S’il ne fallait retenir qu’un seul mot de la soirée ce serait « Profite », qu’il faudrait dire sur tous les tons, un peu comme la tirade des nez de Cyrano de Bergerac.
Rémi Luchez et Olivier Debelhoir avaient envie depuis longtemps de travailler ensemble, ce qui n’était pas si simple puisqu’ils ont l’habitude de se produire chacun de leur coté, et seul en scène. Le premier a pour spécialité de porter des objets en équilibre. Le second se déplace en équilibre sur un fil. Enfin, çà c’était avant.
Pour cette création ils ont choisi de faire simple, sans décor ni effets de lumières, ni bande son. Avec juste une guitare, quelques objets et le regard des spectateurs qu’ils manipulent en tirant sur la corde, risquant presque la rupture.
Leur spectacle est d’apparence facile mais il faut une grande maitrise pour jouer à faire semblant comme eux. Quand ils pénètrent sur la piste celle –ci se transforme aussitôt en arène. Le brouhaha est stoppé net. Un regard suffit. Le combat peut commencer.
Rémi Luchez et Olivier Debelhoir avaient envie depuis longtemps de travailler ensemble, ce qui n’était pas si simple puisqu’ils ont l’habitude de se produire chacun de leur coté, et seul en scène. Le premier a pour spécialité de porter des objets en équilibre. Le second se déplace en équilibre sur un fil. Enfin, çà c’était avant.
Pour cette création ils ont choisi de faire simple, sans décor ni effets de lumières, ni bande son. Avec juste une guitare, quelques objets et le regard des spectateurs qu’ils manipulent en tirant sur la corde, risquant presque la rupture.
Leur spectacle est d’apparence facile mais il faut une grande maitrise pour jouer à faire semblant comme eux. Quand ils pénètrent sur la piste celle –ci se transforme aussitôt en arène. Le brouhaha est stoppé net. Un regard suffit. Le combat peut commencer.
Car c’est de cela qu’il s’agit au fond. D’un défi permanent, toujours relevé. Ils se sont manifestement creusé les méninges pour s’épater l’un l’autre, et nous avec. On pourrait croire qu’ils improvisent, comme deux gamins qui jouent à qui est le plus fort dans une Amérique imaginaire. Comme deux copains qui se font des farces. Comme des ennemis jurés qui veulent la peau de l’autre. Prêts à cavaler comme pas deux.
Il y en a un qui commence. L’autre embraye, un cran au-dessus. Cà a l’air facile. C’est périlleux. Profite ! Je voudrais t’y voir … Talk a walk on the wild side … la chanson de Lou Reed exécutée à voix feutrée dit bien les choses. La pente peut être mauvaise et si le public qui fredonne tam-ta-tam n’y voit que du feu cela n’écarte pas le danger.
Tant que j'y suis je vous conseillerais aussi de "profiter" aussi de la cuisine d'Alexandre qui prépare de bons petits plats dans un drôle de bus tout rouge garé en bordure du chapiteau et qui mérite bien son nom d'Alexcellent.
Nichons là de et avec Rémi Luchez et Olivier DebelhoirIl y en a un qui commence. L’autre embraye, un cran au-dessus. Cà a l’air facile. C’est périlleux. Profite ! Je voudrais t’y voir … Talk a walk on the wild side … la chanson de Lou Reed exécutée à voix feutrée dit bien les choses. La pente peut être mauvaise et si le public qui fredonne tam-ta-tam n’y voit que du feu cela n’écarte pas le danger.
Tant que j'y suis je vous conseillerais aussi de "profiter" aussi de la cuisine d'Alexandre qui prépare de bons petits plats dans un drôle de bus tout rouge garé en bordure du chapiteau et qui mérite bien son nom d'Alexcellent.
Du 23 mars au 15 avril 2012 à l'Espace Cirque d'Antony (92)
vendredi samedi 20:00 dimanche 16:00 mercredi, 15:00 dimanche 25 mars, 17:30 mercredi 11 avr 19:00 relache les lundi , mardi , jeudi et le 4 avril
vendredi samedi 20:00 dimanche 16:00 mercredi, 15:00 dimanche 25 mars, 17:30 mercredi 11 avr 19:00 relache les lundi , mardi , jeudi et le 4 avril
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire