Braun-Vega est un peintre qui s'attache à déclencher des réactions dans le vécu quotidien du spectateur. Chacun peut en faire sa propre lecture, mais l'idéal est de le décrypter à plusieurs niveaux. Le jeu des références spatio-temporelles est complexe, mais assez facile à décoder.
J'ai commencé à vous faire découvrir cet univers il y a quelques jours, le dimanche 10 mai. On continue ? Cette fois je vous emmène à la plage.
J'ai commencé à vous faire découvrir cet univers il y a quelques jours, le dimanche 10 mai. On continue ? Cette fois je vous emmène à la plage.
Braun Vega dit ne jamais faire de croquis. Il estime avoir la capacité de mobiliser une mémoire "prospective", comme s'il pouvait se rappeler de ses tableaux avant de les avoir peints. Je me souviens du futur, dit-il avec humour et sérieux. Il commence par une partie et ne bouge jamais ses personnages. Sa vision est globale, malgré plusieurs options possibles dont une s'impose naturellement pendant qu'il peint. Une toile peut ainsi demander 1 mois, 1 mois et demi ... ou 40 ans de réflexion. Interrogé sur son inspiration il répond qu'elle est expiration. Mais il ajoute que s'il a beaucoup d'idées certaines s'effondrent très rapidement. Son objectif, formidablement réussi, est de raconter des histoires où tout le monde peut entrer.
Voici (à droite) la Source au bord de la mer (acrylique sur toile de 116 x 89 cm, réalisée en 1987) : où l'on reconnait la Source d'Ingres, mais inversée.
Et si pour finir, nous allions maintenant à New York, pour le Déjeuner in Central Park, (acrylique sur toile de 200 x 200 cm, réalisée en 1999) retrouver le célèbre Déjeuner sur l'herbe, peint par Manet(1832-1883) en 1862.
Les franciliens pourront y accéder par le RER B, station Antony. Ils n'auront qu'à traverser la rue pour accéder ensuite à l'exposition.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire