J'attendais la fin du mois pour vous reparler de cette boisson plutôt symbolique de soleil et de pique-nique même si on peut bien entendu (en toute modération) la consommer à longueur d'année.
Nous avions été chanceux sur le plan de la météo le week-end du premier Mai à Cambremer pour ces rencontres autour des AOC-AOP. Et même si la floraison est tardive cette année ce fut agréable de voir s'épanouir les premières fleurs des pommiers.
Dominique Hutin, journaliste à France Inter, animateur de l'émission On va déguster ! et passionné de cidre, nous a proposé dans l'après-midi du samedi un Atelier du Goût intitulé Jeu de Quilles et Histoires de Bulles autour d'une dégustation à l'aveugle dans une salle du restaurant Les Saisons.
L'art du cidrier est d'élaborer un assemblage équilibré à partir de fruits de saveurs différentes douces, douces-amères, amères, acidulées, ou encore aigres. Aucune de ces pommes ne seraient consommables en fruit de table. Ce sont des pommiers spécifiques comme le raconte Tracy Chevalier dans son dernier roman, A l'orée du verger.
Nous étions privés de la vue mais il nous restait l'odorat et le goût. Le Cidre AOP Pays d'Auge du Gaec du Manoir de Grandouet de Stéphane Grandval a été de nouveau testé et approuvé. Son équilibre entre le sucré, l'acide et l'amer est très réussi et la couleur de sa robe, une fois dévoilée est très belle.
J'ai pu enfin découvrir le cidre du Cotentin cher au coeur de Dominique Hutin. Il devrait en juin gagner (enfin) le label AOP. Son goût est très structuré et sa couleur jaune franc.
Changement radical de saveur ensuite avec le poiré. La prise de mousse naturelle s'effectue en bouteille. Comme son cousin le cidre, le poiré se conserve debout afin que le dépôt naturel reste au fond de la bouteille. Les vergers ne subissent aucun traitement, surtout parce que les poiriers de haute tige sont des arbres très résistans aux maladies. Ils peuvent se développer pendant 200 ans, voire 300. Rien à voir avec la durée de vie d'un abricotier qui ne dépassera pas 15 ans dans le Sud-Ouest. Un seul de ces arbres peu produire à lui seul quelque 2000 bouteilles. On imagine la nostalgie d'un poiréculteur (quel joli métier) lorsqu'il apprend qu'un voisin a abattue ne serait-ce qu'un arbre pour planter des céréales...
Le Poiré Domfront exprime son terroir. À la fois rond et typé grâce à la variété de poire "Plant de Blanc", il joue sur un équilibre sucré-acidité relevé par une pointe d’astringence mais le résultat est autant fruité que floral.
J'avais eu l'occasion d'en découvrir plusieurs à la clôture des discussions de la matinée et franchement j'adore. Cet après-midi c'est une bouteille de la GAEC du Pré Verger, L'Yonnière, 61330 Torchamp que nous avons apprécié.
La boisson est dine en bulles. Sa robe couleur platine est très délicate. On reconnait des arômes de miel d'acacia et en fin de dégustation de volatiles notes de menthe surgissent subtilement.
Pour finir, un Crémant de Savoie (je ne savais pas que cela existait) qu'il aurait été plus sage de faire goûter en première position en raison de son astringence et de sa virgule amère en fin de bouche. Cette boisson va devenir la quatrième appellation de la région. C'est peut-être des quatre bouteilles qui nous ont été présentées, la seule que l'on verrait accompagner une viande rouge.
Je suis en tout cas surprise de cette découverte et je compte bien cet été en apprendre davantage sur les terroirs de cette région.
Nous avions été chanceux sur le plan de la météo le week-end du premier Mai à Cambremer pour ces rencontres autour des AOC-AOP. Et même si la floraison est tardive cette année ce fut agréable de voir s'épanouir les premières fleurs des pommiers.
Dominique Hutin, journaliste à France Inter, animateur de l'émission On va déguster ! et passionné de cidre, nous a proposé dans l'après-midi du samedi un Atelier du Goût intitulé Jeu de Quilles et Histoires de Bulles autour d'une dégustation à l'aveugle dans une salle du restaurant Les Saisons.
L'art du cidrier est d'élaborer un assemblage équilibré à partir de fruits de saveurs différentes douces, douces-amères, amères, acidulées, ou encore aigres. Aucune de ces pommes ne seraient consommables en fruit de table. Ce sont des pommiers spécifiques comme le raconte Tracy Chevalier dans son dernier roman, A l'orée du verger.
Nous étions privés de la vue mais il nous restait l'odorat et le goût. Le Cidre AOP Pays d'Auge du Gaec du Manoir de Grandouet de Stéphane Grandval a été de nouveau testé et approuvé. Son équilibre entre le sucré, l'acide et l'amer est très réussi et la couleur de sa robe, une fois dévoilée est très belle.
J'ai pu enfin découvrir le cidre du Cotentin cher au coeur de Dominique Hutin. Il devrait en juin gagner (enfin) le label AOP. Son goût est très structuré et sa couleur jaune franc.
Changement radical de saveur ensuite avec le poiré. La prise de mousse naturelle s'effectue en bouteille. Comme son cousin le cidre, le poiré se conserve debout afin que le dépôt naturel reste au fond de la bouteille. Les vergers ne subissent aucun traitement, surtout parce que les poiriers de haute tige sont des arbres très résistans aux maladies. Ils peuvent se développer pendant 200 ans, voire 300. Rien à voir avec la durée de vie d'un abricotier qui ne dépassera pas 15 ans dans le Sud-Ouest. Un seul de ces arbres peu produire à lui seul quelque 2000 bouteilles. On imagine la nostalgie d'un poiréculteur (quel joli métier) lorsqu'il apprend qu'un voisin a abattue ne serait-ce qu'un arbre pour planter des céréales...
Le Poiré Domfront exprime son terroir. À la fois rond et typé grâce à la variété de poire "Plant de Blanc", il joue sur un équilibre sucré-acidité relevé par une pointe d’astringence mais le résultat est autant fruité que floral.
J'avais eu l'occasion d'en découvrir plusieurs à la clôture des discussions de la matinée et franchement j'adore. Cet après-midi c'est une bouteille de la GAEC du Pré Verger, L'Yonnière, 61330 Torchamp que nous avons apprécié.
La boisson est dine en bulles. Sa robe couleur platine est très délicate. On reconnait des arômes de miel d'acacia et en fin de dégustation de volatiles notes de menthe surgissent subtilement.
Pour finir, un Crémant de Savoie (je ne savais pas que cela existait) qu'il aurait été plus sage de faire goûter en première position en raison de son astringence et de sa virgule amère en fin de bouche. Cette boisson va devenir la quatrième appellation de la région. C'est peut-être des quatre bouteilles qui nous ont été présentées, la seule que l'on verrait accompagner une viande rouge.
Je suis en tout cas surprise de cette découverte et je compte bien cet été en apprendre davantage sur les terroirs de cette région.
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