La quatrième de couverture présente parfaitement la situation :
Ah, le cap des soixante ans ! Les joies de l’oisiveté, la peur du vide, les petits égarements et les grandes découvertes. Comme l’adolescence est facétieuse à cet âge…Un premier roman est forcément une surprise pour le lecteur. Celle-ci est de taille. Le portrait de la communauté des retraités sonne si juste qu'on a du mal à accepter que l'auteure soit une si jeune femme. On ne peut pas penser que ce soit autobiographique pour un sou et pourtant on jurerait que les aventures ont été vécues de l'intérieur. C'est à cette qualité qu'on reconnait un écrivain.
Caroline peut désormais vivre à plein temps pour elle et sa famille, savourer sa liberté nouvelle. Mais il n’est pas si simple de se réinventer... Lorsque, pour son anniversaire, elle reçoit une inscription à un club de loisirs pour seniors, elle sait, au fond d’elle, que c’est le début de la fin.
Caroline craque et choisit une autre voie, plus périlleuse, plus drôle, plus sensuelle et surtout, moins conformiste !
Comédie de mœurs, portrait tendre et désopilant d’une femme ni vieille ni indigne, Une jeune fille aux cheveux blancs est aussi une satire aiguë sur la retraite.
Je comprends mieux qu'elle soit déjà en train d'écrire un second roman. Et j'espère qu'il y aura une suite au premier parce que ce personnage de Caroline est si attachant qu'on aimerait la suivre encore un peu.
Partez en vacances avec Une jeune fille aux cheveux blancs. Elle vous distraira aussi bien qu'un roman de Katherine Pancol, c'est peu dire ...
Et puis si vous voulez prolonger sur le même thème, mais version noire cette fois, vous lirez en frémissant la Lune captive dans un oeil mort du regretté Pascal Garnier, aux éditions Zulma, en 2009.
Fanny Chesnel - Une jeune fille aux cheveux blancs - Albin Michel, février 2011
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