Ce n'est parce qu'on manque de temps qu'on a une bonne excuse pour ne pas cuisiner un minimum. Témoin cette improvisation à partir d'un reste, de la sauce (un fond de pot Barilla mélangé - sans même le réchauffer) sur les pâtes brûlantes.
J'ajoute une tomate en petits carrés (qui aurait du passer à la vinaigrette mais qui se trouva délaissée ... rien ne se perd ...) , un ciselage de persil (cela pousse à longueur d'année partout, même sur mon petit rebord de fenêtre et vous feriez bien d'en faire autant ...) et quelques noix hachées. Avec un nuage de zeste d'orange "microplané" je ferais croire à n'importe qui que c'est un osso bucco végétarien.
Une recette comme ça se déguste en tablier, debout sans attendre et sans chichi.
Quand je pense qu'il parait, et ce doit être vrai, que les français avalent 80% de leur nourriture sous forme industrielle je me dis que le monde est fou ... ou en passe de le devenir.
On peut aussi procéder de manière plus académique un autre jour en se passant totalement de produit industriel à l'exception des pâtes parce que là ... On va les cuire 3 minutes à l’eau bouillante avec 3 carottes et 1 gousse d’ail.
On fait ensuite revenir dans une poêle, sans matière grasse, une tomate coupée en dés, puis les carottes (qui ont en quelque sorte juste été pré-cuites) que l’on aura coupées en rondelles. On ajoute une cuillère à soupe de crème d’Isigny, la gousse d’ail coupée en deux, et une demi-tranche de fourme d’Ambert d’un centimètre d’épaisseur, coupé grossièrement.
Dès que le mélange menace de fondre on ajoute les pâtes égouttées et on sert avec un hachis de menthe fraiche, juste après avoir râpé cette fois un zeste de citron à la Microplane.
Ce n'est pas parce qu'on est dimanche qu'il faut passer la journée en cuisine, ... ni se priver non plus de bonnes choses.
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