On pourrait peut-être lier cet article au film La bonne épouse en raison du thème transversal de la soirée, l’égalité homme femme. Sachant qu'au rythme actuel de nos progrès, ou de nos avancées, il faudrait 257 années pour atteindre cet objectif, il est donc nécessaire d'unir nos forces.
Il faut savoir qu’il n’y a aucun pays au monde où cette égalité est une réalité. Or on ne peut pas avancer si on ne dispose pas d’activistes.
A cet égard, l'Ecole des loisirs, qui a dû repousser déjà une fois la soirée de présentation des nouveautés pour cause de grève des transports, avait invité le lundi 9 mars plusieurs auteurs ainsi que des enfants qui ont pris la parole pour dire combien ces nouveaux romans les avaient touchés.
Mira, 13 ans collégienne de classe de cinquième, nous a parlé avec un esprit d’analyse précis de la biographie que Sophie Dodeller consacre à Sophie Germain, la femme cachée des mathématiques qui a dû à la fin du XVII° siècle utiliser un nom d’homme pour faire connaître ses découvertes. C'est bien dommage car beaucoup de ses découvertes auraient pu faire gagner 30 ans de recherche si elle avait été écoutée. Voilà malgré tou un modèle à suivre pour décider les jeunes filles à s'engager dans les filières scientifiques.
Toutes les femmes auteures de roman présentes ce soir (et Eric Pessan ne les contredira pas sur ce point) s'accorderont sur le fait que la colère est un super moteur d’écriture.
Alice Parriat a écrit Des yeux de loup dans un style qualifié d'envoûtant. On y apprend beaucoup sur la nature, la forêt, les animaux. On y traite aussi la notion de harcèlement scolaire.
La figure féminine dans la littérature jeunesse est aussi abordée dans le livre Au nom de Catherine, qui est la suite de La guerre de Catherine, écrit par Julia Billet, vosgienne, professeure des Beaux-Arts à Épinal. Elle a eu en 2018 le Prix jeunesse pour l’adaptation d’une bande dessinée à Angoulême. L’héroïne veux devenir photographe–reporter. L'auteure écrit pour mettre en lumière l'injustice mais elle précise qu'elle aimerait ne plus avoir besoin d’être féministe.
Estelle Sarah Bulle, l’auteure de Là où les chiens, dont elle nous assure qu’il n’est pas du tout autobiographique, publie sa première publication jeunesse, intitulée Les fantômes d’Issa. C’est l’histoire d’une adolescente hantée depuis quatre ans par une culpabilité féroce et on s'interrogera longtemps avant de savoir si elle a commis un crime. Je suis touchée par l’injustice donc je suis féministe de fait, dira Estelle.
Cécile Roumiguière était présente elle aussi pour parler des Filles de la Walïlü qui se déroule sur une presqu'ile d'où partent les hommes dès qu'ils en ont l'âge tandis que les femmes exercent tous les métiers et sont libres de vivre les amours qu'elles désirent.
Egalement Eric Pessan, qui a déjà publié une trentaine d’écrits jeunesse comme adulte, roman comme théâtre. Il travaille toujours avec des sources documentaires et des témoignages. Dans Tenir debout dans la nuit il raconte la déambulation nocturne d'une jeune fille paumée dans Manhattan. Sa honte de s’être laissée piéger en n’ayant rien vu venir. Cet homme se définit comme un auteur humaniste (en général) : J’écris, avec mes valeurs, des fictions qui se passent dans le monde que nous partageons tous.
Il aborde pour la première fois la violence sexuelle dans un roman pour adolescents. Je vous recommande tous ses romans, dont j'ai chroniqué une bonne part. Le dernier sera bientôt dans les prochains articles.
A cet égard, l'Ecole des loisirs, qui a dû repousser déjà une fois la soirée de présentation des nouveautés pour cause de grève des transports, avait invité le lundi 9 mars plusieurs auteurs ainsi que des enfants qui ont pris la parole pour dire combien ces nouveaux romans les avaient touchés.
Mira, 13 ans collégienne de classe de cinquième, nous a parlé avec un esprit d’analyse précis de la biographie que Sophie Dodeller consacre à Sophie Germain, la femme cachée des mathématiques qui a dû à la fin du XVII° siècle utiliser un nom d’homme pour faire connaître ses découvertes. C'est bien dommage car beaucoup de ses découvertes auraient pu faire gagner 30 ans de recherche si elle avait été écoutée. Voilà malgré tou un modèle à suivre pour décider les jeunes filles à s'engager dans les filières scientifiques.
