Ceux qui auront aimé le Testament caché ou Lark et Termite salueront la fresque de Joseph Boyden. En toute honnêteté je dois dire que c'est le genre de livre que je peine à ingurgiter.
J’ai eu du mal à savourer les descriptions de l'immensité sauvage des forêts canadiennes qui doivent être très belles mais où je n’aimerais pas finir comme une de ces oies, abattue par un indien.
Un chapitre sur deux le lecteur entre dans le cerveau du vieil homme tandis que les autres chapitres donnent la voix à la jeune femme.
Beaucoup d’autres livres sont conçus cette année sur ce même modèle en faisant alterner plusieurs récits. Ici une nièce rendant visite à son oncle qu’un coma profond a coupé du monde.
On se doute bien que les deux confessions vont finir par résonner en harmonie et que ce n’est qu’une question de pages. Les confidences (très-trop) alcoolisées de cette communauté indienne Cree ne m’ont pas captivée. Les ravages de l’a boisson et la violence imprègnent huit pages sur dix et j’éprouvais la même répulsion que face à un film d’horreur. Je n’ai probablement pas pris la distance nécessaire pour en faire une lecture sereine.
Le récit se teinte d’une coloration ethnosociale que j’aurais pu apprécier en d’autres circonstances (comme ce fut le cas avec Un pied au paradis ou encore avec Epouses et assassins) mais qui n’est là pas parvenue pas à me convaincre.
Snowball a un avis très proche. D'autres jurés ont des positions radicalement différentes. Flora l'a beaucoup apprécié. Zarline aussi. Et c'est le coup de cœur d'Armande.
Les saisons de la solitude de Joseph Boyden
J’ai eu du mal à savourer les descriptions de l'immensité sauvage des forêts canadiennes qui doivent être très belles mais où je n’aimerais pas finir comme une de ces oies, abattue par un indien.
Un chapitre sur deux le lecteur entre dans le cerveau du vieil homme tandis que les autres chapitres donnent la voix à la jeune femme.
Beaucoup d’autres livres sont conçus cette année sur ce même modèle en faisant alterner plusieurs récits. Ici une nièce rendant visite à son oncle qu’un coma profond a coupé du monde.
On se doute bien que les deux confessions vont finir par résonner en harmonie et que ce n’est qu’une question de pages. Les confidences (très-trop) alcoolisées de cette communauté indienne Cree ne m’ont pas captivée. Les ravages de l’a boisson et la violence imprègnent huit pages sur dix et j’éprouvais la même répulsion que face à un film d’horreur. Je n’ai probablement pas pris la distance nécessaire pour en faire une lecture sereine.
Le récit se teinte d’une coloration ethnosociale que j’aurais pu apprécier en d’autres circonstances (comme ce fut le cas avec Un pied au paradis ou encore avec Epouses et assassins) mais qui n’est là pas parvenue pas à me convaincre.
Snowball a un avis très proche. D'autres jurés ont des positions radicalement différentes. Flora l'a beaucoup apprécié. Zarline aussi. Et c'est le coup de cœur d'Armande.
Les saisons de la solitude de Joseph Boyden
4 commentaires:
Je fais partie des séduites. Ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai trouvé cette lecture plaisante.
Il me semblait me souvenir que tu avais aimé ... mais en tapant sur ton blog le titre du livre (puis même après le nom de l'auteur) rien ne s'est affiché. Alors j'ai cru avoir rêvé. Donne-moi la référence et j'ajouterai le lien dans le corps de l'article. ce sera mieux.
En fait, je n'ai pas encore publié mon article sur ce livre. Il me reste 6 articles à faire paraitre sur les lectures ELLE. Je les garde un peu au chaud car je viens d'attaquer Guerre et Paix et sans ces billets, mon blog serait très silencieux pour les prochaines semaines (ou mois) ;-)
J'avais beaucoup aimé son précédent : le chemin des âmes.
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