Blanc de Meudon est un évènement artistique en plein air ce week-end, concomitant à la Nuit blanche qui se déroule dans les milieux parisiens.
Si je pointais hier les difficultés de stationnement à Saint Quentin-en-Yvelines, ce sont cette fois des soucis de repérage qu'il fallait affronter et il serait bon que les organisateurs de manifestations réfléchissent en amont à ces questions s'ils veulent vraiment élargir les audiences. A moins qu'ils ne se satisfassent au fond de se retrouver "entre habitués".
Le site de la manifestation ne comportait pas de plan. Il n'y avait pas de fléchage aux alentours ... comme si les visiteurs étaient censés être tous des familiers, peut-être les amis des artistes au fond. Je connais en tout cas beaucoup de personnes qui ont renoncé à s'y rendre, ne parvenant pas à visualiser mentalement l'arrêt de l'autobus "Cimetière de Trivaux", lequel cimetière est immense, et s'alarmant de ne pas savoir ensuite dans quelle direction poursuivre.
J'avoue avoir renoncé samedi avec l'abondance de la pluie. Mais le soleil de cette après-midi m'a décidée. Le périple s'est soldé par deux heures de marche pour 10 minutes de visite éclair.
Entre temps j'ai traversé plusieurs massifs bois, suivi les allées désignées par les promeneurs comme censées conduire directement, oui, oui, vers l'étang de Meudon, rencontré des pêcheurs, assisté à des envols de canards.
J'ai appris qu'il y avait quatre pièces d'eau en enfilade. Et que le point de repère était ces insectes volants autour du rond-point conduisant au fameux étang mais qu'il ne fallait pas prendre l'allée derrière la pancarte de la manifestation.
Tout cela en voiture ne doit représenter que quelques minutes. L'égarement n'est jamais très long. A pied les distances se chiffrent en heures. Par chance la forêt me fut épargnée au retour, ce que je n'aurais pas aimé traverser la nuit étant tombée. Je suis vaillamment remontée par la grande route goudronnée, dépourvue de trottoir mais en toute sécurité ce jour là puisque la chaussée était interdite à la circulation automobile pour cause d'éboulement de terrain. Heureux hasard.
Il n'y avait plus de programme disponible à mon arrivée. Je fus renvoyée vers la tente d'accueil, laquelle était déserte. On se passera donc des renseignements sur les artistes et leurs oeuvres en passant d'un écran à l'autre, et vice versa, mais j'ai tout de même pris quelques photos qui témoignent de la variété des approches. Et ceux qui voudront savoir qui a fait quoi étudieront les informations en tous petits caractères sur le communiqué publié sur le site de l'opération.
Une invitation au petit blanc ... de Meudon même si les verres sont vides.Du land art, bien entendu
Un gisant
Une fresque presque blanche, réalisée avec différentes teintes de ce Blanc de Meudon qui est le point de départ de la manifestation.
Chaque panneau pouvait être acquis indépendamment des autres ... préparé par les artistes eux-mêmes, comme ici par Oliver Schneider (dont j'ai rendu compte de plusieurs expositions sur le blog) tentant mais il aurait fallu avoir un moyen de transport ...
Des supports qui jouent la transparenceLe noir invité lui aussi par contraste
Une femme fée qui accueille les voeux : faites que je retrouve mon chemin !
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