Est-il nécessaire de présenter Michael Lonsdale ? Acteur, metteur en scène, peintre, écrivain ... ses talents sont immenses.
Qui devinerait pourtant que derrière l'homme célèbre on va découvrir un petit garçon extrêmement introverti, et pour cause puisque son existence était cachée ? Que cette timidité a été résolue par l'exercice du théâtre grâce à Tania Balachova qui a su débloquer les résistances de son élève, en le convaincant qu'être acteur impliquait de devoir tout jouer, les affreux, les sales, les méchants, ... et les bons aussi (p. 128).
Cet homme pudique se présente sans masque : Je suis un enfant naturel, né hors mariage de l’amour de ma mère et de son amant, un enfant considéré comme une "honte" par sa famille. Quel long chemin depuis ce départ si difficile jusqu’à aujourd’hui, où je suis habité de paix et de confiance !
Cela aurait pu mal finir, mais Dieu m’a sauvé. À des moments importants de ma vie, j’ai écouté Ses appels et j’y ai répondu. Nous sommes tous appelés. Dans un monde si dur, marqué par le chômage, la violence, la pauvreté, les familles disloquées, la solitude…, l’amour de Dieu est pour nous la plus belle des espérances.
J’ai voulu écrire ce livre car on me pose tant de questions sur mon chemin spirituel, ma foi, ma prière, mon lien d’amour avec Dieu. J’ai souhaité raconter et partager. Admirer aussi les êtres qui m’ont guidé et inspiré.
Dieu est si présent, si actif dans nos vies que tout est possible. À n’importe quel moment, à n’importe quel âge, qu’on soit riche ou pauvre, homme ou femme, pratiquant ou pas, bien portant ou malade, oui, tout est encore possible. Il nous faut juste nous ouvrir, nous offrir à Lui.
Il n’est jamais trop tard pour le plus grand Amour.
C'est le titre de son dernier livre, qui n'est pas le premier, loin de là, qu'il publie pour transmettre sa foi. Il revient en premier lieu sur ses origines qui n'ont jamais été secrètes. Enfant caché, certes, mais tout de même descendant à la fois du duc de Morny et de Talleyrand, il a été très aimé de sa maman, et il a fait des rencontres déterminantes dont il parle avec simplicité dans ce récit.
J'ai très souvent eu les larmes aux yeux et pourtant il ne relate aucun évènement tragique. Il se dégage tellement de bonté (Michael Lonsdale emploierait à ma place le mot Amour) que l'émotion se partage.
Il évoque à plusieurs reprises Sainte Thérèse, l'abbé Pierre, Soeur Emmanuelle, Mère Teresa. Mais il raconte aussi le rapport que les écrivains dont il a interprété les oeuvres avaient avec la croyance : Marguerite Duras, non croyante mais parlant sans cesse de Dieu, Samuel Beckett (p. 130) pour qui le spirituel s'incarnait dans le désespoir de son regard pessimiste, jamais personne n'a mis comme lui les miséreux en majesté. Et bien sur Xavier Beauvais qui lui a permis d'endosser le rôle de Frère Luc dans Des hommes et des dieux. Ce sera un moment déterminant.
Il pointe d'autres personnalités : Virginia Woolf (p. 140), Rembrandt, génie absolu en peinture (p. 125) dont il recommande d'aller voir les Pèlerins d'Emmaüs au musée Jacquemart-André, et d'écouter la Messe en si mineur de Bach.
Ce que nous dit Michael Lonsdale est plein de bon sens. Il écrit que Dieu préfère qu'on s'occupe des autres que de perdre son temps à se mortifier. Qu'au terme de notre vie (p. 97) nous nous en irons en laissant tous nos biens derrière nous, nos comptes en banque, nos actions, nos bijoux, nos maison, nos collections, nos vêtements de marque, ... De quoi serons-nous riches alors, sinon de tout ce que nous aurons donné ?
