Le Salon des Artistes Français a clôturé dimanche 18 février 2018, dans le cadre d’Art Capital, sa 228ème édition avec une belle fréquentation de près de 33 000 visiteurs sous la verrière du Grand Palais et une ambiance générale positive.
Le grand froid n'a pas dissuadé les amateurs d'art comme les professionnels de venir découvrir des oeuvres qui témoignent de la richesse de la création contemporaine, comme on avait pu le constater déjà en 2017.
Du 14 au 18 février 2018, ont ainsi été réunis 650 artistes français et internationaux issus de 30 pays et représentant quelques 1 500 œuvres réparties en 5 sections. Cette année, le nouveau programme culturel accueillait une délégation d’artistes hongrois, une exposition de Street-Art, des visites guidées et une conférence sur l’histoire du Salon.
Parmi les partenaires, figurait le restaurant étoilé Lasserre dont le "nouveau" chef est Michel Roth (que j'avais connu au Ritz). Une reconstitution d'un salon était attractive sous la coupole même si le menu n'y figurait qu'à titre informatif.
Parmi les partenaires, figurait le restaurant étoilé Lasserre dont le "nouveau" chef est Michel Roth (que j'avais connu au Ritz). Une reconstitution d'un salon était attractive sous la coupole même si le menu n'y figurait qu'à titre informatif.
Pour Martine Delaleuf, Présidente de la Société des Artistes Français cette édition confirme l’intention principale du Salon : faire découvrir les artistes d’aujourd’hui et toucher un public qui n’a pas l’occasion de venir dans les ateliers, ce qui donne une ambiance particulière dans les allées du Grand Palais tout en permettant aux collectionneurs, galeristes, médias et amateurs d’art de prendre le pouls de ce qui se fait de nos jours, en peinture, sculpture, gravure, photographie et architecture.
C'était exactement mon état d'esprit, même si je regrette de n'avoir pas exploré chaque section. J'ai laissé mon regard se poser sur ce qui attirait mon oeil, ce qui ne signifie pas que ce que je n'ai pas retenu ne méritait pas de l'être, je pense à l'architecture et à la gravure où je regrette de ne pas m'être attardée.
C'est d'abord la photographie qui m'a interpelée sans doute en raison de ce mur d'images réalisé par David Lebrun, médaille de bronze 2015, qui a eu la jolie idée de réaliser le plus possible de portraits des artistes :
Sylvain Harrivel, nouveau Président de la section, se réjouit du cru 2018 : Cette année, nous avons exposé une large représentation des techniques qu’offre le medium photographique : argentique, numérique, photographie plastique, figuration, abstraction… 36 artistes qui ont à cœur de valoriser la photographie d’art. Ne voyez pas de palmarès dans ce qui va suivre. Les photos se suivent dans l'ordre de la découverte des oeuvres.
C'était exactement mon état d'esprit, même si je regrette de n'avoir pas exploré chaque section. J'ai laissé mon regard se poser sur ce qui attirait mon oeil, ce qui ne signifie pas que ce que je n'ai pas retenu ne méritait pas de l'être, je pense à l'architecture et à la gravure où je regrette de ne pas m'être attardée.
C'est d'abord la photographie qui m'a interpelée sans doute en raison de ce mur d'images réalisé par David Lebrun, médaille de bronze 2015, qui a eu la jolie idée de réaliser le plus possible de portraits des artistes :
Sylvain Harrivel, nouveau Président de la section, se réjouit du cru 2018 : Cette année, nous avons exposé une large représentation des techniques qu’offre le medium photographique : argentique, numérique, photographie plastique, figuration, abstraction… 36 artistes qui ont à cœur de valoriser la photographie d’art. Ne voyez pas de palmarès dans ce qui va suivre. Les photos se suivent dans l'ordre de la découverte des oeuvres.
François Chéry, médaille d'or 2011, Le dernier iceberg, numérique (120x80), photo prise à la Fondation Vuitton. Votée par bulletin secret, François Chery a reçu une médaille d’honneur pour récompenser sa carrière dans sa globalité et son investissement auprès de la Société des Artistes Français.
