Maman, consultante, chroniqueuse, Florence Servan-Schreiber est bourrée de talent et pas égoïste pour deux sous puisqu’elle partage ses découvertes avec un enthousiasme qui ne faiblit jamais.
La dernière en date, et dont vous avez déjà peut-être entendu parler parce que sa bonne parole se disperse au rythme d’une onde de choc sur un lac tranquille, c’est le pourquoi du comment du bonheur.
La solution est donnée dans le titre de son ouvrage, paru il y a une dizaine de jours, 3 kifs par jour. Derrière ce mot à la mode se cache un concept qui peut devenir un principe de vie. Elle explique elle-même ce qu’elle entend par là :
La lecture a comblé mes attentes. Le style est vivant, à la limite du brut de décoffrage qui atteste de l’authenticité des situations vécues. C’est clair, lisible et facilement applicable. Elle va beaucoup plus loin que la méthode des 3 kifs qui est en quelque sorte le point d’orgue du changement de comportement.
On trouve dans son recueil une série de conseils dont certains sont communs avec ceux que je donnais comme exemple à la va-vite dans mon billet du 13 janvier. Logique … On apprend aussi que notre (in)aptitude au bonheur est pour moitié un héritage génétique, comme les dons, mais qu’il n’y a pas de quoi se désespérer si nous ne l’avons pas reçu. Les hasards de la vie comptent pour 10 %. Là encore, même si gagner au loto contribuera à notre bonheur, ce n’est pas l’essentiel. Restent 40% résultants de notre comportement où, pour une fois, nous sommes totalement responsables.
C’est sur cet angle qu’elle propose d’agir et ce n’est pas mince. Il me semble que je n’étais pas très loin avec ce que j’avais intitulé le principe du pas japonais. Il me manquait le sous-bassement de la psychologie positive dont elle est imprégnée pour aller au bout de la réflexion.
Je m’exerce au repérage des 3 kifs quotidiens depuis deux semaines et j’ai déjà obtenu des résultats. Le plus visible est de ressentir les moments agréables dès qu’ils se présentent. C’est comme un signal qui résonne et qui fait tilter le mot kif dans notre circuit. Il y a des jours où je dépasse le seuil de 3 que je commence à considérer comme un minimum.
Çà peut être de toutes petites choses, comme la lumière du lever de soleil maintenant que les journées ont rallongé, un sourire, un morceau de chocolat, un coup de fil et bien évidemment un commentaire sympathique sur le blog ou une belle soirée de théâtre ou de cinéma.
Les soucis n’ont pas disparu. Les angoisses non plus. Mais les choses agréables l’emportent et je crois que j’aborde chaque journée avec davantage de patience … puisque je sais que le soir j’aurai au moins vécu 3 moments mémorables. Je commence à les anticiper, et à les provoquer. C’est ce qu’on peut appeler une spirale ascendante.
Pour preuve je peux déjà vous confier les kifs du jour : l’accréditation officielle pour le Salon du Livre, y compris la soirée d’inauguration (c’est presque un double kif, voire un triple car je suis sûre d’y rencontrer l’auteur du livre), une conversation inattendue et joyeuse avec mon fils, la validation de mes premiers billets professionnels sur un blog institutionnel, une assiette de rollmops avec du concombre et une salade de pommes de terre tièdes … et la journée n’est pas finie.
Florence Servan-Schreiber, 3 Kifs par jour , Éditions Marabout / Psychologie, février 2010
3 kifs par jour, le site
La dernière en date, et dont vous avez déjà peut-être entendu parler parce que sa bonne parole se disperse au rythme d’une onde de choc sur un lac tranquille, c’est le pourquoi du comment du bonheur.
