Lundi dernier avait lieu la 9ème cérémonie des Globes de Cristal et j'ai publié alors mes premières impressions. Passons à la remise des trophées en gardant un regard de coulisses puisque j'ai eu la chance de m'y trouver.
Suivre une telle soirée sur son écran de télévision est sans rapport avec la situation dans laquelle je me trouvais. Vous avez, certes, bénéficié de plans rapprochés et sans doute de commentaires avisés alors que je n'avais pas ces éléments ... et ils sont précieux car beaucoup de personnalités ne ressemblent pas à l'image qu'on a d'elles. Ainsi la chorégraphe Mia Frye m'est apparue comme une mince adolescente de 16 ans et je n'ai pas pensé à immortaliser son arrivée.
Tout le monde n'a pas l'oeil d'un Rachid Bellak, mais vous me direz que c'est son métier. Le photographe des stars les connait toutes et il sera encore capable de faire un millier de photos au prochain festival de Cannes.
La fin du spectacle du Lido coïncidait, à quelques minutes près, avec le démarrage du direct, le temps de changer les lumières et de disposer quelques accessoires sur la scène. Les plateaux chargés de café circulent entre les tables. Les bras des caméras se déploient. Des lustres descendent des cintres. L'effervescence monte d'un cran sur le plateau. Nous serons bientôt fixé sur le palmarès. Pourtant un tiers des invités sont encore debout et certains fêtent la victoire par anticipation. Rachid se presse entre les uns et les autres à grandes enjambées saccadées. D'autres se prennent en photo tout seuls, en mode selfie.
Valérie Benaïm ouvre la cérémonie en faisant remarquer fièrement qu'elle aura descendu les marches du célèbre escalier. On la comprend parce qu'il doit être difficile à emprunter tant il est abrupt. Elle annonce que tout le monde a gagné, mais certains plus que d'autres en rappelant aux téléspectateurs que les Globes de Cristal représentent l'évènement le plus "classe" du moment.
Le président du jury est Guillaume Durand, avec lequel elle a fait ses premiers pas en matière de Prime Time à la télévision. Il ouvrit la soirée en la dédiant d'une certaine manière à Alain Resnais, dont l'ombre plane doublement : son dernier film est projeté dans la salle de cinéma adjacente et il habitait de l'autre coté de l'avenue des Champs-Elysées.
Une des particularités des Globes de Cristal est d'être des Prix décernés par les journalistes et ils furent 7500 à voter cette année. Leur nombre est en progression importante.
Le prix du meilleur Téléfilm ou série télévisée a été remis par Firmine Richard, un peu déçue de ne pas voir Famille d'accueil figurer au palmarès. Le trophée, nouveau, conçu par Natacha Mondon pour Daum fut remis à Tunnel, saison 1, de Dominik Moll et Ben Richards (Canal +)
Challengers :
Airnadette mise en scène de Pierre-François Martin – Laval (L’Olympia)
La Belle et la Bête mise en scène de Glenn Casale (Théâtre Mogador)
My Fair Lady d’Alan Jay Lerner , mise en scène de Robert Carsen (Théâtre du Chatelet)
Spamalot adaptation et mise en scène d’Eric Idle (Bobino)
Carla Bruni Little French songs (Universal)
Hollysiz My name is (East West)
Vanessa Paradis Love songs (Universal)
Zaz Recto Verso (E.M.I)
Elle fut très touchante, courbée au-dessus du micro comme une fleur, révélant que c'était la première fois de sa vie qu'elle gagnait quelque chose pour sa musique. Ce prix est magnifique, a-t-elle déclaré, parce qu'il vient des journalistes que je remercie pour leurs interviews. Elle ajouta : je voudrais bien dire merci. Je suis pas française (elle est allemande d'origine nigériane) mais je me suis sentie adoptée. Paris est comme une maison.
Bernadette Lafont dans Paulette
Emmanuelle Devos
Emmanuelle Seigner dans La Vénus à la fourrure
Sandrine Kiberlain dans 9 mois ferme
Valérie Benaïm ouvre la cérémonie en faisant remarquer fièrement qu'elle aura descendu les marches du célèbre escalier. On la comprend parce qu'il doit être difficile à emprunter tant il est abrupt. Elle annonce que tout le monde a gagné, mais certains plus que d'autres en rappelant aux téléspectateurs que les Globes de Cristal représentent l'évènement le plus "classe" du moment.
Le président du jury est Guillaume Durand, avec lequel elle a fait ses premiers pas en matière de Prime Time à la télévision. Il ouvrit la soirée en la dédiant d'une certaine manière à Alain Resnais, dont l'ombre plane doublement : son dernier film est projeté dans la salle de cinéma adjacente et il habitait de l'autre coté de l'avenue des Champs-Elysées.
Une des particularités des Globes de Cristal est d'être des Prix décernés par les journalistes et ils furent 7500 à voter cette année. Leur nombre est en progression importante.
Le prix du meilleur Téléfilm ou série télévisée a été remis par Firmine Richard, un peu déçue de ne pas voir Famille d'accueil figurer au palmarès. Le trophée, nouveau, conçu par Natacha Mondon pour Daum fut remis à Tunnel, saison 1, de Dominik Moll et Ben Richards (Canal +)
Challengers :
Fais pas ci, fais pas ça, saison 6, créée par Anne Giafferi et Thierry Bizot (France 2)
Falco, saison 1, créée par Clothilde Jamin (TF1)
Tout est bon dans le cochon, scénario et dialogues de Saida Jawad (France 3)
Un village français, saison 5, de Frédéric Krivine, Philippe Tribiot et Emmanuel Daucé (France 5)
La troupe Disco, d’Agnès Boury et Stéphane Laporte, mise en scène de Stéphane Jarny (Folies Bergères), offrira plus tard un intermède musical avec It's Raining Men des Weather Girls. Pour l'heure elle est récompensée en tant que Meilleure comédie musicale. La troupe généreuse et vocalement très douée poursuivra la tournée encore un an.
