

Il loue avec un enthousiasme indéfectible ses qualités à tracer des sillages culturels en allant au devant de tous les publics. Il invoque l'esprit de Jean Vilar : je veux avoir le droit de présenter des œuvres au public quine sait pas encore qu'il va les aimer.
Plusieurs discussions furent davantage des conversations entre amis que véritables débats mais il y eut çà et là les prémices d'une réflexion entre théâtre privé et théâtre public, sous la houlette d'Hélène Chevrier (à gauche sur la photo), rédactrice en chef de Théâtral Magazine.
Bien sur, il y eut quelques piques, comme cette parole rapportée par Jacques Baillon, ancien secrétaire général de l'Odéon, aujourd'hui directeur du Centre national du théâtre, ayant entendu Thierry Pariente, délégué à la culture expliquer : c'est simple, dans le public tous les spectateurs connaissent ceux qui sont sur le plateau. Dans le privé ce sont les comédiens qui connaissent tous ceux qui sont assis dans la salle.
Xavier Gallais (à droite sur la photo) estime que les choses sont en train de changer. Il joue dans les uns et dans les autres, et a récolté des récompenses des deux côtés. Ce serait plutôt le rapport aux auteurs et à l'esthétisme qui seraient différents.
Sarah Forestier, comédienne (à côté d'Hélène Chevrier) s'étonne de la taille démesurée des scènes publiques. Il est vrai qu'historiquement les théâtres privés ayant été financés par des fonds privés on les a construits à la mesure des finances dont on disposait. Mais la vraie différence consiste entre la manière de travailler entre cinéma et théâtre. Dans le premier on arrive pour tourner ses scènes. Dans l'autre on cherche ensemble et on construit dans un esprit de troupe.
Sarah Forestier, comédienne (à côté d'Hélène Chevrier) s'étonne de la taille démesurée des scènes publiques. Il est vrai qu'historiquement les théâtres privés ayant été financés par des fonds privés on les a construits à la mesure des finances dont on disposait. Mais la vraie différence consiste entre la manière de travailler entre cinéma et théâtre. Dans le premier on arrive pour tourner ses scènes. Dans l'autre on cherche ensemble et on construit dans un esprit de troupe.
Autre différence majeure avec le nombre de représentations. Dans le public (subventionné) on vient presque de finir les répétitions que la pièce s'arrête. Jouer 30 représentations est un maximum. Dans le privé cela peut durer très longtemps et une pièce à succès est alors une manne pour un auteur. On accorderait aussi plus d'importance au metteur en scène sur les scènes publiques et davantage à l'auteur sur les scènes privées.
Le "débat" s'arrête alors que l'un des participants commençait à poser la vraie question : le spectateur est-il si différent d'un théâtre à l'autre ?
Le "débat" s'arrête alors que l'un des participants commençait à poser la vraie question : le spectateur est-il si différent d'un théâtre à l'autre ?
Le catalogue, désormais très fourni puisqu'il compte plus de 130 pièces, est disponible en ligne et on peut visionner sur le site de la Copat des extraits des DVD, être informé des avant-premières et des diffusions sur Arte ou TV5.
Il y eut aussi un débat entre journalistes à propos de la liberté de la critique théâtrale et des changements qu'Internet pouvait apporter. Avec de belles contradictions sur lesquelles je reviendrai ultérieurement car l'écriture d'un tel article mérite de tourner sa plume longtemps dans l'encrier avant de publier le message.
"Sous le chapeau" est la reproduction d'une statue en bronze, réalisée en 1992 par Andras Lapis, sculpteur hongrois. L'original se trouve devant la Clinique de Szeged, au bord de la rivière Tisza.
Le salon du théâtre inaugurait la Foire St Germain qui se prolonge avec plusieurs autres salons (jeux mathématiques, céramique, antiquaires, poésie, et tant d'autres). Tous les spectacles y sont gratuits jusqu'au 5 juillet. Qu'on se le dise !
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