Toutes les femmes auteures de roman présentes ce soir (et Eric Pessan ne les contredira pas sur ce point) s'accorderont sur le fait que la colère est un super moteur d’écriture.
Alice Parriat a écrit Des yeux de loup dans un style qualifié d'envoûtant. On y apprend beaucoup sur la nature, la forêt, les animaux. On y traite aussi la notion de harcèlement scolaire.
La figure féminine dans la littérature jeunesse est aussi abordée dans le livre Au nom de Catherine, qui est la suite de La guerre de Catherine, écrit par Julia Billet, vosgienne, professeure des Beaux-Arts à Épinal. Elle a eu en 2018 le Prix jeunesse pour l’adaptation d’une bande dessinée à Angoulême. L’héroïne veux devenir photographe–reporter. L'auteure écrit pour mettre en lumière l'injustice mais elle précise qu'elle aimerait ne plus avoir besoin d’être féministe.
Estelle Sarah Bulle, l’auteure de Là où les chiens, dont elle nous assure qu’il n’est pas du tout autobiographique, publie sa première publication jeunesse, intitulée Les fantômes d’Issa. C’est l’histoire d’une adolescente hantée depuis quatre ans par une culpabilité féroce et on s'interrogera longtemps avant de savoir si elle a commis un crime. Je suis touchée par l’injustice donc je suis féministe de fait, dira Estelle.
Cécile Roumiguière était présente elle aussi pour parler des Filles de la Walïlü qui se déroule sur une presqu'ile d'où partent les hommes dès qu'ils en ont l'âge tandis que les femmes exercent tous les métiers et sont libres de vivre les amours qu'elles désirent.
Egalement Eric Pessan, qui a déjà publié une trentaine d’écrits jeunesse comme adulte, roman comme théâtre. Il travaille toujours avec des sources documentaires et des témoignages. Dans Tenir debout dans la nuit il raconte la déambulation nocturne d'une jeune fille paumée dans Manhattan. Sa honte de s’être laissée piéger en n’ayant rien vu venir. Cet homme se définit comme un auteur humaniste (en général) : J’écris, avec mes valeurs, des fictions qui se passent dans le monde que nous partageons tous.
Il aborde pour la première fois la violence sexuelle dans un roman pour adolescents. Je vous recommande tous ses romans, dont j'ai chroniqué une bonne part. Le dernier sera bientôt dans les prochains articles.
Sophie Germain, la femme cachée des mathématiques de Sophie Dodeller, Médium, février 2020
Des yeux de loup de Alice Parriat, Médium +, janvier 2020
Au nom de Catherine de Julia Billet, Médium +, avril 2020
Les fantômes d’Issa d'Estelle Sarah Bulle, Médium, janvier 2020
Les Filles de la Walïlü de Cécile Roumiguière, Médium +, février 2020
Tenir debout dans la nuit d’Éric Pessan, Médium +, mars 2020
Cette soirée en compagnie des auteurs de l’Ecole des loisirs aura été ma dernière escapade avant le confinement.
Je voudrais signaler que l'Ecole des loisirs annonce depuis le 19 mars sur la page d'accueil de son site des activités, des jeux, des lectures renouvelés chaque jour à 9 heures pour accompagner les parents et les aider à animer les journées des enfants. Les auteurs et autrices créent des activités inédites et je tiens à leur rendre hommage. Vous pourrez ainsi passer une journée avec Frédéric Stehr, Claude Ponti, Alan Mets ... Soledad Bravi et tant d'autres.
Ce n'est pas une raison pour oublier les grands classiques comme Leo Lionni, Claude Boujon, Tomi Ungerer, Maurice Sendak ..., hélas disparus mais dont les livres, eux, subsistent et sont toujours aussi forts. Je signale d'ailleurs que toute l'offre digitale de l'Ecole des loisirs est également disponible sur leur boutique VOD : 80 albums filmés à regarder sur petit et grand écran, en ligne ou hors ligne, plus de 200 romans au format ePub, et 40 livres audio chapitrés disponibles en téléchargement pour une écoute nomade et sans contrainte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire