C'est rare. Je me demande même si je l'ai déjà fait : publier une chronique sur un livre que je n'ai pas terminé ? Non pas parce qu'il me serait "tombé des mains" mais parce que j'y prends un tel plaisir que je décide de le dire illico presto.
Nicolas Cauchy a écrit des nouvelles, un genre qui en ce moment semble avoir un peu le vent en poupe pour aborder singulièrement le thème du fantastique. Après les rêves rendront leur revanche d'Hugues Royer, les contes de Perrault revisités, cet auteur va encore plus loin avec ses Histoires cruelles.
Il a déjà publié deux romans chez Robert Laffont, plusieurs albums jeunesse aux éditions Gautier Languereau et des textes courts aux éditions 12-21. Les histoires cruelles finissent mal (en général) est son premier recueil de nouvelles.
Il présente lui-même son travail en interrogeant : Pourquoi ce cadre d'entreprise tente-t-il désespérément d'effacer son numéro de portable inscrit sur le mur ? Qui sauvera cette jeune fille offerte au caïd local ? Et qui a bien pu souhaiter la mort du grand écrivain si talentueux ? Cette année, Noël sent le sapin avec les 24 anti-héros de ces Histoires cruelles qui finiront vraiment très mal (en général). Petits arrangements entre ennemis et bassesses quotidiennes, micmacs de couples à la dérive et vengeances bien macérées : bienvenue dans le monde merveilleux des pères-Noël assassins et des calendriers de l'avent macabres...
Oui ce sont des contes de Noël un peu particuliers, parfois cruels, mais joliment tournés. Il s'en dégage une poésie un peu comparable à l'Etrange Noël de M. Jack.
J'ai adoré. C'est inventif, parfois humoristique (Google en prend pour son grade dans Demandez à Serge*), ancré dans l'actualité historique (allusion au tsunami et à l'attentat du 11 septembre), évoquant De rouille et d'os (Celui qui croyait toujours au père Noël), caustique mais aussi parfois positif. On ne peut pas dire que La Sorcière du numéro 20 se termine réellement mal. Il peut arriver que la grenouille devienne prince ou princesse ...
Noël focalise le bonheur pour beaucoup de monde. Mais cette fête peut devenir insupportable pour d'autres comme la vitalité du printemps agace les dépressifs. Et c'est assez original d'avoir songé à prendre le contrepied des bons sentiments pour bâtir des scénarios en reprenant des motifs liés à cette période.
Nicolas Cauchy satisfera les partisans comme les réfractaires aux festivités avec ses 24 nouvelles, que l'on pourra savourer à raison d'une par jour tout au long du prochain Avent.
Les Histoires cruelles finissent mal (en général) de Nicolas Cauchy, chez Belfond, en librairie depuis le 5 novembre 2015
J'ai adoré. C'est inventif, parfois humoristique (Google en prend pour son grade dans Demandez à Serge*), ancré dans l'actualité historique (allusion au tsunami et à l'attentat du 11 septembre), évoquant De rouille et d'os (Celui qui croyait toujours au père Noël), caustique mais aussi parfois positif. On ne peut pas dire que La Sorcière du numéro 20 se termine réellement mal. Il peut arriver que la grenouille devienne prince ou princesse ...
Noël focalise le bonheur pour beaucoup de monde. Mais cette fête peut devenir insupportable pour d'autres comme la vitalité du printemps agace les dépressifs. Et c'est assez original d'avoir songé à prendre le contrepied des bons sentiments pour bâtir des scénarios en reprenant des motifs liés à cette période.
Nicolas Cauchy satisfera les partisans comme les réfractaires aux festivités avec ses 24 nouvelles, que l'on pourra savourer à raison d'une par jour tout au long du prochain Avent.
Les Histoires cruelles finissent mal (en général) de Nicolas Cauchy, chez Belfond, en librairie depuis le 5 novembre 2015
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