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mardi 23 juin 2020

Les Molières attribués ce soir à 7 primo-moliérisés

Beaucoup de professionnels du théâtre vont critiquer cette cérémonie des Molières qui, il est vrai, fut étrange mais, pour avoir assisté 6 ou 7 fois en direct, soit en salle parmi les invités, soit en backstage en salle de presse, j'estime qu'elle ne fut pas du tout déshonorante.

Je parle, évidemment, de l'émission qui a été diffusée et qui, dans les restrictions sanitaires que nous subissons, ne pouvait guère être meilleure. Par contre j'ai un avis plus sévère sur le fond.

Le palmarès démontre, une fois de plus, que le jury tourne en rond et ne voit pas qu'il y a beaucoup de nouveaux talents à récompenser. Sur les 19 statuettes attribuées ce soir, seulement 5 l'ont été à des artistes qui étaient pour la première fois nominés et qui reçoivent leur première statuette, voire deux d'un coup pour Elodie Menant.

Ajoutons néanmoins Béatrice Agenin, car s'il s'agit de sa 8 ème nomination c'est son premier Molière, 3 ans après La louve. Et Niels Arestrup, premier également, après 4 nominations les années passées (d'où sans doute sa surprise lorsqu'il fut appelé à monter sur scène).

Que Pauline Bureau n'ait toujours pas de récompense pour une pièce grand public relève pour moi du scandale même si elle a eu le Molière du Jeune Public pour Dormir cent ans. Entendons-nous bien : je ne dis pas que les artistes récompensés ne le méritent pas mais je dis qu'il est temps de mettre en lumière d'autres comédiens et d'autres metteurs en scène que les "grands" toujours nominés, toujours talentueux et donc systématiquement honorés.

Imaginez qu’un écrivain reçoive le prix Goncourt tous les cinq ans ! Le théâtre souffre suffisamment d’un manque de reconnaissance pour que les institutions qui président à sa destinée aient la clairvoyance d’honorer de nouveaux talents, à charge pour les "anciens" de maintenir le leur. Et l’audience serait sans doute plus forte.

On adore Alexis Michalik mais il devrait être "hors course". Christian Hecq également. Sans doute l'académie des Molières gagnerait à imaginer un autre podium pour donner un coup de chapeau à ceux qui enchainent succès sur succès. Ajoutez le fait que les votants vont très peu au théâtre (j'insiste, et je persiste) et vous aurez l'explication à ce phénomène. Ils votent pour leurs copains même s'ils ne sont pas allés les voir ... puisqu'ils sont eux-mêmes sur un plateau au même moment, ... la belle excuse.

Revenons à la cérémonie. C’est donc Niels Arestrup qui, en quelque sorte ouvre le bal. En recevant le premier la première distinction, le Molière du comédien de théâtre privé, il est aussi à ce titre le premier à prendre la parole. Rouge sera sans doute un de mes plus beaux souvenirs de théâtre dira-t-il. Il remercie avec délicatesse les personnes les plus impliquées dans ce spectacle en les désignant par leur prénom, ce qui est inhabituel. Ses paroles sont élégantes : Je rêve à ce qu’ait lieu un jour une fête du théâtre, sans compétition, sans hiérarchie, sans rendement.

J'ai envie de l'applaudir depuis mon fauteuil en imaginant qu'il partage mon point de vue. Sa petite phrase semble insignifiante et pourtant comme il a raison car même si on se réjouit pour lui, comme on se réjouira plus tard pour Christine Murillo et pour Dominique Blanc

Marie-Sophie Lacarrau, laquelle fait office de présentatrice et de présidente, le pousse par l’épaule pour le passage en "loge rapide". On comprendra que ce dispositif, avec le surgissement de la statuette depuis le dessous de scène, a été imaginé pour pallier les craintes provoquées par la crise sanitaire du Coronavirus. En tout cas cette mini-interview, en voix off, fait penser à celles de "la boîte" de Canal+. C’est un moment d’intimité que le téléspectateur est invité à partager avec le lauréat. Niels rappelle que la fiction imaginée entre Mark Rothko et son assistant porte le titre de rouge qui était la couleur préférée du peintre, une couleur obsessionnelle qui lui ramenait un peu d’énergie, (mais qui -je le précise- ne le sauva pas pour autant puisqu'il se donna la mort).

