Écrire ensemble se fait naturellement pour les frères d'Arvor qui en connaissent un rayon en matière d'aventures et de voyages.
Leur dernière production est l'illustration grand format de leur admiration pour celles et ceux qui ont concrétisé leurs ambitions. Bien sur il y a (peut-on le regretter ?) davantage de portraits masculins mais les héroïnes qui ont été sélectionnées méritent une mention spéciale.
Chaque chapitre est chapeauté d'une citation sur le thème du rêve. Celle d'Alexandra David-Néel est amère : c'est en rêve seulement que les êtres nous sont doux et qu'il est bon de les avoir près de nous ... Dans la vie réelle, ils sont les pierres aux angles aigus desquelles on se heurte et on se blesse.
La femme qui a révélé le Tibet aux occidentaux est née avec le goût des voyages. Elle ne s'est jamais lassée d'écrire pour relater ses périples. Elle a été interprétée cette année au théâtre par l'époustouflante Hélène Vincent.
L'exploratrice se refusait à accepter la défaite comme définitive, point commun avec Ella Maillart ou Isabella Bird qui ne se sentait bien qu'à cheval sur les volcans hawaiens ou dans les Rocheuses. Elle a rapporté de ses voyages en Asie des photographies qui lui ont valu d'être la première femme élue à la Royal Geographic Society. A plus de 70 ans elle arpentait toujours les contrées lointaines sans être freinée par les tempêtes ou les émeutes. Ce qui est un exploit aujourd'hui l'était a fortiori dans les années 1890 !
Isabelle Eberhardt a des motivations différentes. Ses voyages obéissent à une autre logique. L'errance est une forme de quête des origines. C'est le Maghreb qui l'attire et l'apaise.
Surnommée la dame de la mer, Anita Conti est elle-même sur et dans les océans. Elle a travaillé avec le commandant Cousteau, prônant le développement durable bien avant qu'on lui donne ce terme là : nous sommes les gérants de terres et d'eaux qui devront nourrir les foules de l'avenir.
Toutes les personnalités choisies conjuguent le rêve à leur manière, souvent dans un engagement qui à lui seul provoque l'admiration. L'emploi d'une abondante iconographie d'archives ajoute de la vie aux textes qui s'appuient sur de nombreuses citations.
Un livre facile d'accès qui à lui seul nous fait voyager et qui a sa place au pied du sapin pour celui qui n'ose pas bouger comme pour le baroudeur invétéré.
Jusqu'au bout de leurs rêves d'Olivier et Patrick Poivre d'Arvor
Editions Place des Victoires (octobre 2010) 242 pages
Leur dernière production est l'illustration grand format de leur admiration pour celles et ceux qui ont concrétisé leurs ambitions. Bien sur il y a (peut-on le regretter ?) davantage de portraits masculins mais les héroïnes qui ont été sélectionnées méritent une mention spéciale.
Chaque chapitre est chapeauté d'une citation sur le thème du rêve. Celle d'Alexandra David-Néel est amère : c'est en rêve seulement que les êtres nous sont doux et qu'il est bon de les avoir près de nous ... Dans la vie réelle, ils sont les pierres aux angles aigus desquelles on se heurte et on se blesse.
La femme qui a révélé le Tibet aux occidentaux est née avec le goût des voyages. Elle ne s'est jamais lassée d'écrire pour relater ses périples. Elle a été interprétée cette année au théâtre par l'époustouflante Hélène Vincent.
L'exploratrice se refusait à accepter la défaite comme définitive, point commun avec Ella Maillart ou Isabella Bird qui ne se sentait bien qu'à cheval sur les volcans hawaiens ou dans les Rocheuses. Elle a rapporté de ses voyages en Asie des photographies qui lui ont valu d'être la première femme élue à la Royal Geographic Society. A plus de 70 ans elle arpentait toujours les contrées lointaines sans être freinée par les tempêtes ou les émeutes. Ce qui est un exploit aujourd'hui l'était a fortiori dans les années 1890 !
Isabelle Eberhardt a des motivations différentes. Ses voyages obéissent à une autre logique. L'errance est une forme de quête des origines. C'est le Maghreb qui l'attire et l'apaise.
Surnommée la dame de la mer, Anita Conti est elle-même sur et dans les océans. Elle a travaillé avec le commandant Cousteau, prônant le développement durable bien avant qu'on lui donne ce terme là : nous sommes les gérants de terres et d'eaux qui devront nourrir les foules de l'avenir.
Toutes les personnalités choisies conjuguent le rêve à leur manière, souvent dans un engagement qui à lui seul provoque l'admiration. L'emploi d'une abondante iconographie d'archives ajoute de la vie aux textes qui s'appuient sur de nombreuses citations.
Un livre facile d'accès qui à lui seul nous fait voyager et qui a sa place au pied du sapin pour celui qui n'ose pas bouger comme pour le baroudeur invétéré.
Jusqu'au bout de leurs rêves d'Olivier et Patrick Poivre d'Arvor
Editions Place des Victoires (octobre 2010) 242 pages
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