Comme toujours lorsque Babelio me propose de chroniquer un livre je vais piocher dans ce que je n’aurais pas eu l’idée de lire. C’est comme çà que la Vérité sur les cosmétiques a échoué dans ma boite aux lettres.
Rita Steins connaît bien très bien l’univers. Elle n’en est pas à son premier livre sur le sujet. Son affirmation de vérité est forte. Peut-être en miroir à la langue de bois des marques mondiales, marketing aidant. J’ai tenté de faire une mini-enquête auprès de certaines en profitant de leur présence au Salon de l’agriculture mais je dois dire que leur discours est admirablement rodé, détournant intelligemment les problèmes. Par exemple à la question d’admettre ou non la nocivité des parabènes on me répond qu’il faut bien mettre des conservateurs dans les pots de crème où, mesdames (et messieurs) vous puisez avec vos petits doigts souvent sales avant de vous tartiner le visage.
On m’affirme aussi que les produits qui ont succédé aux parabènes sont parfois plus agressifs. J’ai l’impression d’entendre les mêmes contre-vérités qu’à propos du sucre il y a quelques années quand on pensait que les édulcorants seraient meilleurs pour la santé.
Rita Steins ne prône pas le 100% naturel. Elle ne recommande pas de se passer de tout mais elle dénonce les tromperies et les manipulations. Elle s‘inquiète de l’emploi massif de la chimie, reproche à l’industrie de la beauté de nier les risques potentiels et de nous tromper avec des promesses démesurées.
Une des limites de son étude est que l’auteure étant allemande on ne trouve pas d’information sur les marques françaises. Seules les grandes marques internationales sont passées au crible. Mais elle passe en revue les composants, qu’elle répertorie de A à Z et propose une classification pour nous aider, au mieux à choisir, au pire à éviter les flacons les plus dangereux potentiellement. Il suffit de lire la liste des ingrédients (figurant parfois en caractères microscopiques sur les emballages …) et de les vérifier un par un.
A la croire presque tout est danger, hormis peut-être le savon de Marseille. Difficile de l’assurer car il manque un index pour faire une recherche par nom de produits. En tout cas pour moi qui ne me maquille pas, dont la couleur de cheveux est 100% d’origine (je crois que là je suis un produit rare) me voilà rassurée.
Je croyais les dentifrices inoffensifs. Que nenni ! Voilà que je lis que le mien contient du métylparaben. Moi qui pensais qu’en évitant les agents de blanchiment j’étais à l’abri des dangers … je réalise que je cours des risques en me brossant les dents, mais il faut ce qu’il faut.
Ce n’est pas mieux quand j’hydrate mes mains avec une crème ultra connue d’une marque emblématique de la cosmétique végétale, numéro 1 en France, en valeur et en volume (mais que je ne citerai pas, craignant d’être accusée de diffamation). Ne voulant tout de même pas les laisser se flétrir sans en prendre soin j’ai fabriqué ma propre substance nutritive avec du beurre de karité, détendu avec un peu d’huile de noisette et aromatisée de quelques gouttes d'huile essentielle de lavandin en suivant les conseils d'une productrice affiliée aux Routes de la lavande.
Il n‘est pas recommandé de s’en tartiner le visage parce que vous allez luire comme un réverbère mais elle fera merveille sur les mains, ou les pieds.
Quant à celles qui cherchent à conserver leur peau intacte le plus longtemps possible elles devraient apprendre que le meilleur traitement anti-âge serait … de ne jamais en employer …
Rita Steins connaît bien très bien l’univers. Elle n’en est pas à son premier livre sur le sujet. Son affirmation de vérité est forte. Peut-être en miroir à la langue de bois des marques mondiales, marketing aidant. J’ai tenté de faire une mini-enquête auprès de certaines en profitant de leur présence au Salon de l’agriculture mais je dois dire que leur discours est admirablement rodé, détournant intelligemment les problèmes. Par exemple à la question d’admettre ou non la nocivité des parabènes on me répond qu’il faut bien mettre des conservateurs dans les pots de crème où, mesdames (et messieurs) vous puisez avec vos petits doigts souvent sales avant de vous tartiner le visage.
On m’affirme aussi que les produits qui ont succédé aux parabènes sont parfois plus agressifs. J’ai l’impression d’entendre les mêmes contre-vérités qu’à propos du sucre il y a quelques années quand on pensait que les édulcorants seraient meilleurs pour la santé.
Rita Steins ne prône pas le 100% naturel. Elle ne recommande pas de se passer de tout mais elle dénonce les tromperies et les manipulations. Elle s‘inquiète de l’emploi massif de la chimie, reproche à l’industrie de la beauté de nier les risques potentiels et de nous tromper avec des promesses démesurées.
Une des limites de son étude est que l’auteure étant allemande on ne trouve pas d’information sur les marques françaises. Seules les grandes marques internationales sont passées au crible. Mais elle passe en revue les composants, qu’elle répertorie de A à Z et propose une classification pour nous aider, au mieux à choisir, au pire à éviter les flacons les plus dangereux potentiellement. Il suffit de lire la liste des ingrédients (figurant parfois en caractères microscopiques sur les emballages …) et de les vérifier un par un.
A la croire presque tout est danger, hormis peut-être le savon de Marseille. Difficile de l’assurer car il manque un index pour faire une recherche par nom de produits. En tout cas pour moi qui ne me maquille pas, dont la couleur de cheveux est 100% d’origine (je crois que là je suis un produit rare) me voilà rassurée.
Je croyais les dentifrices inoffensifs. Que nenni ! Voilà que je lis que le mien contient du métylparaben. Moi qui pensais qu’en évitant les agents de blanchiment j’étais à l’abri des dangers … je réalise que je cours des risques en me brossant les dents, mais il faut ce qu’il faut.
Ce n’est pas mieux quand j’hydrate mes mains avec une crème ultra connue d’une marque emblématique de la cosmétique végétale, numéro 1 en France, en valeur et en volume (mais que je ne citerai pas, craignant d’être accusée de diffamation). Ne voulant tout de même pas les laisser se flétrir sans en prendre soin j’ai fabriqué ma propre substance nutritive avec du beurre de karité, détendu avec un peu d’huile de noisette et aromatisée de quelques gouttes d'huile essentielle de lavandin en suivant les conseils d'une productrice affiliée aux Routes de la lavande.
Il n‘est pas recommandé de s’en tartiner le visage parce que vous allez luire comme un réverbère mais elle fera merveille sur les mains, ou les pieds.
Quant à celles qui cherchent à conserver leur peau intacte le plus longtemps possible elles devraient apprendre que le meilleur traitement anti-âge serait … de ne jamais en employer …
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