S'il ne figurait pas dans la sélection de la médiathèque du Plessis-Robinson (92) pour le Prix du roman 2011 je n'aurais probablement jamais été tentée par ce livre parce que je n'ai pas aimé Alabama Song quand bien même il a été couronné par l'Académie Goncourt en 2007. La plume de Gilles Leroy me fait l'effet d'une craie sur un tableau.
Venant de refermer avec force regret la Couleur des sentiments je restais dans la région en ouvrant Zola Jackson.
Ce n'est pas qu'il puise son inspiration dans sa vie ou celle des autres qui me dérange. Ce n'est pas la dimension historique. C'est peut-être trop court, trop noir avec une fin heureuse totalement prévisible bien que tirée par les cheveux. Un roman qui n'apporte aucune surprise ne mérite pas l'enthousiasme. Il me faut de la surprise, une écriture qui ait de la densité et une histoire qui comporte cette part d'universalité qui fait qu'on se sent concerné. D'autres auront peut-être été davantage secoués par cet ouragan là ...
Pour en savoir plus sur le Prix robinsonnais lire le billet de juin 2010.
Liste des livres en compétition prochainement sur le site de la ville.
Venant de refermer avec force regret la Couleur des sentiments je restais dans la région en ouvrant Zola Jackson.
Août 2005, delta du Mississippi : l'ouragan Katrina s'abat sur la Nouvelle-Orléans. Les digues cèdent au lac Ponchartrain et les quartiers modestes sont engloutis. La catastrophe touche de plein fouet la communauté noire. Tandis que ses voisins attendent les secours qui mettront des jours à arriver, l'institutrice Zola Jackson s'organise chez elle pour sa survie. L'eau continue de monter, inexorablement. Depuis le ciel, les hélicoptères des télévisions filment la mort en direct. Réfugiée dans le grenier avec sa chienne Lady, Zola n'a peut-être pas dit son dernier mot.Tout est presque dit dans ce résumé imprimé sur la quatrième de couverture. Après Emmanuel Carrère qui romance le tsunami de 2004 Gille Leroy s'empare de l'ouragan Katrina. Je ne m'explique pas ma réaction mais je trouve qu'il y a un certain voyeurisme à faire feu de ce bois là.
Ce n'est pas qu'il puise son inspiration dans sa vie ou celle des autres qui me dérange. Ce n'est pas la dimension historique. C'est peut-être trop court, trop noir avec une fin heureuse totalement prévisible bien que tirée par les cheveux. Un roman qui n'apporte aucune surprise ne mérite pas l'enthousiasme. Il me faut de la surprise, une écriture qui ait de la densité et une histoire qui comporte cette part d'universalité qui fait qu'on se sent concerné. D'autres auront peut-être été davantage secoués par cet ouragan là ...
Pour en savoir plus sur le Prix robinsonnais lire le billet de juin 2010.
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2 commentaires:
J'ai lu beaucoup d'avis positifs sur ce livre et je crois que ton billet est le premier franchement négatif que je lis. Vive la diversité des lectrices! J'ai Alabama Song dans ma PAL et bon, on verra bien.
Je suis bien persuadée que l'ordre dans lequel on lit les livres y est pour quelque chose dans notre appréciation, sans compter notre humeur du moment.
C'est pourquoi il m'arrive d'arrêter et de reprendre plus tard. Pour celui là ce n'était pas possible parce qu'il est dans une sélection ... C'est un marathon (sympathique) de lecture. Et qui dit Prix dit choix. Il est en compétition avec la Couleur des sentiments, pas de chance pour lui ...
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