Décidément l'année 2016 est favorable à Fabrice Luchini qui, après un Molière d'honneur, reçoit ce soir le Prix de La Coupole (ancien prix Le Vaudeville) qui consacre un roman (récit ou recueil de nouvelles) français faisant preuve d’esprit.
Avec un tel critère il était prévisible que Fabrice Luchini rejoigne le palmarès un jour et séduise le jury composé de onze journalistes représentant les multiples facettes de la presse nationale : François Armanet (président), Bayon, Sylvain Bourmeau, Clara Dupont-Monod, Alix Girod de L’Ain, Marc Lambron, Aude Lancelin, Gilles Martin-Chauffier, Fabienne Pascaud, Bertrand de Saint-Vincent (secrétaire Général) et Pierre Vavasseur.
Avec un tel critère il était prévisible que Fabrice Luchini rejoigne le palmarès un jour et séduise le jury composé de onze journalistes représentant les multiples facettes de la presse nationale : François Armanet (président), Bayon, Sylvain Bourmeau, Clara Dupont-Monod, Alix Girod de L’Ain, Marc Lambron, Aude Lancelin, Gilles Martin-Chauffier, Fabienne Pascaud, Bertrand de Saint-Vincent (secrétaire Général) et Pierre Vavasseur.
Parmi les compétiteurs il y avait des auteurs renommés comme Annie Ernaux (pour Mémoire de fille chez Gallimard) ou des célébrités comme Michel Polnareff (pour Spèrme chez Plon).
Comme il est au théâtre en ce moment, Fabrice Luchini n'est pas arrivé de bonne heure mais il a été égal à lui-même en multipliant les anecdotes à l'encontre de François Armanet (Président du prix de La Coupole, à gauche sur la photo ci-dessous) ... de Bertrand de Saint-Vincent ...
... comme de Dominique Issermann à qui l'on doit le cliché de la couverture du livre, effectué fraternellement nous confia-t-il.
Il ne peut se retenir de raconter une gaffe de Jean Daniel, incapable de rattraper une erreur, piquant du nez dans son assiette et se trouvant en situation de "coma social". Aucun doute que Fabrice Luchini a le sens de la formule comme son maitre Sacha Guitry que l'on paraphraserait volontiers alors qu'il évoquait Mozart : Quand on a entendu du Luchini, le silence qui suit est encore du Luchini ...
Il ne peut se retenir de raconter une gaffe de Jean Daniel, incapable de rattraper une erreur, piquant du nez dans son assiette et se trouvant en situation de "coma social". Aucun doute que Fabrice Luchini a le sens de la formule comme son maitre Sacha Guitry que l'on paraphraserait volontiers alors qu'il évoquait Mozart : Quand on a entendu du Luchini, le silence qui suit est encore du Luchini ...
C'est Vincent Lemaître, Directeur général du groupe Flo, qui a eu l'honneur de remettre ce prix qui est doté de 5 000 € sous forme de chèque qui "ira directement au PS" a déclaré Fabrice Luchini avec humour ou ironie, difficile de se prononcer tant il est maitre dans l'art du second degré.
Il donne envie de le suivre et de faire nous aussi nos commentaires proustiens à propos de telle ou telle attitude ... en le voyant donner à manger à un petit chien par exemple mais ce ne serait pas charitable. Il a beau être asssaillé, il a su être disponible quelques instants pour échanger un mot avec chacun.
Sous titré ça a débuté comme ça ..., son livre prend la forme d'une sorte d'autobiographie, écrite sur suggestion de l'éditrice Maxime Catroux de le voir raconter chez Flammarion sa vie. Il raconte, mais dans le désordre chronologique pour mieux insister sur les épisodes qui lui semblent essentiels. Et surtout il invoque très vite La Fontaine, Molière, Céline, Barthes et Proust.
Son livre a d'autres mérites. Surtout celui de poser des jalons de réflexion sur mille et une petites choses auxquelles on ne prête sans doute pas suffisamment attention comme la moquette dans les montées d'escalier (p. 208). Et la fonction d'un vrai critique, d'objectiver le travail du comédien et pas de dire simplement qu'il aime ou pas.
Il dit lui-même de son travail d'écriture qu'il est modeste et artisanal, qu'il n'aurait jamais pensé être récompensé pour "ça", ce qui ne l'empêcha pas d'être particulièrement ému.
Après Justine Lévy (Rien de grave en 2004), Frédéric Mitterrand (La mauvaise vie en 2005), Pierre Bergé (Lettres à Yves en 2010), Virginie Despentes (Vernon Subutex I en 2015), pour n'en citer que quelques-uns, c'est au tour de Fabrice Luchini d'être mis à l’honneur au sein de la célèbre brasserie pendant un an.
La Coupole
102 bd de Montparnasse - 75014 Paris
01.53.91.20.53.
Les photos qui ne sont pas logotypées A bride abattue sont de Philippe Schaff
Son livre a d'autres mérites. Surtout celui de poser des jalons de réflexion sur mille et une petites choses auxquelles on ne prête sans doute pas suffisamment attention comme la moquette dans les montées d'escalier (p. 208). Et la fonction d'un vrai critique, d'objectiver le travail du comédien et pas de dire simplement qu'il aime ou pas.
Il dit lui-même de son travail d'écriture qu'il est modeste et artisanal, qu'il n'aurait jamais pensé être récompensé pour "ça", ce qui ne l'empêcha pas d'être particulièrement ému.
La Coupole
102 bd de Montparnasse - 75014 Paris
01.53.91.20.53.
Les photos qui ne sont pas logotypées A bride abattue sont de Philippe Schaff
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