Le palmarès va continuer sans remettant cette année. Avec, on peut le craindre, moins de spontanéité, une émotion plus contenue, moins palpable. La tension est effacée dans la salle. On sait d’avance que personne ne la quittera poing levé en signe de protestation.

Des intermèdes ont été programmés comme au cours des soirées précédentes. Là encore peu de surprise pour ceux qui sont des fidèles des scènes théâtrales. Les Franglaises, un spectacle qui tourne depuis 2014 et qui est régulièrement repris à Bobino, offrent un premier moment de distraction.
C’est Géraldine Martineau qui reçoit le Molière du jeune public pour son spectacle La petite sirène. Elle a bien raison de dire que si on ne l’idéalise pas trop, le prince charmant existe peut-être, en tout cas l’amour aussi. Quelle joie de voir cette jeune femme talentueuse récompensée même si je regretterai plus tard qu’elle ne reçoive pas de statuette pour son interprétation si parfaite dans Pompiers, un spectacle essentiel, comme l'était Aime-moi, le seule-en-scène qu'elle a créé au Théâtre de Belleville il y a quelques semaines. Géraldine est une artiste à suivre, encore peu connue du grand public, mais déjà repérée par les Molières puisqu'elle avait eu la statuette de la Révélation féminine en 2016 pour son rôle dans Le poisson belge. A noter qu'elle jouait dans Dormir cent ans ... Alors en toute logique avec moi-même je ne devrais pas exprimer de regret.
On enchaîne avec beaucoup d’humour en nous remontrant des séquences des cérémonies précédentes, avec François Morel grimé en ministre. Puis le Molière du metteur en scène d’un spectacle du théâtre privé revient sans provoquer le moindre étonnement à Alexis Michalik.
La surprise sera qu’il n’en reçoive qu’un seul ce soir (c'est le septième de sa carrière), même si je rappelle que je n’ai aucun dédain pour ce metteur en scène si talentueux ... et si charmant puisqu'il a l'humour de remercier la femme qui l’a quitté autant que celle qui, depuis, est entrée dans sa vie. Toutes deux ne sont pas étrangères au succès de ce soir.
Nous connaissions cette chorégraphie de Pascale Houbin et de Philippe Decouflé qui date tout de même de 1993 (je vous disais bien qu'il y aurait peu de nouveauté à pointer), sur cette chanson de Bourvil, "C'était bien", improprement désigné sous le titre du Petit bal perdu.

Fallait-il y voir un lien avec l'habitude, désormais entrée dans les moeurs des communicants de tout traduire en langue des signes ? La choré n'a pas bougé mais elle est cette fois exécutée loin du champ d'herbes folles, en intérieur et sans accordéon. Ils introduisent à merveille la remise du Molière du spectacle musical qui est attribué à Est-ce que j'ai une gueule d'Arlette ? grand succès du festival d'Avignon il y a deux ans.
Je me réjouis évidemment pour Elodie Menant à qui j'avais prédit une statuette (comme j'en avais prédit 4 à Benoit Solès), et elle va la recevoir personnellement un peu plus tard. Le plaisir de Thibault Houdinière, heureux de voir triompher le libre arbitre, est manifeste. Vous pourrez voir le spectacle dès le 20 septembre au Théâtre Montparnasse.
C’est au tour de Clémentine Celarié (la formidable Jeanne d'Une vie de Maupassant au Théâtre du Chien qui fume à Avignon l'été dernier, très intelligemment mise en scène par Arnaud Denis d'ailleurs) d'annoncer les prochaines distinctions en compagnie de François Berléand et tout d'abord le Molière du Comédien du théâtre public à Christian Hecq
Il avait déjà reçu cette même récompense en 2011 pour son rôle dans Un fil à la patte (tandis que Niels Arestrup ne l'avait pas pour Diplomatie ... quand je vous dis qu'on tourne en rond ...). Nominé 10 fois, Christian Hecq a désormais 5 Molières. Ne pensez-vous pas qu'il devrait y avoir des quotas ?
Séquence émotion avec des extraits de moments avec Michel Bouquet et Annie Girardot dont l'affiche de Madame Marguerite se trouve toujours dans le hall du Chien qui fume.
Révélation féminine pour Elodie Menant. Elle se rêvait physicienne. Elle est devenue comédienne. Dépasser la peur c’est devenir libre. François Morel revient à l'écran avec des extraits de son spectacle J’ai des doutes qu’il va beaucoup tourner à la rentrée.
Dominique Blanc reçoit Le Molière de la comédienne dans un second rôle dans "Angels in America". Elle l’avait eu pour La douleur mis en scène par Patrice Chéreau, il y a exactement 10 ans. Celui-ci est en fait son quatrième. Ils sont nombreux à pouvoir faire une table : un plateau de verre sur les quatre statuettes en guise de pieds. Puis le Cirque de Paname nous met en condition de recevoir le Molière de la création visuelle, attribué à La mouche ce qui fait monter sur scène Christian Hecq pour la deuxième fois. Et de cinq Molières pour lui (en quelques années).
Voici maintenant deux comédiens qui s’illustrent autant au cinéma qu’au théâtre, Isabelle Carré et Jean-Pierre Daroussin. Ils remercient Blanche Gardin de s’être retirée de la compétition cette année et discutent de la difficulté de maîtriser un fou rire sur scène ? Marie-Sophie Lacarrau demande à Jean-Pierre de nous raconter un souvenir. Ce sera la performance de Jean-Pierre Marielle, présentant un double visage, une moitié sérieuse coté salle et l’autre hilare coté scène. On apprendra plus tard que la voix de SOS amitié dans le Père Noël est une ordure était la sienne.
Alex Lutz reçoit avec plaisir son Molière (il l'a déjà eu en 2016 dans la même catégorie) tout en plaisantant à demi sérieusement que s'il y a une distinction qui lui ferait particulièrement plaisir, ce serait le Mérite agricole, en raison de sa passion pour les chevaux. Il est vrai que ce serait légitime car il ne se fit jamais doubler quand il monte à cheval dans un film (ci-dessous dans Guy qu'il a lui-même écrit et réalisé, preuve qu'il n'est pas du tout enfermé dans le registre comique).
On revoit ensuite toujours avec grand plaisir le duo de la 26e cérémonie entre Michel Fau et Guy Bedos. Le Molière de la comédienne de théâtre privé est remis à Béatrice Agenin qui rappelle avec modestie la phrase de Cocteau : les premières places ne sont pas celles qui m’intéressent, ce que je vise ce sont les places à part.
Quel souvenir que la découverte de sa prestation dans cette Marie des Poules que j’ai eu la chance de voir dans les premiers jours du festival d'Avignon l'été dernier. Combien de personnes ai-je incitées à aller la voir en leur jurant qu'elle aurait un Molière et qu'ils ne viennent pas se plaindre ensuite d'avoir loupé le spectacle ! A noter la mise en scène d'Arnaud Denis et l'attribution en fin de soirée du Molière du Spectacle de Théâtre Privé.
Voici le Molière du Comédien dans un second rôle, attribué à Jean Franco, que j'avais déjà apprécié dans Papa va bientôt rentrer, et qui tient à partager cet honneur avec Zouzou, l'habilleuse du Théâtre Fontaine où il joue Plus haut que le ciel. la séquence suivante est très probablement un hommage déguisé aux soignants, avec un extrait des 1001 vies aux urgences de Baptiste Beaulieu.
Isabelle Carré confia un souvenir difficile, lorsqu'elle a joué aphone le spectacle Une femme à Berlin… une situation qui lui permis de réaliser que… les spectateurs venaient parce qu'ils aimaient les comédiens. Elle évoqua le secret des plumes de Dumbo, sans l'expliquer. Dans le dessin animé, l'éléphant doté de grandes oreilles apprend à voler grâce à une plume prétendument magique fournie par la souris Timothée. Il s'aperçoit (une fois la plume perdue) qu'il peut voler sans. L'effet Dumbo est une notion de psychanalyse développée et baptisée par Ernesto Spinelli, définie comme l'accomplissement d'une chose d'abord considérée comme infaisable, mais à la suite d'une auto-persuasion sous-tendue par un artefact qui disparait par la suite, l'action persiste.

Comment un bébé monstre sacré devient comédien monstre sacré ? Le Molière de la révélation masculine est remis à Brice Hillairet qui remarque : Mon premier contrat fut une doublure Molière pour la cérémonie 2003. Je n’imaginais pas la suite.

Il est de nouveau question de la différence entre comédiens de cinéma et comédiens de théâtre avant un hommage aux textes (beaux) dits par Guy Bedos et Muriel Robin et un nouvel extrait d’une ancienne cérémonie. Le temps commence à peser. C'est alors qu'arrive un de ces beaux moments d'émotion qui justifie que l’on soit resté devant notre poste de télévision car les rediffusions des séquences passées, même si elles sont cultes, on les connaît par coeur.

