Comme j’ai aimé cette émission ! Le mode d’interview de Pascale Clark dans En aparté est pour moi un modèle du genre.
Attention je vous parle des premiers épisodes, de 2001 à 2006 le samedi à 14 heures tout de même 500 si je compte bien. Parce qu’ensuite ça a dégénéré avec l’arrivée de journalistes après 2006.
Attention je vous parle des premiers épisodes, de 2001 à 2006 le samedi à 14 heures tout de même 500 si je compte bien. Parce qu’ensuite ça a dégénéré avec l’arrivée de journalistes après 2006.
Alors quand j’ai appris le retour de cette émission culte sur Canal + avec Kad Merad comme premier invité le 16 septembre vous pouvez facilement imagine mon excitation. Et ensuite ma déception.
Ça avait pourtant bien commencé avec une tonalité qui semblait très proche de la version originale. L’intonation de la voix de Nathalie Lévy est d’ailleurs proche de celle de la créatrice, ce qui n’est pas forcément u atout. Mais très vite on s’est senti dans un décor construit en studio, bien loin de l’atmosphère d’un appartement qui semblait être vrai. La cheminée à l’éthanol est on ne peut plus factice. Et, qui plus est, pas du tout de saison. La conduite de l’interview était plus artificielle, davantage inscrite dans l’actualité et donc considérablement moins intime qu’autrefois.
En aparté reste une bonne émission, mais ni plus ni moins que d’autres émissions de promo alors que sa spécificité était de sonder l’intime d’un invité qui était réputé pour ne pas se livrer.
Le pire fut que j’ai eu l’impression de regarder une séquence qui a subi un montage, et donc des coupes alors que j’aurais juré que les premières étaient enregistrées dans une vraie continuité, laisssant place aux hésitations et à quelques silences éloquents.
Autant garder le bon souvenir que j’ai et ne pas tenter de ressusciter l’intérêt. Ce fut révolutionnaire. Ce ne l’est plus. Tant pis. La page est tournée.
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