La Voix est au coeur d'une exposition à la Cité des sciences et de l’industrie qui a ouvert ses portes il y a déjà deux mois.
Le sujet me «parle» depuis longtemps, et encore plus particulièrement maintenant que je collabore à une émission de radio.
Cette participation a beau être modeste elle est importante. Il y a quelque chose de magique à pouvoir transmettre tant d’émotions et de nuances avec un organe si fragile.
L’exposition qui se déploie sur un espace assez vaste, mais intime, dévoile diverses facettes de la voix.
On y est invité à apprendre et comprendre comment fonctionnent nos cordes vocales du point de vue anatomique et acoustique. Mais, et ce fut pour moi le plus intéressant, on peut se livrer à toute une série d’expériences avec sa propre voix.
Il suffit de s'enregistrer en lisant La Fourmi, célèbre poème de Robert Desnos, imprimé sous nos yeux. Se réécouter est une première surprise. A l’aide d’un logiciel, on peut ensuite faire vieillir sa voix, ou rajeunir, la masculiniser ou la féminiser.
On peut aussi se risquer au difficile exercice de l'enregistrement radiophonique à travers 4 exercices, comme le lancement d’un disque (il faut s’entrainer avant de tenir dans le laps de temps imparti) ou devenir présentatrice d’un match de foot (j’ai compris que ce n’était pas dans mes cordes car si les noms des joueurs sur le terrain s’affichent pour nous aider, il nous faut imaginer le texte par soi-même, et là je manque d'expérience).
Par contre je me suis amusée avec la météo marine et j’ai lu un bulletin de circulation routière en parvenant à le dire à la manière de FIP. Une manip très facile permet ensuite de se l'envoyer par mail. Je regrette vraiment de ne pas savoir l’intégrer à cet article pour vous donner envie de vous lancer dans l’aventure. Le problème sera peut-être «résolu» d’ici quelques jours.
Vous trouverez en tout cas à la fin un fichier vidéo qui survole les diverses stations où vous pourrez vous aussi faire des expérimentations.
On n’a pas l’habitude de s’entendre et il est intéressant de savoir sur quel registre on chante ... même si on n’est pas candidat à The Voice. L’un des ateliers de l’exposition invite à pousser la chansonnette afin de déterminer où se trouve notre tessiture, c'est-à-dire l’étendue musicale que nous pouvons exploiter en chantant. Une choriste qui se découvrirait alto quand elle se pensait soprano pourra travailler différemment. Et surtout ne pas s’abîmer la voix.
Car contrairement à des idées reçues nous ne disposons que de deux cordes vocales. Elles sont fragiles et expriment toutes nos émotions. On peut découvrir des voix particulièrement altérées et comprendre l’importance de consulter un phoniatre pour un bilan vocal, dès l’apparition de troubles.
La voix permet aussi de diagnostiquer des maladies. On sera bientôt en mesure de détecter en quelques secondes à peine la maladie de Parkinson à partir de quelques paroles.
Le champ de la recherche est infini. L'IRCAM sait reproduire des voix (célèbres) pour leur faire dire un texte qu'elles n'ont jamais prononcé en collant bout à bout des morceaux de syllabes (on parle de phonèmes). Cela fait peur mais c'est aussi un outil formidable par exemple pour le doublage de films.
On mesure aussi toutes les compétences de notre cerveau, capable de filtrer les nuisances sonores pour se focaliser uniquement sur l’écoute d’une voix humaine. Le téléphone portable n’a pas cette compétence qui s’appelle l’"effet Cocktail" d’où le son "pourri" qui ressort quand on s'essaie à enregistrer une conversation.
On s'amuse enfin avec un quizz sonore à vérifier notre rapidité à reconnaitre des voix d'artistes, plus ou moins connues, chantées ou parlées. A ce petit jeu ce sont les non-voyants qui sont les plus forts, et pour cause, leur handicap les amènent à développer des compétences dans le domaine sonore, et en particulier la provenance des sons.
L'exposition alterne le didactique et le ludique. Le seul inconvénient (mais c'est aussi son intérêt) est dans le nombre de postes d'expérience qui sont vite pris d'assaut. Il ne faut pas croire que vous pourrez la visiter à un rythme haletant.
L’exposition qui se déploie sur un espace assez vaste, mais intime, dévoile diverses facettes de la voix.
On y est invité à apprendre et comprendre comment fonctionnent nos cordes vocales du point de vue anatomique et acoustique. Mais, et ce fut pour moi le plus intéressant, on peut se livrer à toute une série d’expériences avec sa propre voix.
Il suffit de s'enregistrer en lisant La Fourmi, célèbre poème de Robert Desnos, imprimé sous nos yeux. Se réécouter est une première surprise. A l’aide d’un logiciel, on peut ensuite faire vieillir sa voix, ou rajeunir, la masculiniser ou la féminiser.
On peut aussi se risquer au difficile exercice de l'enregistrement radiophonique à travers 4 exercices, comme le lancement d’un disque (il faut s’entrainer avant de tenir dans le laps de temps imparti) ou devenir présentatrice d’un match de foot (j’ai compris que ce n’était pas dans mes cordes car si les noms des joueurs sur le terrain s’affichent pour nous aider, il nous faut imaginer le texte par soi-même, et là je manque d'expérience).
Par contre je me suis amusée avec la météo marine et j’ai lu un bulletin de circulation routière en parvenant à le dire à la manière de FIP. Une manip très facile permet ensuite de se l'envoyer par mail. Je regrette vraiment de ne pas savoir l’intégrer à cet article pour vous donner envie de vous lancer dans l’aventure. Le problème sera peut-être «résolu» d’ici quelques jours.
Vous trouverez en tout cas à la fin un fichier vidéo qui survole les diverses stations où vous pourrez vous aussi faire des expérimentations.
On n’a pas l’habitude de s’entendre et il est intéressant de savoir sur quel registre on chante ... même si on n’est pas candidat à The Voice. L’un des ateliers de l’exposition invite à pousser la chansonnette afin de déterminer où se trouve notre tessiture, c'est-à-dire l’étendue musicale que nous pouvons exploiter en chantant. Une choriste qui se découvrirait alto quand elle se pensait soprano pourra travailler différemment. Et surtout ne pas s’abîmer la voix.
Car contrairement à des idées reçues nous ne disposons que de deux cordes vocales. Elles sont fragiles et expriment toutes nos émotions. On peut découvrir des voix particulièrement altérées et comprendre l’importance de consulter un phoniatre pour un bilan vocal, dès l’apparition de troubles.
La voix permet aussi de diagnostiquer des maladies. On sera bientôt en mesure de détecter en quelques secondes à peine la maladie de Parkinson à partir de quelques paroles.
Le champ de la recherche est infini. L'IRCAM sait reproduire des voix (célèbres) pour leur faire dire un texte qu'elles n'ont jamais prononcé en collant bout à bout des morceaux de syllabes (on parle de phonèmes). Cela fait peur mais c'est aussi un outil formidable par exemple pour le doublage de films.
On mesure aussi toutes les compétences de notre cerveau, capable de filtrer les nuisances sonores pour se focaliser uniquement sur l’écoute d’une voix humaine. Le téléphone portable n’a pas cette compétence qui s’appelle l’"effet Cocktail" d’où le son "pourri" qui ressort quand on s'essaie à enregistrer une conversation.
On s'amuse enfin avec un quizz sonore à vérifier notre rapidité à reconnaitre des voix d'artistes, plus ou moins connues, chantées ou parlées. A ce petit jeu ce sont les non-voyants qui sont les plus forts, et pour cause, leur handicap les amènent à développer des compétences dans le domaine sonore, et en particulier la provenance des sons.
L'exposition alterne le didactique et le ludique. Le seul inconvénient (mais c'est aussi son intérêt) est dans le nombre de postes d'expérience qui sont vite pris d'assaut. Il ne faut pas croire que vous pourrez la visiter à un rythme haletant.
La voix, l'expo qui vous parle à la Cité des... par mairiedeparis
La voix, l’expo qui vous parle, jusqu'au au 28 septembre 2014.
Cité des sciences et de l’industrie
30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris Métro Porte de la Villette
Ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 10h à 18h, et jusqu’à 19h le dimanche.
01 40 05 80 00
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