La soirée commence par le palmarès. Cinq films étaient en compétition et je vous renvoie à leur présentation dans ce billet.
Le jury des Jeunes et celui des Femmes ont rendu le même verdict en accordant la première place à Omar. La réalité complexe de la vie des personnages dans le tourbillon d'un combat politique qui les dépasse a touché tout le monde. Fidélité, amitié, solidarité et honneur ont été des ingrédients dont le traitement a été remarqué.
Le jury des Jeunes et celui des Femmes ont rendu le même verdict en accordant la première place à Omar. La réalité complexe de la vie des personnages dans le tourbillon d'un combat politique qui les dépasse a touché tout le monde. Fidélité, amitié, solidarité et honneur ont été des ingrédients dont le traitement a été remarqué.
Le Grand Jury, présidé par Diane Baratier, a décerné le Prix de la photo au magnifique film Imagine.
Son cadre, toujours très pensé, extrêmement inventif et créateur, a été unanimement salué.
Le réalisateur a magistralement réussi dans son entreprise de représentation picturale de la cécité.
Son cadre, toujours très pensé, extrêmement inventif et créateur, a été unanimement salué.
Le réalisateur a magistralement réussi dans son entreprise de représentation picturale de la cécité.
C'est My sweet Pepperland, un film surprenant et plein de paradoxes, qui remporte le Grand Prix pour la façon dont il touche les mythes profonds, et sa manière de renforcer l'énergie psychique et le désir de vie du spectateur.
Quant au prix du public c'est Wakolda qui l'obtint. Ainsi pour la première fois chaque film en compétition repart avec un prix ... sauf un, Layla Fourie, dont on dira qu'il lui reste à trouver son public.
La soirée s'acheva avec la projection, en avant-première, du premier film de Guillaume Gallienne, Les garçons et Guillaume, à table ! qui avait été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2013, où il a reçu une standing ovation et plusieurs récompenses.
S'il s'agit réellement d'un premier long métrage c'est un sujet que le réalisateur maitrise jusqu'au bout des ongles puisque c'est l'adaptation de la pièce qu'il a écrite et jouée pendant des mois. Au théâtre, l'acteur endossait tous les personnages de sa comédie familiale. Au cinéma il se limite à deux, et je ne vous dirai pas lesquels.
D'aucuns diront que c'est la meilleure comédie qui nous a été donnée de voir depuis vingt ans. Sans aller jusque là je salue la maitrise de Guillaume Gallienne, tant comme cinéaste que comme interprète.
Raconter le film nuirait au plaisir que vous pourrez prendre à le découvrir par vous-même. Je me bornerai à pointer la référence au théâtre japonais qui est le premier indice que nous donne l'auteur. Tous les rôles, masculins ou féminins étaient interprété dans le Nô par des hommes et c'est la photo d'un artiste japonais qu'il contemple avant de se préparer à entrer en scène.
On retrouvera plus tard l'éventail japonais au cours de vacances en Espagne.
Les surgissements de Melitta Gallienne, la mère de l'artiste sont toujours surprenants et hauts en couleurs. Et je retiens son credo : dans la vie il ne faut ni se plaindre, ni se mentir.
L'interprétation du grand succès Vous les femmes, par le créateur de la chanson, Julio Iglesias puis dans un autre registre à la fin du film par Arno est plutôt emblématique des surprises et des revirements qui attendent le spectateur.
Les garçons et Guillaume, à table ! sortira sur les grands écrans le 20 novembre prochain
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