Afsaneh Afkhami photographe Auteur, médaillée d'honneur du Salon des Artistes Français en 2015, L'esprit de l'envol, numérique (160x180) Daniel Stokes danseur de l'Opéra de ParisTechnique Numérique / surimpression / peinture numérique et conception par l'auteur
Samir Tlatli, la colonne à reboucher, numérique (50x75)
Marta Coulson, Midnight rain 2, numérique (140x105)
La section peinture est toujours la plus importante d'un point de vue quantitatif. Le peintre Nelson Guerra, médaillé d’honneur 2017, expose chaque année au Salon depuis 1992.
Nelson Guerra, Hommage à la médecine, huile, et Arrivée au sprint, huileMarion Cadet, médaille de bronze 2014, humeur n°25, huile (114x195)
Jean-Claude Hiolle, médaille d'argent 1990, Honfleur le port-reflets, huile (130x97)
Tatis, Libertas, huile (114x195)
Juliana Wildner, Peonis sweetness, huile
Benoît Dechelle, médaille de bronze 2015, Crocodile coincé, acrylique (146x97)
Louis-Charles Benoit-Latour Oko huile 130x89 (vous retrouverez la sculpture qui est présentée juste devant en gros plan plus bas)
Christine Bourgeaud Versin, médaille de bronze 2012, Attachment, techniques mixtes (122x190)
Une délégation d’artistes hongrois a été invitée à exposer peintures et sculptures. Comme on le remarque des sculptures pouvaient être positionnées en dehors de l'espace qui est dédié à cet art sur le Salon. Comme le pointe un des exposants, exposer au Grand Palais est un véritable privilège. Mais, exposer parmi les Artistes Français, où sont passés Auguste Rodin, Aristide Maillol ou encore Auguste Bartholdi… quel honneur !
Laetitia-May Le Guélaff, Raven, faïence noire-patine-métal (28x15x31)
Kazik Gasior, médaille d'argent 2015, Coeur brisé, bois-pierre-ambre (60x20x60)
Isabelle Panelas-Huard, médaille d'or 2012, semblait s'amuser avec son Rhino, un bronze magnifiquement patiné dont elle a eu l'inspiration en visitant le zoo de la Palmyre avec ses enfants. Juste à coté on pouvait aussi admirer lunapic, bronze (65 de hauteur).
La mosaïque présentait des oeuvres très originales comme celle de Mooha, Goutte, papier sur toile (116x89) dont j'ai positionné un gros plan plus bas.
Armand Cherbit, médaille d'or 2000, Controverse sur la jetée de Cabourg (132x94)
Parmi les nouveaux exposants du Salon des Artistes Français, citons notamment Ymas, champion olympique et artiste masqué : Je suis heureux et très fier d’avoir été sélectionné par le jury cette année pour exposer mon œuvre ‘Hommage au Désespéré’ (réalisé en lego avec 14 000 pièces (194x175)). En restant anonyme, je préfère que le public s’intéresse à mes compositions parce qu’elles plaisent et non parce que je suis médaillé olympique. Je suis donc très honoré d’avoir eu cette chance et je remercie le jury pour la médaille de bronze qui m’a été remise pour ce travail.
Cette année, le Salon a bousculé les codes en présentant une exposition Street-art en collaboration avec Spray Collection. Philippe Danjean, l’un des collectionneurs-fondateurs s'est réjoui que les visiteurs habitués au Salon historique aient pu apercevoir un échantillon de l’art urbain alors que, réciproquement, certains collectionneurs de street-art ont eu l’occasion de découvrir pour la première fois le Salon.
Philippe Echaroux, Cuba Libre 2015
Depuis l’année dernière, un système de Mention a été mis en place dans le but de valoriser l’audace, la maitrise et la qualité technique de certains artistes dans chaque section.
De nombreux prix privés sont également venus récompensés les artistes dans chaque section ; Prix de la Fondation Taylor, Prix Géant des Beaux-arts, Prix de Société française de gravure, Prix Maison Européenne de Photographie… ainsi que plusieurs prix décernés par la Société des Amis des Artistes Français, l’Association amicale des paysagistes français ou encore par l’Académie des Beaux-arts…
Rendez-vosu est d'ores et déjà donné en février 2019.
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