(mise à jour 2 novembre 2013)
Le trio d'acteurs se donne sans relâche. Je devrais plutôt dire qu'un duo de comédiennes s'emploient à faire tourner la tête d'un gentil garçon qui va passer du stade de copain à celui d'amant, de père et de mari.
L'auteur s'est inspiré du quotidien pour leur faire vivre des situations dans lesquelles on se reconnait tous.
Tout commence avec la rencontre. Julie la raconte au téléphone à sa psy ... mais oui, parce qu'en 2013 c'est à une psy qu'on se confie et plus à sa meilleure amie. Il faut avoir l'aval de sa coach avant de sauter le pas. Mettez vous deux secondes à la place de Sam. Vous voilà vous aussi en train de vous énerver. La première dispute est enclenchée.
Les sentiments des deux tourtereaux n'ont pas été lessivés par ce premier orage. Ils s'installent et voici qu'ils vont chercher la perle rare, en l'occurrence la femme de ménage qui ... saura faire le ménage sans jeter le trouble dans le leur, de ménage.
Sam est convaincu par les nombreux talents de la recrue qui en dehors de dire oui, merci et bonjour, sait manier le plumeau comme une danseuse du Crazy. Julie est moins sensible à ses compétences.
Auront-ils plus de chance en confiant l'organisation de leur mariage à Virginie ?
On espérerait de sa soeur qu'elle vous comprenne à demi-mots mais celle là a une fâcheuse tendance à "bouletter" si vous voyez ce que je veux dire ... et si vous ne voyez pas allez voir au Mélo.
Tout va bien. On peut enclencher la marche nuptiale.
Et même démarrer une grossesse sans attendre de se faire des cheveux blancs. Celles qui sont déjà maman le savent bien : c'est un marathon et notre gentil couple n'est pas au bout de ses surprises.
Ils ont le chic pour solliciter des amis qui ne leur facilitent pas la vie. C'est le moins qu'on puisse dire.
Sam (Mathieu Stortoz) apprend les dures réalités de la vie ... de couple. Julie (Carine Ribert) les soucis de la grossesse, et de son corollaire non moins complexe, l'accouchement.
Lily Rubens endosse allègrement le costume de la sœur castratrice, de la meilleure amie frustrée, de la prof de yoga déjantée ou de la femme de ménage érotique. Les costumes sont bien pensés mais c'est le talent qui fait l'essentiel.
Le décorateur a opté pour la suggestion, avec des toiles peintes qui situent l'appartement dans un quartier parisien. Il a eu raison. L'intérêt de la pièce réside dans les dialogues qui alimentent un comique de situation plutôt débridé.
On les aime, nous aussi ces jeunes là et on leur souhaite le plus beau bonheur du monde.Au secours je l'aime
Texte et mise en scène de Fabrice Tosoni
Avec Carine Ribert, Mathieu Stortoz et Lily Rubens
En raison du succès la pièce joue les prolongations à la Comédie de Paris 42 rue Pierre Fontaine 75009 du mardi au samedi à 21 h 30, supplémentaire le samedi à 17 h 30
A noter que le Bal des crapules se poursuit au Le Mélo d'Amélie, 4 rue Marie Stuart 75002 Paris
01 40 26 11 11
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