Je l'écrivais dans le bilan que je faisais du Salon du Livre de Paris : les éditions La Branche poursuivent la collection Vendredi 13 avec de nouveaux titres aussi prometteurs que les premiers. Le challenge relevé par Patrick Raynal, est d'arriver à 13 romans, par 13 écrivains différents.
Je l'annonçais avec Close-up de Michel Quint et j'ai publié un billet sur ce titre et sur Samedi 14 de Jean-Bernard Pouy en octobre dernier. Aujourd'hui j'achève la lecture des 7ème et 8ème titres, Le chien de Don Quichotte de Pia Petersen et Paris mutuels que Jean-Marie Laclavetine a écrit avec la même contrainte de s'appuyer plus ou moins sur la date fatidique. Cette fois c'est un cheval gagnant qui s'appelle Vendredi 13.
Je ne m'attarderai pas sur mon avant-dernière lecture qui ne m'a pas enthousiasmée. Certes, je ne suis pas fan de romans policiers ce qui me rend plutôt exigeante ... mais il me semble tout de même que l'intrigue est mince. L'univers des cyber-attaques et du piratage n'est pas très excitant. Quant au thème de la lecture salvatrice, ce n'est pas une idée neuve. Pourtant j'aurais adoré encenser une oeuvre écrite par une femme. J'espère que le Dernier des treize, qui sera aussi le dernier de la série, me réjouira davantage. Je compte donc sur Mercedes Deambrosis...
L'éditeur ne fait pas de cadeau au personnage principal de Paris mutuels. Il décrit Vincent, en quatrième de couverture, comme un être immature et naïf, nul en affaires, pitoyable en amour, déloyal en amitié, dont nombre de ses comportements sont impossibles à justifier. Pour sa défense on plaidera que s'il n'avait pas rencontré Léa, un jour funeste sur un champ de courses, sa vie aurait pu prendre un tour plus acceptable. Hélas il y eut donc Léa, et avec elle arrivèrent les malheurs dont on découvrira l'enchaînement fatal.
Il conclut en estimant que ce livre veut contribuer à l'édification des masses, en indiquant où peuvent mener les excès de l'amour et les tentations du vice. Puissent les générations futures être épargnées par ces deux fléaux.
Je me suis pris d'amitié pour Vincent. Parce qu'il a de l'humour et qu'une poisse pareille m'inspire la compassion. D'ailleurs, et même si le jeu de mots du titre est excellent, j'aurais opté pour La poisse ou le paradis.On peut facilement s'identifier à ses rêves, un peu moins à ses déboires. Mais comme Vincent le dit page 90 : on peut pas toujours se laisser tondre la laine sur le dos. On devine que la chance tournera, ou du moins que le protagoniste lui donnera un coup de pouce si nécessaire.
Et si le lecteur a essuyé lui aussi des revers de fortune il sera tout autant intéressé à découvrir le moyen de se sortir du mauvais pas ... des fois qu'on pourrait breveter le système.Vincent mène sa vie au pas de course et on lui emboite le pas avec curiosité. On pourrait même souhaiter une suite à ces aventures.
Paris mutuels de Jean-Marie Laclavetine, collection Vendredi 13, éditions la Branche, avril 2012
Je ne m'attarderai pas sur mon avant-dernière lecture qui ne m'a pas enthousiasmée. Certes, je ne suis pas fan de romans policiers ce qui me rend plutôt exigeante ... mais il me semble tout de même que l'intrigue est mince. L'univers des cyber-attaques et du piratage n'est pas très excitant. Quant au thème de la lecture salvatrice, ce n'est pas une idée neuve. Pourtant j'aurais adoré encenser une oeuvre écrite par une femme. J'espère que le Dernier des treize, qui sera aussi le dernier de la série, me réjouira davantage. Je compte donc sur Mercedes Deambrosis...
L'éditeur ne fait pas de cadeau au personnage principal de Paris mutuels. Il décrit Vincent, en quatrième de couverture, comme un être immature et naïf, nul en affaires, pitoyable en amour, déloyal en amitié, dont nombre de ses comportements sont impossibles à justifier. Pour sa défense on plaidera que s'il n'avait pas rencontré Léa, un jour funeste sur un champ de courses, sa vie aurait pu prendre un tour plus acceptable. Hélas il y eut donc Léa, et avec elle arrivèrent les malheurs dont on découvrira l'enchaînement fatal.
Il conclut en estimant que ce livre veut contribuer à l'édification des masses, en indiquant où peuvent mener les excès de l'amour et les tentations du vice. Puissent les générations futures être épargnées par ces deux fléaux.
Je me suis pris d'amitié pour Vincent. Parce qu'il a de l'humour et qu'une poisse pareille m'inspire la compassion. D'ailleurs, et même si le jeu de mots du titre est excellent, j'aurais opté pour La poisse ou le paradis.On peut facilement s'identifier à ses rêves, un peu moins à ses déboires. Mais comme Vincent le dit page 90 : on peut pas toujours se laisser tondre la laine sur le dos. On devine que la chance tournera, ou du moins que le protagoniste lui donnera un coup de pouce si nécessaire.
Et si le lecteur a essuyé lui aussi des revers de fortune il sera tout autant intéressé à découvrir le moyen de se sortir du mauvais pas ... des fois qu'on pourrait breveter le système.Vincent mène sa vie au pas de course et on lui emboite le pas avec curiosité. On pourrait même souhaiter une suite à ces aventures.
Paris mutuels de Jean-Marie Laclavetine, collection Vendredi 13, éditions la Branche, avril 2012
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