Vous avez raté Victor Hugo, mon amour au théâtre. C'est vraiment bête parce que c'était, cela reste, une superbe histoire et je nous souhaite pour 2011 que la pièce sera diffusée à la télévision. Dans l'immédiat je ne serai pas rancunière et je vais vous donner une autre carte, cinématographique cette fois, avec Conversation(s) avec une femme.
Sous le titre original Conversations with Other Women, réalisé par Hans Canosa en 2004, le film est passé à la vitesse d'un éclair sur les grands écrans. Helena Bonham Carter et Aaron Eckhart y composent un couple mythique, digne de In the mood for love, c'est peu dire.
Pour impliquer émotionnellement le spectateur le réalisateur a eu recours au procédé du double écran dit principe du split screen qui consiste à diviser le cadre en plusieurs parties (ici, deux) pour présenter une image formée de plusieurs éléments. D'habitude c'est sur les génériques qu'on a recours à cette astuce pour en montrer le plus possible dans un minimum de secondes. Par exemple dans l'Affaire Thomas Crown, dans la version de 1969.
Ce qui est nouveau c'est que Canosa a construit la totalité du film sur ce principe qui permet de doubler en permanence le point de vue. Le spectateur entend les dialogues et suit les réactions des deux personnages en parallèle. Il est dans la peau de l'un et de l'autre. Il vit à la fois leur présent et leurs souvenirs.
Partager cette intimité était essentiel pour croire à cet amour finalement impossible et pourtant sincère et véritable. Conversation(s) avec une femme est une histoire d'amour inhabituelle et un film surprenant, tant sur le plan technique que sur celui de l'interprétation. On n'en sort pas sans émotion. Vous reconnaitrez sans doute qui chante la chanson. Elle n'était alors pas célèbre comme aujourd'hui et pour ce qui est de l'amour elle en connait un rayon ...
Sous le titre original Conversations with Other Women, réalisé par Hans Canosa en 2004, le film est passé à la vitesse d'un éclair sur les grands écrans. Helena Bonham Carter et Aaron Eckhart y composent un couple mythique, digne de In the mood for love, c'est peu dire.
Pour impliquer émotionnellement le spectateur le réalisateur a eu recours au procédé du double écran dit principe du split screen qui consiste à diviser le cadre en plusieurs parties (ici, deux) pour présenter une image formée de plusieurs éléments. D'habitude c'est sur les génériques qu'on a recours à cette astuce pour en montrer le plus possible dans un minimum de secondes. Par exemple dans l'Affaire Thomas Crown, dans la version de 1969.
Ce qui est nouveau c'est que Canosa a construit la totalité du film sur ce principe qui permet de doubler en permanence le point de vue. Le spectateur entend les dialogues et suit les réactions des deux personnages en parallèle. Il est dans la peau de l'un et de l'autre. Il vit à la fois leur présent et leurs souvenirs.
Partager cette intimité était essentiel pour croire à cet amour finalement impossible et pourtant sincère et véritable. Conversation(s) avec une femme est une histoire d'amour inhabituelle et un film surprenant, tant sur le plan technique que sur celui de l'interprétation. On n'en sort pas sans émotion. Vous reconnaitrez sans doute qui chante la chanson. Elle n'était alors pas célèbre comme aujourd'hui et pour ce qui est de l'amour elle en connait un rayon ...
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