Le livre est arrivé dans ma boite aux lettres sans que j’en exprime la demande. J’ai failli protester. Une PAL déjà trop haute qu’un ouvrage de plus risquait de faire chavirer (dans le jardon des bloggeurs littéraires la PAL est le terme désignant la pile de livres en instance de lecture, en général en équilibre instable au pied du lit).
Le titre m’a intriguée. J’étais tentée. J’ai commencé à lire. Les premiers chapitres m’ont agacée avec leur air de vouloir me convaincre que j’avais LE livre du siècle entre les mains alors que je trouvais le style fade et sans surprise.
L’écriture est chaotique. La narration rétrograde un chapitre sur deux, reprenant les faits pour les raconter une seconde fois du point de vue de l’autre protagoniste.
On retrouve des thèmes chers à Marc Lévy ou à Muso. Mais Thierry Cohen ne leur arrive pas à la cheville.
Cette histoire d’amour a tout du marivaudage. On a le jeune premier qui ne comprend pas qu’il est amoureux. La jeune première qui ne sait quel cœur choisir, ignorant que les deux ne font qu’un. La sœur, tendre amie. Les figures parentales qui tirent les ficelles. Le tout au XXI° siècle, avec d’autres techniques que la seule voie épistolaire.
Cela se lit jusqu’au bout, sans peine et sans fortes émotions.
Il parait qu’on a tous un roman qui nous est destiné, dont la lecture nous révèlera à nous-mêmes. Thierry Cohen le désigne sous le nom de « roman-lumière ». Longtemps j'ai rêvé d’elle ne m’a pas éblouie.
J’ai appris que l'auteur communique beaucoup avec ses lectrices (tiens, pas de lecteurs) via facebook … comme David Foenkinos … mais avec moins de délicatesse. L'écrivain est un homme de communication. Il a travaillé en agence de pub. C'est peut-être par déformation professionnelle, même inconsciente qu'il a choisi un titre qui fait penser au livre de Patrick Poivre d'Arvor, écrit avec son frère Olivier sous le titre "J'ai tant rêvé de toi", aux éditions Albin Michel, en 2007. Un livre loin d'être passé inaperçu puisqu'il fut retenu en première sélection pour le prix Goncourt cette même année. Thierry Cohen ne peut l'ignorer, pas plus que le titre du poème de Robert Desnos.
Rien d'étonnant non plus à ce qu'il ait songé à demander (pardon, à proposer) à ses lectrices de se filmer afin de confier les émotions qu'elles espéraient trouver à la lecture de ce roman, en prenant appui sur leur connaissance de l'auteur mais également sur ce que leur inspiraient le titre et la couverture. Ces clips réalisés avec leurs propres moyens (webcam, mobile, caméscope, etc.) seront diffusés sur le site de Thierry Cohen, et sur son profil Facebook.
Longtemps, j'ai rêvé d'elle, de Thierry Cohen, chez Flammarion, 2011
Le titre m’a intriguée. J’étais tentée. J’ai commencé à lire. Les premiers chapitres m’ont agacée avec leur air de vouloir me convaincre que j’avais LE livre du siècle entre les mains alors que je trouvais le style fade et sans surprise.
L’écriture est chaotique. La narration rétrograde un chapitre sur deux, reprenant les faits pour les raconter une seconde fois du point de vue de l’autre protagoniste.
On retrouve des thèmes chers à Marc Lévy ou à Muso. Mais Thierry Cohen ne leur arrive pas à la cheville.
Cette histoire d’amour a tout du marivaudage. On a le jeune premier qui ne comprend pas qu’il est amoureux. La jeune première qui ne sait quel cœur choisir, ignorant que les deux ne font qu’un. La sœur, tendre amie. Les figures parentales qui tirent les ficelles. Le tout au XXI° siècle, avec d’autres techniques que la seule voie épistolaire.
Cela se lit jusqu’au bout, sans peine et sans fortes émotions.
Il parait qu’on a tous un roman qui nous est destiné, dont la lecture nous révèlera à nous-mêmes. Thierry Cohen le désigne sous le nom de « roman-lumière ». Longtemps j'ai rêvé d’elle ne m’a pas éblouie.
J’ai appris que l'auteur communique beaucoup avec ses lectrices (tiens, pas de lecteurs) via facebook … comme David Foenkinos … mais avec moins de délicatesse. L'écrivain est un homme de communication. Il a travaillé en agence de pub. C'est peut-être par déformation professionnelle, même inconsciente qu'il a choisi un titre qui fait penser au livre de Patrick Poivre d'Arvor, écrit avec son frère Olivier sous le titre "J'ai tant rêvé de toi", aux éditions Albin Michel, en 2007. Un livre loin d'être passé inaperçu puisqu'il fut retenu en première sélection pour le prix Goncourt cette même année. Thierry Cohen ne peut l'ignorer, pas plus que le titre du poème de Robert Desnos.
Rien d'étonnant non plus à ce qu'il ait songé à demander (pardon, à proposer) à ses lectrices de se filmer afin de confier les émotions qu'elles espéraient trouver à la lecture de ce roman, en prenant appui sur leur connaissance de l'auteur mais également sur ce que leur inspiraient le titre et la couverture. Ces clips réalisés avec leurs propres moyens (webcam, mobile, caméscope, etc.) seront diffusés sur le site de Thierry Cohen, et sur son profil Facebook.
Longtemps, j'ai rêvé d'elle, de Thierry Cohen, chez Flammarion, 2011
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire