C'est en 1670 que Louis XIV a décidé de fonder cet hôtel pour y soigner précisément les invalides de guerre. Aujourd'hui le dôme de Jules Hardouin-Mansart continue de couronner l'édifice qui est davantage associé désormais au nom de Napoléon puisqu'il abrite son tombeau. L'architecte a donné son nom aux fenêtres qui s'ouvrent dans une partie de toit verticale et la cour intérieure en est joliment parée. Une toile de protection, peinte en trompe-l'œil, masque la partie en restauration.L'Institution Nationale des Invalides est toujours une maison de soins pour les anciens combattants, pensionnés et victimes de guerre, ou victimes d'attentats mais le nombre de pensionnaires est plus proche de la centaine que des 7000 qui y vivaient du temps de Louis XIV.
Le bâtiment abrite le très intéressant Musée des armées dont je recommande la visite. Armures, uniformes, matériel de chirurgie (les progrès sanitaires sont hélas bien redevables aux combats, offrant une population prête à toutes les expérimentations ...)Je suis venue aujourd'hui pour découvrir, sur les colonnes de la cour d’honneur, une exposition de photographies, intitulée Combattants des Outre-mer, et réalisée par l'ECPAD. Les clichés sont issus des archives du ministère de la Défense et c'est Marc Laffineur, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants qui l'a inaugurée en présence de représentants d’unités basées en Outre-mer (choisis parmi les plus méritants) et invitées à défiler sur les Champs-Elysées pour le 14 juillet prochain.
Cette exposition, conçue dans le cadre de l'année des Outre-mer, rend honneur à l’engagement des dizaines de milliers de combattants français issus des territoires extra-métropolitains, des îles du Pacifique, de Nouvelle-Calédonie, Guyane, Saint-Pierre-et-Miquelon, Antilles, ou encore de la Réunion.
A quelques jours du fameux défilé, il n’est sans doute pas inutile de rappeler la contribution de ces régions dans les conflits. Rien n’est plus fort qu’une photo pour témoigner de l’engagement des "poilus martiniquais" dans la première Guerre Mondiale. Et rappeler leur présence sur le champ des opérations militaires extérieures contemporaines, par exemple le Kosovo ou plus récemment l’Afghanistan.
L’exposition ne prétend pas à l’exhaustivité au travers d’une trentaine de photos. On se souviendra ou on apprendra que Roland Garros était un aviateur né à la réunion en 1888. On remarquera que tous les évènements ne sont pas strictement des opérations dangereuses, comme ces soldats polynésiens de la FINUL dansant le haka devant leur ministre le 31 décembre 2006 à Dayr Kifa, au Liban.Et cette photo prise au régiment d’infanterie de la marine du Pacifique de Polynésie française permettra de retenir que le personnel féminin prend une part active dans les opérations militaires.
J’ai compté 5 femmes en uniforme parmi les soldats ultra-marins présents lors de cette inauguration. Elles appartiennent à l’unité du SMA, Service militaire adapté, dont c’est le cinquantenaire en 2011, et qui dispense une formation humaine, comportementale, scolaire et professionnelle à des jeunes ultramarins en difficulté pour une période de 1 à 5 ans, sur la base d’un engagement volontaire. Le caporal Laborde est de celles là. Elle termine son SMA et a déjà trouvé un emploi d’éducatrice à la Réunion.
La plupart des militaires venus pour l’occasion effectuaient leur premier séjour en métropole et leur plus grande surprise était de constater que le soleil se couche si tard. Ces questions climatiques étaient aussi présentes à la mémoire du secrétaire d’état qui s’émouvait du choc que les soldats calédoniens avaient du ressentir dans les tranchées hivernales de la guerre de 14-18.
Son discours reflétait l’admiration pour ceux qui ont œuvré à la grandeur de la France et qui sont nos ancêtres. Les combattants de territoires ont souvent été les premiers à prendre le maquis, après des voyages extraordinaires. Aucun autre formule que « simplement merci » ne lui semblait pouvoir être dite.
Au cours de la visite, Marc Laffineur avait eu un petit mot pour chacun des militaires présents, acceptant volontiers en soirée d’être photographié à leurs cotés. Un honneur auquel ils étaient légitimement sensibles mais qui est sans comparaison avec celui d’avoir été choisi pour défiler sur les Champs Élysées le 14 juillet.
Le portrait de Louis XIV, roi de France a été réalisé en 1701 par le peintre français Hyacinthe Rigaud trône dans le Salon d'honneur.
