L'été est passé en coup de vent avec, je peux maintenant le dire, un flot de soucis qui m'a privée de vacances. La nature ne cède rien sur la vitalité. Les pêchers issus des noyaux que je crachais enfant dans le jardin de mes parents donnent leurs fruits avec générosité.
On se dit, comme le chantait Françoise Hardy avec nostalgie, qu'on est bien peu de choses ...
J'ai le sentiment que c'est le dernier mois d'août que je passerai là. Comment arrêter le temps ... ou en conserver l'instant ... Faire quelques pots de confiture avec ma petite récolte m'a semblé une évidence.
Les pêches, dans leur intégralité puisque les fruits n'ont pas été traités. Une fois lavées je les ai dénoyautées et coupées en 6. J'ai jeté dans la bassine le raison de la treille, un chasselas parfumé, mis poids pour poids de sucre avec une gousse de vanille.
Dès que la confiture nappe, j'ajoute la dernière poignée de framboises que j'ai réussies à glaner.
Je verse, comme d'habitude, dans des pots ébouillantés. Je ferme du mieux que je peux (imaginez ... avec une tendinite cela relève de la prouesse mais je tiens à conserver ce souvenir et il n'y a que 5 pots).
L'aimer est une affaire personnelle. On pourrait lui reprocher d'avoir laissé les pépins des raisins mais ç'aurait été trop de travail.
Je l'apprécie sur une simple tartine, ou mieux avec un joli morceau de Pont-l'êvêque.
Ceux qui souhaitent des recettes originales et fortes en goût trouveront de belles inspirations dans le livre de Bernard Le Gulvont, Mes p'tites confitures, dans la collection Toquades, First Editions, mai 2011.
Le maitre-artisan confiturier parmi les inédites, la confiture de pétales de roses, de banane au rhum, la gelée de fleurs de pissenlits, mais aussi la confiture de pommes de terre, d'oignons, d'aubergine ou de betteraves rouges.
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