Je reçois des avis et des compliments de lecteurs que je garde pour moi parce que je n'ai pas pour habitude de braquer les projecteurs sur ma petite personne.
Il arrive qu'on me pose des questions auxquelles j'essaie de répondre dans la mesure du possible. Un certain Vincent me demanda ainsi un jour la recette des pancakes de Florence Servan-Schreiber à qui j'avais consacré un billet sur le petit déjeuner et la santé.
Cet article datait de 2013, ce qui prouve la vitalité des publications sur Internet. Je ne suis pas la bonne copine de Florence même si je l'ai rencontrée plusieurs fois et je ne détiens pas les archives de ses recettes. c'était me faire beaucoup d'honneur que le croire.
Néanmoins, et parce que Vincent me renvoya un second mail à quelques semaines d'intervalle, je suis allée piocher dans les documents que je conserve (je garde trop de choses mais la suite va prouver combien c'est utile) et j'ai remis la main sur l'enregistrement d'une émission de Cuisine+ qui avait été à l'origine du précédent billet.
Par chance pour Vincent la recette des pancakes était donnée à la fin. J'imagine qu'en ce soir de Mardi-gras elle pourrait intéresser d'autres lecteurs ou lectrices. La voici donc.
La première spécificité est que Florence recommande de la faire avec du babeurre, ce qui est assez facile à préparer soi-même. On prend 350 ml de lait entier que l'on verse dans un bocal assez haut et on ajoute un demi yaourt pour donner du moelleux à la préparation. On ajoute une cuillère à café de vinaigre ménager blanc. La chimie s'opère alors sans se voir à l'œil nu. Il n'y a ni bulles ni dégagement d'odeur. On ferme le bocal et on secoue. Le lait est devenu babeurre quasi instantanément.
On versera alors dans une jatte. On y cassera 2 œufs bio (ou encore mieux des oeufs de poules ayant mangé des graines de lin), 50 grammes de sucre rapadura parce que le sucre blanc raffiné n'est pas idéal pour la santé. Puis 250 grammes de farine semi complète, car la farine blanche est vidée de ses nutriments, 2 cuillères à soupe de levure et 6 cl d'huile de colza, laquelle a cette propriété particulière d'être équilibrée en Omega 3 et Oméga 6. Les derniers sont ceux qu'on mange de trop et les premiers pas assez. La pâte n'a pas besoin d'attente et après quelques pincées de sel on peut tout de suite l'utiliser.
On peut cuire les pancakes nature dans une poêle graissée au papier absorbant, sur un feu pas trop fort. La pâte se tient bien, coule peu mais on la versera en petite quantité parce que ces sortes de crêpes sont meilleures petites. On la retourne au moment où des petites bulles qui éclatent à la surface.
Florence conseille d'ajouter à la préparation un peu de banane pour apporter du potassium. Une banane en tout petits morceaux suffira. En saison on peut choisir myrtilles ou framboises, en tout cas des fruits qui n'éliminent pas beaucoup d'eau.
Quant aux "toppings", ce qui s'ajoute sur le dessus des pancakes encore brûlantes, et toujours pour engranger des omégas 3 qui évitent les dépressions et les vague à l'âme on privilégiera les amandes . Il parait qu'en en mangeant une douzaine par jour on évite le (mauvais) cholestérol. Les anti-oxydants seront apportés par des canneberges séchées. Pour la digestion, il faudrait des fibres avec la noix de coco. Le chocolat noir améliore la circulation du sang grâce à ses flavonides.
Avec la même recette de pâte, mais en ajoutant un peu d'huile de colza et un peu de sucre on peut cuire dans un gaufrier les waffles dont les américains raffolent. Dans ce cas on n'ajoutera aucun fruit.
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