C'est le lundi 3 octobre que les finalistes du Prix Hors Concours ont été annoncés à la Société des Gens de Lettres.
Cette sélection est le résultat du vote de 150 professionnels du livre : 25 bibliothécaires, 11 institutions du livre, 30 libraires, 26 critiques littéraires, 13 organisateurs d'événements littéraires, 19 prestataires du livre et 26 éditeurs non-participants, situés pour moitié en Ile de France (74), pour moitié en régions et dans les TOM.
Gaëlle Bohé a insisté sur le fait que tous les textes avaient reçu de nombreuses voix. Une trentaine émergeait néanmoins et la sélection finale ne s'est précisé qu'à la fin du dépouillement. Pour ma part 4 de mes préférés ont été plébiscités, ce qui m'interroge sur la conformité de mes choix.
Pour ménager une forme de suspense, un extrait de l'oeuvre était lu avant d'en annoncer l'auteur et c'est une vraie émotion de reconnaitre le texte, et donc un des livres pour lesquelles on a voté.
Premier à monter sur l'estrade : Gilles Marchand, Une bouche sans personne, édition Aux Forges de Vulcain avec la mise en garde qu'à la fin il faudra pleurer longtemps.
Deuxième : Brahim Metiba, Ma mère et moi, édition le Mauconduit qui est le second livre de cet auteur paru chez l'éditeur qui s'apprête à en sortir un troisième.
Se positionne ensuite un premier roman, Une nuit pleine de dangers et de merveilles, de Carl-Keven Korb, édition du Chemin de fer qui se spécialise dans des publications toujours illustrées.
Puis Anna Dubosc, Koumiko, édition Rue des promenades qui publie des auteurs français contemporains avec la conviction que l'édition est un métier de persévérance.
Fabien Maréchal, Dernier avis avant démolition, édition Antidata qui est un recueil de nouvelles
Laurence Biberfeld, Ce que vit le rouge-gorge, édition Au-delà du raisonnable qui nous apprend que l'auteure vit dans les Cévennes où elle creuse, littérairement parlant, un sillon zigzagant puisqu'aucune de ses oeuvres ne se ressemble.
Bruno Doucey, Le carnet retrouvé de Monsieur Max, édition Bruno Doucey, dont la directrice de collection avoue qu'il s'agit d'un faux journal intime, néanmoins inspiré par la vie du poète.
Benoît-Marie Lecoin, Ringo, édition le Murmure, qui a demandé deux ans de travail.
L'ensemble des lauréats ou des éditeurs les représentant s'est rassemblé pour la photo officielle autour de Gaëlle Bohé qui a tenu à souligner qu'il n'y a ni gagnant ni perdant dans la grande famille de l'édition.
Un jury composé d'autres membres dispose de quelques semaines pour lire l'intégralité des ouvrages et désigner le premier lauréat du Prix de l'édition qui n'a pas de prix le mercredi 9 novembre 2016 à 19 heures, au Centre National du Livre. Vous pouvez lire ici le compte-rendu de la soirée.
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