La remise du Molière de la Comédie pour La Vie trépidante de Brigitte Tornade, de Camille Kohler, mise en scène Eléonore Joncquez, au Théâtre Tristan Bernard provoqua une explosion de joie entre les deux femmes. Camille Kohler a fait alors une déclaration tonitruante, réjouie de le recevoir, marquant à jamais sa première soirée des Molières, sa première télé, sa première pièce de théâtre qui n’était à l'origine qu’une pièce de théâtre radiophonique sur France Culture.

Place à Audrey Fleurot et Charles Berling, lequel établit un parallèle entre l’autorisation de voyager dans les avions et les trains, qui sont bondés de monde, alors que les théâtres sont vides. Laissez-nous remplir les salles ! s'écrit-il.
Puis Christine Murillo reçoit le Molière de la comédienne de spectacle de théâtre public pour La mouche. On nous offre une exclusivité que l'on qualifie de mondiale en nous montrant une scène coupée au début de la pièce, intitulée "le coup de téléphone", un coup de fil qui semble prémonitoire. Quant à moi, je radote dans mon salon, mais je ne vois pas de scoop à ce Molière, le quatrième de sa carrière pour cette comédienne, excellente, là n'est pas la question.

Nous eûmes ensuite un nouveau moment d'émotion avec la chanson Black the colour (Of My True Love's Hair) de Nina Simone interprétée par Jina Djemba dans un petit moment suspendu ... devant une salle qu’on découvre vide à la faveur d’un contre-champ. Je salue d’autant plus la performance de l’artiste qui chantait sans être portée par l’émotion du public. N’oublions pas que traditionnellement la cérémonie est enregistrée en direct, et n'est diffusée qu'avec juste un léger différé. Toutes les "surprises" de ce soir ont été ajoutées au montage.

Il est dommage qu'on n'ait pas dit quelques mots de la pièce Miss Nina Simone qui se joue au Théâtre de l’Œuvre, d'après le roman de Gilles Leroy qui permet de suivre les derniers moments de la vie de la légende du Jazz que fût Nina Simone.


Pauline Bureau, nominée encore cette année pour le Molière du metteur en scène de théâtre public, repartira encore bredouille. Qui sait si les choses changeront avec sa nouvelle pièce, Féminines ? Cette fois encore c'est un homme qui le reçoit, Simon Abkarianpour "Electre des bas-fonds". Il aura aussi celui de l’Auteur francophone vivant, et celui tout à l'heure du spectacle de Théâtre public, donc trois statuettes ce soir (qui s'ajoute à celle qu'il a déjà eue pour Une bête sur la lune en 2001). On la fait sans argent. Les acteurs et les actrices sont des cascadeur des émotions, nous dira-t-il. On a recyclés des costumes. Ariane Mnouchkine a ouvert son théâtre. On a fait tout cela avec beaucoup de joie et de solidarité.

Ce Molière de l'auteur francophone vivant avait été annoncé par une Noémie Delattre en pleine forme pour pointer le ridicule de la formule et suggérer de l'appeler "Molière de l’auteur ou autrice francophone". Elle insiste à juste titre sur les corrections orthographiques qui transforment autrice en autruche et metteuse en scène par menteuse en scène. Quant au mot "vainqueur" il exclut acclament le féminin, ce qui lui fait conclure que l’autre moitié de l’humanité n’a pas de nom ni de modèle. Alors nommons les femmes, s'exclame-t-elle !
On retrouve le duo Bedos-Devos à l'occasion de l'annonce du Molière du Seul/e en scène attribué à Pierre Richard pour "Monsieur X", de Mathilda May, mise en scène Mathilda May, au Théâtre de l’Atelier. Charles Berling dit que les mots n’entraient pas pour lui à l’école. Il a fallu que ça passe par le corps (le théâtre) au lycée grâce à quelques profs. Pierre richard, très ému, car il n'avait jamais reçu cette récompense, et aussi très étonné de la recevoir pour un rôle muet : Plus je me tais, mieux je suis. Visionnaire du confinement.

Son spectacle le Banquet avait été couronné l'an dernier de deux statuettes, le Molière de la Révélation féminine pour Ariane Mourier et celui du Metteur en scène dans un spectacle de Théâtre public pour Mathilda May.

