Traditionnellement on la fait frémir à l'eau bouillante avec un chou et des pommes de terre. et puis on la sert avec de la cancoillotte, autre spécialité de Franche-Comté.
On reconnait la vraie Morteau à son label, à la petite médaille métallique dont la cordelette est sertie et aussi au morceau de bois qui ferme le bout.
J'avais ramené de mes vacances dans la région quatre saucisses de la maison Grésard, où elles sont encore fabriquées à l'ancienne, à partir de bêtes soigneusement sélectionnées, dans une filière courte. Je n'allais pas les manger toutes cuisinées de la même manière.
Je me suis aperçue qu'on pouvait, une fois la saucisse cuite, la découper en grosses rondelles, faire roussir celles-ci à la poêle et les disposer sur une salade un peu comme on aurait procédé avec des lardons et du pissenlit.
Une autre fois j'ai en quelque sorte revisité le couscous en substituant du quinoa à la semoule, et la Morteau à la merguez. Une poignée d'olives vertes a donné un petit goût exotique. En cuisine, il faut savoir oser, surtout avec des produits qu'on enferme dans des modes de présentaion ultra classiques.
2 commentaires:
Je n'ai jamais pensé à manger de la cancoillote avec de la saucisse de morteau. J'aime beaucoup cette idée car je suis fan des deux alors les associer ça serait le top.
Et dans la région on la fait au moins tiédir ... la cancoillotte. Bon appétit alors !
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