Le plus grand amour est le don de soi, pour vivre alors dans le bonheur. dire qu'on pardonne mais qu'on n'oublie pas est un non sens et ne permettra pas de trouver la paix. La souffrance le rend malade (p. 42) mais il n'a jamais de doutes. Si le diable existe et se manifeste cela ne remet pas en cause l'existence de Dieu. ll s'avoue très sensible aux drames de notre planète, mais il a confiance dans la vie. Qui sait (p. 62) que la sagesse populaire A chaque jour suffit sa peine, est une phrase de Matthieu (6, 31-34) ?
Il faut lire le livre de Michael (dont la signification est "qui est comme Dieu"). Il apporte une réflexion profonde et beaucoup de paix.
Le comédien est aussi en ce moment au théâtre où il interprète Lettre à un jeune poète de Rainer-Maria Rilke, dans la mise en scène de Pierre Fesquet au Théâtre de Poche-Montparnasse depuis le 3 octobre 2016 les lundis à 19 heures, et aussi et les dimanches à 17h30 à partir du 13 novembre 2016.
J'ai très souvent eu les larmes aux yeux et pourtant il ne relate aucun évènement tragique. Il se dégage tellement de bonté (Michael Lonsdale emploierait à ma place le mot Amour) que l'émotion se partage.
Il évoque à plusieurs reprises Sainte Thérèse, l'abbé Pierre, Soeur Emmanuelle, Mère Teresa. Mais il raconte aussi le rapport que les écrivains dont il a interprété les oeuvres avaient avec la croyance : Marguerite Duras, non croyante mais parlant sans cesse de Dieu, Samuel Beckett (p. 130) pour qui le spirituel s'incarnait dans le désespoir de son regard pessimiste, jamais personne n'a mis comme lui les miséreux en majesté. Et bien sur Xavier Beauvais qui lui a permis d'endosser le rôle de Frère Luc dans Des hommes et des dieux. Ce sera un moment déterminant.
Il pointe d'autres personnalités : Virginia Woolf (p. 140), Rembrandt, génie absolu en peinture (p. 125) dont il recommande d'aller voir les Pèlerins d'Emmaüs au musée Jacquemart-André, et d'écouter la Messe en si mineur de Bach.
Ce que nous dit Michael Lonsdale est plein de bon sens. Il écrit que Dieu préfère qu'on s'occupe des autres que de perdre son temps à se mortifier. Qu'au terme de notre vie (p. 97) nous nous en irons en laissant tous nos biens derrière nous, nos comptes en banque, nos actions, nos bijoux, nos maison, nos collections, nos vêtements de marque, ... De quoi serons-nous riches alors, sinon de tout ce que nous aurons donné ?
Le plus grand amour est le don de soi, pour vivre alors dans le bonheur. dire qu'on pardonne mais qu'on n'oublie pas est un non sens et ne permettra pas de trouver la paix. La souffrance le rend malade (p. 42) mais il n'a jamais de doutes. Si le diable existe et se manifeste cela ne remet pas en cause l'existence de Dieu. ll s'avoue très sensible aux drames de notre planète, mais il a confiance dans la vie. Qui sait (p. 62) que la sagesse populaire A chaque jour suffit sa peine, est une phrase de Matthieu (6, 31-34) ?
Il faut lire le livre de Michael (dont la signification est "qui est comme Dieu"). Il apporte une réflexion profonde et beaucoup de paix.
Le comédien est aussi en ce moment au théâtre où il interprète Lettre à un jeune poète de Rainer-Maria Rilke, dans la mise en scène de Pierre Fesquet au Théâtre de Poche-Montparnasse depuis le 3 octobre 2016 les lundis à 19 heures, et aussi et les dimanches à 17h30 à partir du 13 novembre 2016.
Il n'est jamais trop tard pour le plus grand Amour, Petit traité d'espérance de Michael Lonsdale chez Philippe Rey, en librairie depuis le 6 octobre 2016
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