La solution est donnée dans le titre de son ouvrage, paru il y a une dizaine de jours, 3 kifs par jour. Derrière ce mot à la mode se cache un concept qui peut devenir un principe de vie. Elle explique elle-même ce qu’elle entend par là :
Si on savait, dans sa journée, repérer 3 évènements, goûts, rencontres, images, sensations, morceaux de musique qui nous avaient fait du bien cela nous permettait de vivre plus longtemps et en meilleure santé. C’est toute la force de savoir exprimer sa gratitude, de détecter les 3 éléments qui nous portent, nous rassurent, nous confortent et surtout nous rendent heureux de vivre de qu’on vit et qui vont nous permettent de dire merci à la vie, à quelqu’un, à soi-même.J’avais accepté de chroniquer Petits secrets sur le bonheur pour Babelio parce que le sujet m’intéressait. Je n’avais trouvé qu’une compilation de pensées désuètes qui m’avaient agacée. Je terminais ma critique en disant que si ce sujet avait été traité par la famille Servan-Schreiber c’aurait été autrement plus instructif. Vous devinez ma surprise quand j’ai découvert peu de jours après le livre de Florence.
La lecture a comblé mes attentes. Le style est vivant, à la limite du brut de décoffrage qui atteste de l’authenticité des situations vécues. C’est clair, lisible et facilement applicable. Elle va beaucoup plus loin que la méthode des 3 kifs qui est en quelque sorte le point d’orgue du changement de comportement.
On trouve dans son recueil une série de conseils dont certains sont communs avec ceux que je donnais comme exemple à la va-vite dans mon billet du 13 janvier. Logique … On apprend aussi que notre (in)aptitude au bonheur est pour moitié un héritage génétique, comme les dons, mais qu’il n’y a pas de quoi se désespérer si nous ne l’avons pas reçu. Les hasards de la vie comptent pour 10 %. Là encore, même si gagner au loto contribuera à notre bonheur, ce n’est pas l’essentiel. Restent 40% résultants de notre comportement où, pour une fois, nous sommes totalement responsables.
C’est sur cet angle qu’elle propose d’agir et ce n’est pas mince. Il me semble que je n’étais pas très loin avec ce que j’avais intitulé le principe du pas japonais. Il me manquait le sous-bassement de la psychologie positive dont elle est imprégnée pour aller au bout de la réflexion.
Je m’exerce au repérage des 3 kifs quotidiens depuis deux semaines et j’ai déjà obtenu des résultats. Le plus visible est de ressentir les moments agréables dès qu’ils se présentent. C’est comme un signal qui résonne et qui fait tilter le mot kif dans notre circuit. Il y a des jours où je dépasse le seuil de 3 que je commence à considérer comme un minimum.
Çà peut être de toutes petites choses, comme la lumière du lever de soleil maintenant que les journées ont rallongé, un sourire, un morceau de chocolat, un coup de fil et bien évidemment un commentaire sympathique sur le blog ou une belle soirée de théâtre ou de cinéma.
Les soucis n’ont pas disparu. Les angoisses non plus. Mais les choses agréables l’emportent et je crois que j’aborde chaque journée avec davantage de patience … puisque je sais que le soir j’aurai au moins vécu 3 moments mémorables. Je commence à les anticiper, et à les provoquer. C’est ce qu’on peut appeler une spirale ascendante.
Pour preuve je peux déjà vous confier les kifs du jour : l’accréditation officielle pour le Salon du Livre, y compris la soirée d’inauguration (c’est presque un double kif, voire un triple car je suis sûre d’y rencontrer l’auteur du livre), une conversation inattendue et joyeuse avec mon fils, la validation de mes premiers billets professionnels sur un blog institutionnel, une assiette de rollmops avec du concombre et une salade de pommes de terre tièdes … et la journée n’est pas finie.
Florence Servan-Schreiber, 3 Kifs par jour , Éditions Marabout / Psychologie, février 2010
3 kifs par jour, le site
2 commentaires:
Bravo !! Tu es sur la bonne voie Marie-Claire. Cette énergie positive est formidable.
Moi aussi, j'aime bien la pomme de terre chaude sous l'assaisonnement froid.
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