L'année 2017 avait commencé par un bizarre incident : le billet que j'avais écrit pour vous la souhaiter belle et heureuse avait disparu des écrans.
Etait-ce un caprice de Blogger (qui depuis son dernier changement était devenu un peu plus difficile à utiliser), ou une fausse manoeuvre de ma part ? Sans doute pas en tout cas un acte manqué parce que j'avais peaufiné un message ... et ramené, du marché d'Evreux, où j’étais partie en reportage avant les fêtes, du houx et du gui pour servir d'écrin à ces souhaits qui se sont évaporés.
Pas question cette fois-ci de louper le cap. J'ai décidé de voir les choses différemment. Plus de houx, plus de gui, et au final des boules qui sont très joyeuses.
Le rituel ne remonte pas à la nuit des temps mais il est bien installé. A l'époque des Gaulois, le gui était déjà une plante sacrée, possédant des vertus magiques attribuées à sa perpétuelle verdeur.
Cependant le jour de l'an n'a pas toujours été fêté le 1er janvier. En France, la date officielle du commencement de l'année a longtemps été célébrée en mars, le 1er puis le 25 mars avant d’être transféré au Samedi Saint. C'est au XV° siècle que Charles IX fixe le 1er janvier comme premier jour du premier mois de l'année. Et il ne deviendra un jour férié légal que le 23 mars 1810.
La coutume des vœux devint postale grâce à un Anglais, sir Henry Cole, inventeur de la carte de Noël en 1843. Vers 1895, avec les progrès croissants de l'imprimerie, ce qui était un jeu devint une coutume quasi obligatoire faisant crouler les sacs postaux au mois de janvier.
On reçoit de moins en moins de cartes. Les voeux électroniques représentent la majorité des flux. Au-delà du rituel, un peu mécanique, de messages dont on sait bien qu'ils ne se réaliseront pas (chaque année a son lot de soucis, ses problèmes de santé, de boulot, de famille, que sais-je encore ...) et s’il suffisait de multiplier les vœux pour les éviter cela se saurait mais ils peuvent être l'occasion de resserrer des liens qui se sont distendus.
La nouvelle année est aussi l'occasion de prendre de bonnes résolutions. Beaucoup de gens attendent avec impatience la nouvelle année pour lâcher de vieilles habitudes et prendre un nouveau départ. C'est un usage que nous ont transmis les Babyloniens qui, à la nouvelle lune suivant le solstice de printemps, décidaient de rendre à leurs voisins le matériel agricole emprunté au cours de l'année passée.
Oui, tous les ans, c'est le même engagement, le même défi, mais... choisissons-en au moins un, petit ou grand, et, cette année - promis, juré -, tenons-le !
Je veux bien vous souhaiter d’immenses bonheurs mais engranger les petits bonheurs du quotidien me semble de nature à permettre de passer en 2018 ... une bonne et heureuse année.
Etait-ce un caprice de Blogger (qui depuis son dernier changement était devenu un peu plus difficile à utiliser), ou une fausse manoeuvre de ma part ? Sans doute pas en tout cas un acte manqué parce que j'avais peaufiné un message ... et ramené, du marché d'Evreux, où j’étais partie en reportage avant les fêtes, du houx et du gui pour servir d'écrin à ces souhaits qui se sont évaporés.
Pas question cette fois-ci de louper le cap. J'ai décidé de voir les choses différemment. Plus de houx, plus de gui, et au final des boules qui sont très joyeuses.
Le rituel ne remonte pas à la nuit des temps mais il est bien installé. A l'époque des Gaulois, le gui était déjà une plante sacrée, possédant des vertus magiques attribuées à sa perpétuelle verdeur.
Cependant le jour de l'an n'a pas toujours été fêté le 1er janvier. En France, la date officielle du commencement de l'année a longtemps été célébrée en mars, le 1er puis le 25 mars avant d’être transféré au Samedi Saint. C'est au XV° siècle que Charles IX fixe le 1er janvier comme premier jour du premier mois de l'année. Et il ne deviendra un jour férié légal que le 23 mars 1810.
La coutume des vœux devint postale grâce à un Anglais, sir Henry Cole, inventeur de la carte de Noël en 1843. Vers 1895, avec les progrès croissants de l'imprimerie, ce qui était un jeu devint une coutume quasi obligatoire faisant crouler les sacs postaux au mois de janvier.
On reçoit de moins en moins de cartes. Les voeux électroniques représentent la majorité des flux. Au-delà du rituel, un peu mécanique, de messages dont on sait bien qu'ils ne se réaliseront pas (chaque année a son lot de soucis, ses problèmes de santé, de boulot, de famille, que sais-je encore ...) et s’il suffisait de multiplier les vœux pour les éviter cela se saurait mais ils peuvent être l'occasion de resserrer des liens qui se sont distendus.
La nouvelle année est aussi l'occasion de prendre de bonnes résolutions. Beaucoup de gens attendent avec impatience la nouvelle année pour lâcher de vieilles habitudes et prendre un nouveau départ. C'est un usage que nous ont transmis les Babyloniens qui, à la nouvelle lune suivant le solstice de printemps, décidaient de rendre à leurs voisins le matériel agricole emprunté au cours de l'année passée.
Oui, tous les ans, c'est le même engagement, le même défi, mais... choisissons-en au moins un, petit ou grand, et, cette année - promis, juré -, tenons-le !
Je veux bien vous souhaiter d’immenses bonheurs mais engranger les petits bonheurs du quotidien me semble de nature à permettre de passer en 2018 ... une bonne et heureuse année.
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