Arrive le moment des hommages. Je note quelques noms dont je ne me souvenais pas qu’ils avaient disparu. Je les garde dans mon coeur sans les reprendre ici. Isabelle Carré revient avec une deuxième robe, intitulée Save the Ocean, et plaisante qu'il en aurait fallu une troisième Save the Theater ... alors qu'on en vient à regretter l’incursion des intermittents. Non ce ne sont pas des profiteurs. Sans eux pas de festival et ils apportent des touristes en région et en France.
Jean-Marc Dumontet, le président des Molières, se réjouit du bonheur de voir cette salle vibrionnante. Le spectacle vivant est vivant. Le théâtre c’est des émotions. C’est la vie. On a trouvé les parades. Vous êtes 67 millions. Vous avez entre vos mains l’avenir du théâtre. Les artistes ont été au rendez-vous pendant le confinement. À nous de susciter le besoin.

Et comme aurait pu le dire Marie-Sophie Lacarrau en conclusion : Allons tous au théâtre ... ou regardons la télévision, la programmation est d’exception pour France 2 tout l’été.
Article illustré par des photos prises au cours des éditions précédentes ou pendant les spectacles : (de haut en bas)
La statuette des Molières inspirée d'un buste en marbre représentant Jean- Baptiste Poquelin dit Molière, sculpté par Jean-Antoine Houdon en 1773 et fondu par la société SussePauline Bureau, Niels Aretrup et André Dussolier, Géraldine Martineau, François Morel, Alexis Michalik, Pascale Houbin et de Philippe Decouflé, le spectacle Est-ce que j'ai une gueule d'Arletty, Clémentine Célarié, Christian Hecq, Elodie Menant, Dominique Frot, Jean-Pierre Daroussin, Alex Lutz dans le film Guy, Béatrice Agenin et Arnaud Denis dans Marie des Poules, le spectacle Plus haut que le ciel, Isabelle Carré  Christine Murillo, Mathilda May avec Victor Haim et Pascal Légitimus, l'incursion d'intermittents en 2019, un éventail et le hall des Folies Bergère lors de la cérémonie 2018.
Rappel des récompenses :
Molière de la Comédie : "La Vie trépidante de Brigitte Tornade", de Camille Kohler, mise en scène Eléonore Joncquez, Théâtre Tristan Bernard
Molière de la Création visuelle : "La Mouche", d’après George Langelaan, mise en scène Valérie Lesort et Christian Hecq
Molière du Spectacle musical : "Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty ?", de Eric Bu et Elodie Menant, mise en scène Johanna Boyé, Théâtre du Petit Montparnasse
Molière de l’Humour : "Alex Lutz", de Alex Lutz et Tom Dingler, mise en scène Tom Dingler
Molière du Jeune public : "La Petite sirène", d’après Hans Christian Andersen, mise en scène Géraldine Martineau, Studio-Théâtre de la Comédie-Française
Molière du Seul/e en scène : "Monsieur X" avec Pierre Richard, de Mathilda May, mise en scène Mathilda May, Théâtre de l’Atelier
Molière du Comédien dans un spectacle de Théâtre public : Christian Hecq dans "La Mouche"
Molière de la Comédienne dans un spectacle de Théâtre public : Christine Murillo dans "La Mouche"
Molière du Comédien dans un spectacle de Théâtre privé : Niels Arestrup dans "Rouge"
Molière de la Comédienne dans un spectacle de Théâtre privé : Béatrice Agenin dans "Marie des poules"
Molière de la mise en scène d’un spectacle de Théâtre public : Simon Abkarian pour "Electre des bas-fonds"
Molière de la mise en scène d’un spectacle de Théâtre privé : Alexis Michalik pour "Une histoire d’amour"
Molière de la Révélation féminine : Elodie Menant dans "Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty ?"
Molière de la Révélation masculine : Brice Hillairet dans "La Souricière"
Molière du Comédien dans un second rôle : Jean Franco dans "Plus haut que le ciel"
Molière de la Comédienne dans un second rôle : Dominique Blanc dans "Angels in America"
Molière de l’Auteur francophone vivant : Simon Abkarian pour "Electre des bas-fonds"
Molière du spectacle de Théâtre public : "Electre des bas-fonds"
Molière du spectacle de Théâtre privé : "Marie des poules"

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