C'est à la demande du Ministère de l'agriculture que j'ai animé aujourd'hui (et d'autre séances sont programmées demain) des ateliers pour enfants au Salon de l'agriculture pour les sensibiliser au gaspillage alimentaire.
Ce sujet évoque surtout pour eux l'obligation de "finir son assiette à la cantine". On est loin du message que j'ai tenu à leur transmettre : en résumé être anti-gaspi est un mode de vie qui peut rimer avec gourmandise, plaisir et créativité.
Je leur ai fait apprécier des fruits et des légumes qu'ils détestent habituellement. Je ne les avais pas choisis à cette intention. Il se trouve que c'est ce que j'avais sous la main depuis la veille. Car ne pas gaspiller amène à faire des économies pour peu qu'on soit astucieux et qu'on accepte de tirer parti des bonnes occasions.
Je reviendrai sur le sujet. Beaucoup d'adultes présents étaient à l'affut des bons plans. L'un d'entre eux consiste à faire ses achats le samedi en fin de journée au moment où certaines grandes surfaces bradent les légumes tout prêts (déjà épluchés, donc économiques en temps) pour cause de DLC courte.
En effet si la date limite tombe le lundi il y a peu de chance qu'un consommateur achète alors le produit qui partira à la poubelle. Autant le solder. Il faut savoir qu'une DLC n'est pas un couperet. Le plus souvent le produit est encore parfait 3 jours plus tard, à condition de l'avoir conservé dans de bonnes conditions. S'agissant des yaourts, au risque de vous faire hurler je vous dirai, de source officielle, que tant qu'il n'est pas moisi il est consommable.
Ce soir, en rentrant rompue du Salon de l'agriculture, je trouvai dans mon frigo une boite de presque 200 grammes de chou blanc émincé (40 centimes au lieu de 0,98) que j'ai jeté dans un wok, sans aucune matière grasse.
Quelques secondes plus tard j'ai ajouté une poignée de champignons émincés (valeur soldée 25 centimes) puis, juste avant que cela ne brûle, un demi verre d'eau. Ni sel, ni poivre.
J'ai posé 3 tranches de raclette fumée, aux épices (prélevées dans une barquette acquise moitié prix), dessus quelques secondes.
J'étais passée lundi sur le stand des Huiles végétales où j'avais pu déguster de l'huile de colza vierge. J'ignorais que cela existait. Depuis je ne jure que par les huiles vierges, plus parfumées. Elles sont certes un peu plus couteuses à l'achat mais, si on fait attention au reste, économiser sur ce poste ne serait pas judicieux.
Dans l'assiette j'ai fait couler sur la raclette un trait d'huile vierge de colza, très jaune, à la saveur très minérale. Le régal a pesé pour moins d'un euro sur le budget. Et surtout c'était un plat que je n'aurais pas songé expérimenter spontanément alors que l'association chou blanc-champignons-raclette est très réussie.
Preuve est fairt qu'on peut se régaler pour peu qu'on soit inventif, et confiant dans ses tentatives.
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