On appelle ces légendes urbaines des dark stories, mais en France (ou au Québec où la Dame de Monmorency est la plus célèbre) ce sont des Dames blanches. Curieusement toujours féminines... les hommes "blancs" n'existent pas.
Au départ il y a toujours une tromperie, souvent une mort brutale et la silhouette de la dame en question vient troubler régulièrement l'esprit de celui (toujours un homme) qui a été la cause de sa perte.
Cette nuit là, Malo Tiersen n’aurait jamais dû prendre sa voiture. Il n’aurait jamais dû aller dans cette maison au milieu des bois. Il n’aurait jamais dû avoir cet accident. Et vous, vous n’auriez jamais dû pousser la porte du Palais-Royal. Au théâtre, vous n’aviez jamais eu peur… Jusqu’à ce soir.
C'est plus qu'une histoire de fantôme. Et le public est mis en quelque sorte à contribution. Dès le contrôle de votre billet vous serez dans l'ambiance et à plusieurs reprises vous risquez d'être embarqué plus loin que d'habitude. Certains d'entre vous risquent même de devenir acteur, enfin presque. Ce n'est pas commun au théâtre. Impossible de vous raconter, il n'y aurait plus d'effet de surprise. Un seul conseil : méfiez-vous de qui vous offre des pommes.
Personnellement je n'ai pas été bouleversée par l'atmosphère paranormale. C'est juste que je connais le Manoir de Paris qui, en terme de maison hantée, se situe très au-dessus puisque tout y a été pensé pour "saisir" le spectateur. Une visite s'y impose autour d'Halloween.
Néanmoins la Dame blanche est un excellent spectacle. Les comédiens sont parfaits et prennent des risques.
La pièce est menée tambour battant, avec juste ce qu'il faut de péripéties et de rebondissements. Cette Dame blanche est une expérience théâtrale inédite.
Le décor fonctionne idéalement pour recréer des univers radicalement différents, dont une forêt un peu mystérieuse, l'appartement de Malo et son épouse, un bureau de la gendarmerie nationale.
Les changements de décor sont rapides. Il le faut pour enchainer 52 tableaux. Les comédiens campent plusieurs personnages radicalement opposés et on ne se rend compte de rien ... jusqu'aux saluts. Chacun mérite nos applaudissements même si les deux rôles principaux (Arhur Jugnot et Anaïs Delva) sont les acteurs-phares du spectacle.La pièce est menée tambour battant, avec juste ce qu'il faut de péripéties et de rebondissements. Cette Dame blanche est une expérience théâtrale inédite.
de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino
mise en scène par Sébastien Azzopardi
Depuis le 10 septembre 2015 au Théâtre du Palais Royal
38 rue de Montpensier, Paris Ier
Réservation : 01 42 97 40 00
Représentations du mercredi au vendredi à 21h, le samedi à 16h30 et 21h et le dimanche à 17h
Avec Arthur Jugnot (Malo), Anaïs Delva (Alice et Nina), Emma Brazeilles (Chloé et Rosalie), Michèle Garcia (la Vieille), Réjane Lefoul (Céline), Sébastien Pierre (Alex), Benoît Tachoires (Victor), Charline Abanades, Vincent Cordier et Jean-Baptiste Darosey.
Les photos qui ne sont pas logotypées A bride abattue sont ©Emilie Bouchon
Les photos qui ne sont pas logotypées A bride abattue sont ©Emilie Bouchon
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