C'est toujours un plaisir d'aller au théâtre pour voir une comédie, surtout quand on en connait l'intrigue. Est-il nécessaire de résumer le sujet de Pygmalion, immortalisé au cinéma en 1957 sous le titre de My fair lady ?
George Bernard Shaw (Prix Nobel de Littérature en 1925) écrivit en 1914 la métamorphose d'Eliza Doolittle, petite marchande des rues londonienne qu'un célèbre professeur de phonétique prend le pari de transformer en duchesse en modifiant sa façon de parler.
C'est en Angleterre une pièce quasi mythique très souvent montée. Et Ned Grujica a décidé de modifier un peu le contexte pour déplacer l'intrigue dans les années 50 en la rapprochant du cinéma hollywoodien.
La double fenêtre qui occupe le fond de scène devient régulièrement la toile où est projeté un petit film tourné spécifiquement, en référence à ce qui se faisait à l'époque.
L'acte IV se conclut par un numéro chanté et dansé, absolument charmant qui se déroule aussi par effet de miroir sur la scène, sollicitant un des talents de Lorie Pester (Eliza Doolittle) qui est de savoir parfaitement danser ... et chanter bien sur puisque c'était son métier quand elle s'appelait simplement Lorie.
Le metteur en scène cherche à pointer que les apparences trompeuses, que derrière l'icône se cache la femme, derrière la star fabriquée palpite le coeur d'un être humain ... On pourrait dire que derrière la chanteuse se révèle une actrice même si le challenge est difficile quand on se souvient du talent d'Audrey Hepburn.
Après avoir été l'idole des jeunes au début des années 2000, Lorie Pester s'est lancée en tant que comédienne en 2007, d’abord à la télévision puis au cinéma avant de monter cette année sur les planches. Elle a aussi assurer plusieurs doublages. Elle est ainsi devenue la voix officielle française de La Fée Clochette.
Le spectacle s'ouvre et se clôture sur le clin d'oeil à l'univers technicolor du cinéma. C'est une récréation mais c'est aussi une réflexion sur la condition sociale et l'importance de l'éducation.
La jeune Eliza accepte la proposition de Mr Higgins (Benjamin Egner) non pas dans l'espoir d'une destinée aristocratique mais pour réaliser son rêve qui est de travailler chez un marchand de fleurs. La belle est loin d'être sotte et son honnêteté ne peut pas être mise en cause, ce qui finalement place le sujet sur une dimension philosophique : peut-on durablement modifier son destin ?
Le personnage de Mrs Pearce (Claire Mirande), la gouvernante du professeur, est savoureux par sa manière de lui donner des leçons ... de savoir-vivre, voire même de langage, avec notamment l'emploi du mot "foutre". Son jeu est excellent et elle mérite une mention particulière.
Les costumes de Virginie Houdinière fonctionnent à la perfection dans ce spectacle décidément très équilibré et joyeusement distrayant.
George Bernard Shaw (Prix Nobel de Littérature en 1925) écrivit en 1914 la métamorphose d'Eliza Doolittle, petite marchande des rues londonienne qu'un célèbre professeur de phonétique prend le pari de transformer en duchesse en modifiant sa façon de parler.
C'est en Angleterre une pièce quasi mythique très souvent montée. Et Ned Grujica a décidé de modifier un peu le contexte pour déplacer l'intrigue dans les années 50 en la rapprochant du cinéma hollywoodien.
La double fenêtre qui occupe le fond de scène devient régulièrement la toile où est projeté un petit film tourné spécifiquement, en référence à ce qui se faisait à l'époque.
L'acte IV se conclut par un numéro chanté et dansé, absolument charmant qui se déroule aussi par effet de miroir sur la scène, sollicitant un des talents de Lorie Pester (Eliza Doolittle) qui est de savoir parfaitement danser ... et chanter bien sur puisque c'était son métier quand elle s'appelait simplement Lorie.
Le metteur en scène cherche à pointer que les apparences trompeuses, que derrière l'icône se cache la femme, derrière la star fabriquée palpite le coeur d'un être humain ... On pourrait dire que derrière la chanteuse se révèle une actrice même si le challenge est difficile quand on se souvient du talent d'Audrey Hepburn.
Après avoir été l'idole des jeunes au début des années 2000, Lorie Pester s'est lancée en tant que comédienne en 2007, d’abord à la télévision puis au cinéma avant de monter cette année sur les planches. Elle a aussi assurer plusieurs doublages. Elle est ainsi devenue la voix officielle française de La Fée Clochette.
Le spectacle s'ouvre et se clôture sur le clin d'oeil à l'univers technicolor du cinéma. C'est une récréation mais c'est aussi une réflexion sur la condition sociale et l'importance de l'éducation.
La jeune Eliza accepte la proposition de Mr Higgins (Benjamin Egner) non pas dans l'espoir d'une destinée aristocratique mais pour réaliser son rêve qui est de travailler chez un marchand de fleurs. La belle est loin d'être sotte et son honnêteté ne peut pas être mise en cause, ce qui finalement place le sujet sur une dimension philosophique : peut-on durablement modifier son destin ?
Le personnage de Mrs Pearce (Claire Mirande), la gouvernante du professeur, est savoureux par sa manière de lui donner des leçons ... de savoir-vivre, voire même de langage, avec notamment l'emploi du mot "foutre". Son jeu est excellent et elle mérite une mention particulière.
Les costumes de Virginie Houdinière fonctionnent à la perfection dans ce spectacle décidément très équilibré et joyeusement distrayant.
Pygmalion de George Bernard Shaw
Traduction et adaptation : Stéphane Laporte
Mise en scène de Ned Grujic
Avec Lorie Pester, Sonia Vollereaux, Benjamin Egner, Jean-Marie Lecoq, Philippe Colin, Claire Mirande, Emmanuel Suarez et Cécile Beaudoux.
Au Théâtre 14
20 avenue Marc Sangnier, 75014 Paris, 01 45 45 49 77
Du 12 janvier au 27 février 2016
mardi, vendredi et samedi à 20h30
mercredi et jeudi à 19h00, matinée samedi à 16h00
Avant une tournée ensuite dans toute la France
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