C.J. Cooper rédige, dans la "vraie" vie, des discours ministériels et des publications pour le Gouvernement britannique. Cette femme a sans doute souhaité s'évader de ses fonctions habituelles en écrivant ce premier roman et en choisissant le genre thriller psychologique.
Si Fermez les yeux est, de mon point de vue, parfois maladroit, c'est malgré tout un livre qui signe le (beau) début d'une nouvelle carrière.
Si Fermez les yeux est, de mon point de vue, parfois maladroit, c'est malgré tout un livre qui signe le (beau) début d'une nouvelle carrière.
Déterminée à combattre sa phobie de l'avion pour obtenir le poste dont elle rêve, Sara décide de recourir à l'hypnose, sous la conduite du fascinant docteur Stephen Devane. Au fil des séances, la jeune femme est victime d'hallucinations, chaque fois plus terrifiantes... Elle va se lancer dans une quête d'identité effrénée, à ses risques et périls.
Ce que l'auteur réussit avec déjà une grande maitrise, c'est à induire des conclusions dans le cerveau du lecteur. Avec par exemple une petite phrase comme : Il y avait quelque chose. Un truc. Je l'aurais juré. (p. 68)
On échafaude, et je n'ai pas échappé à la règle, tout en me méfiant de mes intuitions puisqu'on me promettait en quatrième de couverture une "révélation finale, totalement inattendue".
L'écriture est extrêmement vivante. C.J. Cooper a choisi de faire parler tous les protagonistes de l'affaire à la première personne. Chacun répond aux questions d'un journaliste-écrivain imaginaire qui pourrait lui-même être le lecteur, ce qui justifie que les interrogations ne soient pas formellement exprimées.
Il sera question de faire la part du bien et du mal, surtout celle du mal, comme l'exprime Stephen qui, lui aussi, exerce un droit de parole (p. 408).
Sans jouer moi aussi au petit jeu des devinettes j'ajouterais que les aliments jouent un rôle déterminant et que j'ai été amusée de constater que l'auteur faisait référence à des coquelets façon Nigella Lawson (p. 86). C'est probablement la recette qui figure page 20 du livre que j'ai chroniqué en octobre 2012, et le plus amusant est que je constate à l'instant que j'ai fait presque le même plat il y a quelques jours alors que je n'avais pas rouvert le Nigella Express depuis, ce que je vais m'empresser de faire dès que j'aurais posté ce billet parce que cette cuisinière est vraiment unique et agréable à lire.
On échafaude, et je n'ai pas échappé à la règle, tout en me méfiant de mes intuitions puisqu'on me promettait en quatrième de couverture une "révélation finale, totalement inattendue".
L'écriture est extrêmement vivante. C.J. Cooper a choisi de faire parler tous les protagonistes de l'affaire à la première personne. Chacun répond aux questions d'un journaliste-écrivain imaginaire qui pourrait lui-même être le lecteur, ce qui justifie que les interrogations ne soient pas formellement exprimées.
Il sera question de faire la part du bien et du mal, surtout celle du mal, comme l'exprime Stephen qui, lui aussi, exerce un droit de parole (p. 408).
Sans jouer moi aussi au petit jeu des devinettes j'ajouterais que les aliments jouent un rôle déterminant et que j'ai été amusée de constater que l'auteur faisait référence à des coquelets façon Nigella Lawson (p. 86). C'est probablement la recette qui figure page 20 du livre que j'ai chroniqué en octobre 2012, et le plus amusant est que je constate à l'instant que j'ai fait presque le même plat il y a quelques jours alors que je n'avais pas rouvert le Nigella Express depuis, ce que je vais m'empresser de faire dès que j'aurais posté ce billet parce que cette cuisinière est vraiment unique et agréable à lire.
Fermez les yeux de C.J. Cooper chez Préludes, en librairie depuis le 10 février 2016
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