J'aurais logiquement dû aimer ce livre que j'ai lu alors que j'étais moi-même au Mexique. Thierry Montoriol l'a écrit pour lever le voile sur la vie tumultueuse de son arrière grand-père, qu’il désigne sous le nom du Roi chocolat, et qu'il a retracée à partir des carnets de reportage de l'inventeur de la célèbre boisson, le Banania.
Inventeur ... pas tout à fait car la recette est aztèque. Mais Pierre Victor Lardet a le mérite de l'avoir diffusée et commercialisée en Europe. L'ouvrage est présenté comme une histoire vraie d’une aventure à peine croyable qui nous emmène à travers trois continents, deux civilisations et le Paris des Années folles.
C'est cela qui m'a dérangée, cet "à peine croyable" auquel souvent je n'ai pas pu souscrire, m'interrogeant sur les ajouts (éventuels) romanesques.
Je n'ai pas tout à fait retrouvé ce que je ressentais dans les paysages mexicains même si je conviens que les légendes sont fidèlement retracées et que la présence du surnaturel est tout à fait encore perceptible quand on voyage au Mexique aujourd'hui.
Je comprends que cet homme soit horrifié par les sauterelles grillées ou les iguanes farcis qu'on lui offre pour l’honorer, mais j'ai cru percevoir parfois un fond d'ironie qui me semblait peu respectueux des populations indigènes, auxquelles il doit tout de même sa fortune. Il n'aurait pas tout seul inventé la recette du breuvage miraculeux hérité du dieu Quetzacoatl bien qu'elle soit relativement simple : du sucre (mais de canne), de la banane et ... surtout ... du cacao.
Je comprends que cet homme soit horrifié par les sauterelles grillées ou les iguanes farcis qu'on lui offre pour l’honorer, mais j'ai cru percevoir parfois un fond d'ironie qui me semblait peu respectueux des populations indigènes, auxquelles il doit tout de même sa fortune. Il n'aurait pas tout seul inventé la recette du breuvage miraculeux hérité du dieu Quetzacoatl bien qu'elle soit relativement simple : du sucre (mais de canne), de la banane et ... surtout ... du cacao.
Enfin je n'aurais pas du le lire après Là où les chiens aboient par la queue parce qu'on restait dans la même région du monde...
Il n'empêche que ce roman réjouira les amateurs de romans d'aventure, comme on en écrit rarement depuis le XIX° siècle, et de saga tout en leur apportant des informations sur la genèse du banania, né au coeur de la forêt amazonienne.
Cette boisson, ancêtre des préparations énergisantes, dopera (façon de parler) les troupes françaises de la première Guerre mondiale, une fois que notre héros aura traversé les révolutions mexicaines ... et des milliers de kilomètres avec tous les moyens de transport imaginables.
Thierry Montoriol ose raconter ces aventures à la manière de Jules Verne. Il y a sans doute là matière à un grand film d'aventure.
Il n'empêche que ce roman réjouira les amateurs de romans d'aventure, comme on en écrit rarement depuis le XIX° siècle, et de saga tout en leur apportant des informations sur la genèse du banania, né au coeur de la forêt amazonienne.
Cette boisson, ancêtre des préparations énergisantes, dopera (façon de parler) les troupes françaises de la première Guerre mondiale, une fois que notre héros aura traversé les révolutions mexicaines ... et des milliers de kilomètres avec tous les moyens de transport imaginables.
Thierry Montoriol ose raconter ces aventures à la manière de Jules Verne. Il y a sans doute là matière à un grand film d'aventure.
Le roi chocolat de Thierry Montoriol, chez Gaia, Littérature générale, en librairie depuis Août 2018
1 commentaire:
Je vous trouve très gentille avec ce livre, qui m'a énormément déçue ! a quoi bon vouloir en rajouter alors que l'histoire est déjà belle ? A quoi servent les personnages féminins sinon à satisfaire les fantasmes de l'auteur( la scene de sodomie sur fond de champ de courses est d'un grotesque achevé)? L elivre n'est même pas bien construit... Quel gâchis ! A partir d'un aussi bon morceau d'histoire et avec une certaine plume, pourquoi l'uateur n'a t-il pas travaillé un peu plus pour donner un vraiment bon roman ?
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