqu'ils ne sont pas encore distribués en France. Avis aux amateurs !
Le chariot des desserts apparut soudainement dans un jaillissement d'étincelles qui mirent le feu à la cargaison. L'extinction du feu fut quasi immédiate mais l'odeur dégagée n'avait pas été prévue ...
On peut dire qu'il y avait du monde, certains dire que c'était trop et commençaient à craindre que l'an prochain ...
Les plus gourmands espéraient compenser leurs excès en investissant le dance-floor. Mais ceux qui avaient atelier le lendemain se disaient que ce n'était pas raisonnable de se coucher trop tard. Le ciel de Soissons résonnait de coups de feu. Les artifices explosaient sans qu'on sache s'il y avait un rapport de cause à effet.
Demain je vous raconte la suite, et j'irai plus longuement faire un tour sur les stands des partenaires.
Merci à Philippe Tran pour la photo de mon atelier.
Le compte-rendu de la journée du dimanche est ici.
Il y a tant de sollicitations, tant de monde, tant de choses à faire ... qu'on met un moment à se caler, en se disant que l'année suivante on s'organisera différemment.
Sans parler de ce qui se passait en centre ville et rien qu'au lycée il y avait 4 ateliers simultanés dans des cuisines différentes et des démonstrations de partenaires en même temps aux 4 coins du lycée : impossible d'être partout. La première coupe franche fut de me situer (mentalement) dans le groupe des démonstrateurs en occultant tout ce qui se passait dans la ville de Soissons.Alors que les officiels se congratulaient et rendaient un hommage mérité à Chef Damien, pour son investissement depuis quatre ans dans cette manifestation qui grandit d'année en année, les longues tables attendaient patiemment l'assaut des fourchettes.
Chaque visiteur avait apporté un plat et une boisson. C'était pantagruelesque.
Et ce fut l'occasion de démarrer en gourmandise des dégustations qui ont encore le pouvoir de surprendre nos palais.
Un temps de pause avant de partir à l'assaut des ateliers où les blogueurs partagent un de leur savoir-faire avec les visiteurs, pour la plupart d'autres blogueurs, au lycée hôtelier, mais aussi, et ce fut la grande nouveauté de l'édition de cette année, le grand public venu en grand nombre dans le centre ville, par exemple à l'espace Mobalpa.
Le salon est aussi l'occasion de discussions amicales avec ceux et celles qu'on croise principalement sur le Net, même si les occasions de nous voir en chair et en os se multiplient, que ce soit aux traditionnels pique-nique estivaux de Bercy, que dans les manifestations officielles comme dernièrement le Salon de la photo culinaire.
C'est encore la possibilité de faire des découvertes. Parmi elles, Truvia, et de nouvelles utilisations de produits Lesieur dont je parlerai demain.
L'atelier que j'animais était programmé au lycée hôtelier à 15 heures. Je succédais à Mademoiselle M qui avait réalisé de très appétissants bento.J'ai apprécié la gentillesse de l'élève qui me fut adjoint comme commis. La bonne humeur, la bonne volonté et la compétence des étudiants est pour tout le monde une composante essentielle du succès de la manifestation.La recette des calissons est en ligne sur le site de 750 grammes, dont toute l'équipe est partie prenante à 100% du Salon, avec des précisions complémentaires dans les commentaires. Une version un peu différente avait été publiée cet été sur A bride abattue, ici.Juste à coté de l'espace dévolu à ma démonstration se trouvait la cuisine Fraîch’attitude pour qui le chef Charles Soussin avait conçu un Tiramisu banane-avocat-grenade qu'il servait en verrine.Pour reproduire cette recette de saison, et pour 8 personnes, il vous faudra 1 avocat bien mûr, 2 bananes, 1 citron, 12 crackers salés, 1 grenade. Après avoir épluché l’avocat et les bananes on les mixe avec le jus du citron. On ouvre ensuite la grenade pour en prélever les grains. Les biscuits écrasés seront répartis dans les verrines. Le mélange avocat-banane sera posé dessus. On termine par les grains de grenade.
A partir de 19 heures 15 nous étions tous conviés à la soirée de gala, autre moment fort et rituel. Le cocktail était designé et mis en place par Charles Soussin et Géraldine Lorand sur le thème de la photographie culinaire.
Orange sanguine, ananas et crémant d'Alsace. Les invités agitaient leurs longues oreilles (de lapin) de bonheur.Les amuse-bouche étaient aussi beaux que bons. Des tartelettes aux pignons, confiture de chataignes et confit de coing. Des maki revisités avec une feuille de chou enveloppant de a pulpe de pomme de terre et du gingembre. Des verrines d'œuf de caille en gelée d'herbes. Des tranches de pommes citronnées alternant avec un camembert au lait cru, truffé.En début de soirée la performance du chef japonais Hisayuki Takeuchi, suivie de près par Chef Damien, sous le regard détourné d'Archimboldo a été suivie par une assemblée médusée. Sur une musique d'enfer il a fait tournoyer couteau et fourchette pour concevoir une installation plastique et gourmande. Sa femme Elisabeth fut à la fois muse et assistante.
Les lapins, pardon, Sophie, apprécièrent cette buche glacée déstructurée au yuzu.
Et ce fut reparti pour le dîner proprement dit, avec des soupes, des pâtes aux sauces diverses, des légumes en wok, que l'on enchaina entre des "entrées".
Les assiettes firent de nouvelles découvertes, comme le saumon d'Irlande, ou pour les plus chanceux, une viande si fondante qu'on pouvait la trancher même avec un couteau (écologique) en bois. Sans parler des fromages irlandais, une découverte gustative insensée, avec le regret de savoir que nous n'étions pas prêts d'en remanger de sitôt puisqu'ils ne sont pas encore distribués en France. Avis aux amateurs !
Le chariot des desserts apparut soudainement dans un jaillissement d'étincelles qui mirent le feu à la cargaison. L'extinction du feu fut quasi immédiate mais l'odeur dégagée n'avait pas été prévue ...
On peut dire qu'il y avait du monde, certains dire que c'était trop et commençaient à craindre que l'an prochain ...
Les plus gourmands espéraient compenser leurs excès en investissant le dance-floor. Mais ceux qui avaient atelier le lendemain se disaient que ce n'était pas raisonnable de se coucher trop tard. Le ciel de Soissons résonnait de coups de feu. Les artifices explosaient sans qu'on sache s'il y avait un rapport de cause à effet.
Demain je vous raconte la suite, et j'irai plus longuement faire un tour sur les stands des partenaires.
Merci à Philippe Tran pour la photo de mon atelier.
Le compte-rendu de la journée du dimanche est ici.
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