L'endroit n'est pas ouvert au public mais il faudra profiter de la visite de l'exposition (en accès libre) pour détailler les chars et les canons qui sont exposés en permanence dans les lieux.
Combattants des Outre-mer du 8 juillet au 9 octobre 2011Le bâtiment abrite le très intéressant Musée des armées dont je recommande la visite. Armures, uniformes, matériel de chirurgie (les progrès sanitaires sont hélas bien redevables aux combats, offrant une population prête à toutes les expérimentations ...)Je suis venue aujourd'hui pour découvrir, sur les colonnes de la cour d’honneur, une exposition de photographies, intitulée Combattants des Outre-mer, et réalisée par l'ECPAD. Les clichés sont issus des archives du ministère de la Défense et c'est Marc Laffineur, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants qui l'a inaugurée en présence de représentants d’unités basées en Outre-mer (choisis parmi les plus méritants) et invitées à défiler sur les Champs-Elysées pour le 14 juillet prochain.
Cette exposition, conçue dans le cadre de l'année des Outre-mer, rend honneur à l’engagement des dizaines de milliers de combattants français issus des territoires extra-métropolitains, des îles du Pacifique, de Nouvelle-Calédonie, Guyane, Saint-Pierre-et-Miquelon, Antilles, ou encore de la Réunion.
A quelques jours du fameux défilé, il n’est sans doute pas inutile de rappeler la contribution de ces régions dans les conflits. Rien n’est plus fort qu’une photo pour témoigner de l’engagement des "poilus martiniquais" dans la première Guerre Mondiale. Et rappeler leur présence sur le champ des opérations militaires extérieures contemporaines, par exemple le Kosovo ou plus récemment l’Afghanistan.
L’exposition ne prétend pas à l’exhaustivité au travers d’une trentaine de photos. On se souviendra ou on apprendra que Roland Garros était un aviateur né à la réunion en 1888. On remarquera que tous les évènements ne sont pas strictement des opérations dangereuses, comme ces soldats polynésiens de la FINUL dansant le haka devant leur ministre le 31 décembre 2006 à Dayr Kifa, au Liban.Et cette photo prise au régiment d’infanterie de la marine du Pacifique de Polynésie française permettra de retenir que le personnel féminin prend une part active dans les opérations militaires.
J’ai compté 5 femmes en uniforme parmi les soldats ultra-marins présents lors de cette inauguration. Elles appartiennent à l’unité du SMA, Service militaire adapté, dont c’est le cinquantenaire en 2011, et qui dispense une formation humaine, comportementale, scolaire et professionnelle à des jeunes ultramarins en difficulté pour une période de 1 à 5 ans, sur la base d’un engagement volontaire. Le caporal Laborde est de celles là. Elle termine son SMA et a déjà trouvé un emploi d’éducatrice à la Réunion.
La plupart des militaires venus pour l’occasion effectuaient leur premier séjour en métropole et leur plus grande surprise était de constater que le soleil se couche si tard. Ces questions climatiques étaient aussi présentes à la mémoire du secrétaire d’état qui s’émouvait du choc que les soldats calédoniens avaient du ressentir dans les tranchées hivernales de la guerre de 14-18.
Son discours reflétait l’admiration pour ceux qui ont œuvré à la grandeur de la France et qui sont nos ancêtres. Les combattants de territoires ont souvent été les premiers à prendre le maquis, après des voyages extraordinaires. Aucun autre formule que « simplement merci » ne lui semblait pouvoir être dite.
Au cours de la visite, Marc Laffineur avait eu un petit mot pour chacun des militaires présents, acceptant volontiers en soirée d’être photographié à leurs cotés. Un honneur auquel ils étaient légitimement sensibles mais qui est sans comparaison avec celui d’avoir été choisi pour défiler sur les Champs Élysées le 14 juillet.
Le portrait de Louis XIV, roi de France a été réalisé en 1701 par le peintre français Hyacinthe Rigaud trône dans le Salon d'honneur.
L'endroit n'est pas ouvert au public mais il faudra profiter de la visite de l'exposition (en accès libre) pour détailler les chars et les canons qui sont exposés en permanence dans les lieux.
Hôtel national des Invalides – Cour d’honneur- 129 rue de Grenelle, 75007 Paris - Entrée libre
Pour revoir les photos d'une précédente exposition de l'ECPAD, cliquer ici
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