Challengers :Airnadette mise en scène de Pierre-François Martin – Laval (L’Olympia)
La Belle et la Bête mise en scène de Glenn Casale (Théâtre Mogador)
My Fair Lady d’Alan Jay Lerner , mise en scène de Robert Carsen (Théâtre du Chatelet)
Spamalot adaptation et mise en scène d’Eric Idle (Bobino)
Ayo a ensuite été appelée pour interpréter Who (issue de son dernier album Ticket to The World chez Mercury). Elle sembla fragile dans sa robe longue robe blanche ornée de fleurs au crochet. Elle s'accompagna à la guitare et le public la soutint en chantant who who who avec elle.
Il se trouva que plusieurs minutes plus tard elle fut couronnée Meilleure interprète féminine
Challengers :Carla Bruni Little French songs (Universal)
Hollysiz My name is (East West)
Vanessa Paradis Love songs (Universal)
Zaz Recto Verso (E.M.I)
Elle fut très touchante, courbée au-dessus du micro comme une fleur, révélant que c'était la première fois de sa vie qu'elle gagnait quelque chose pour sa musique. Ce prix est magnifique, a-t-elle déclaré, parce qu'il vient des journalistes que je remercie pour leurs interviews. Elle ajouta : je voudrais bien dire merci. Je suis pas française (elle est allemande d'origine nigériane) mais je me suis sentie adoptée. Paris est comme une maison.
Auparavant Gad Elmaleh, qui interprète Sans tambour au théâtre Marigny, fut sacré Meilleur one man show
Challengers :
Alex Lutz, Bérengère Krief, Muriel Robin et Olivier de Benoist
Il souligna que c'était la seule cérémonie qui récompensait les comiques en France, railla le trophée dont il reconnut néanmoins qu'il symbolisait le don, l'amour et la vie. Il repartit en compagnie de la remettante, Fauve Hautot en le portant autour du cou.
Meilleur créateur de mode : Isabel Marant, brillante, charmante, exquise, spécialiste d'une mode tendance chic et décontractée, déjà récompensée en 2009, ici à coté de Valérie Toranian, directrice de la rédaction de ELLE
Challengers :
Alexandre Vauthier, Jean Charles de Castelbajac, Maxime Simoens et Stefanie Renoma
Guillaume Durand remis un Globe d'honneur à l'artiste portraitiste français d'origine chinoise, Yann-Pei Ming.
Meilleur interprète masculin : Stromae Racine Carrée (Universal) sans surprise, qui nous fit un petit salut par caméra interposée.
Challengers :
Bernard Lavilliers Baron Samedi (Barclay)
Julien Doré Love (Colombia)
Vincent Delerme Les amants parallèles (Tôt ou tard)
Yodelice Square Eyes (Mercury)
Meilleure actrice, elle aussi absente car déjà en tournage de son nouveau film, Adèle Exarchopoulos dans La Vie d’Adèle
Challengers :Bernadette Lafont dans Paulette
Emmanuelle Devos
Emmanuelle Seigner dans La Vénus à la fourrure
Sandrine Kiberlain dans 9 mois ferme
Le collectif d'Unissons nos voix qui réunit plusieurs artistes féminines, sous l'égide de la ministre du droit des Femmes, monta sur scène pour chante contre la violence faite aux femmes.
C'est Muriel Mayette, l'administratrice de la Comédie Française qui annonça la Meilleure exposition :
C'est Chantal Ladesou qui remis ce trophée sans se départir de sa bonne humeur, qualifiant Nos femmes de "meilleure pièce dans laquelle je n'ai pas encore joué".
Les projecteurs diminuent en intensité mais la soirée se poursuit back stage. Quelques célébrités font leur apparition dans le photo call avec grâce et bonne volonté.
Valérie Benaïm dresse un bilan en confiant qu'elle a vécu "des montagnes russes émotionnelles". Elle avoue un coup de coeur pour Ayo et personne ne pourrait la contredire tant la jeune chanteuse est adorable. La présentatrice a manifestement apprécié l'humour de Gad Elmaleh comme celui de Josiane Balasko. Elle justifie son changement de coiffure, renonçant à son brushing habituel au profit d'un chignon sage, afin de mettre en valeur les boucles d'oreilles convoitées par Josiane.
Serge Benaïm, qui n'est ni son père ni son mari comme elle la précisé en début de soirée ... peut commencer à relâcher la pression. Le producteur a de quoi être fier de célébrer et de récompenser la vitalité et la diversité de la création artistique en France depuis déjà 9 ans. Le palmarès témoigne d'une mixité entre les grands noms et ceux de valeur montante.
J'ai remarqué aussi, à quelques jours de la Journée de la femme, une belle parité puisque j'ai compté 8 femmes parmi les 13 remettants et qu'elles furent 6 à obtenir un Globe. Une égalité parfaite si on excepte le globe d'honneur.
On sait déjà que l'an prochain verra le dixième anniversaire du Prix. Valérie promet de chanter mais on peut s'attendre à quelques idées plus étonnantes.
On se donne rendez-vous.
Edward Hopper (Grand Palais) qui rassembla 860 000 visiteurs, témoignant qu'un choix intellectuel pointu peut fédérer un large public.
Challengers :
Frida Kahlo / Diego Rivera, l’art en fusion (Musée de l’Orangeraie)
Georges Braque (Grand Palais)
La Renaissance et le rêve (Palais du Luxembourg)
Roy Linchtenstein (Centre Pompidou)
Josiane Balasko, envieuse des boucles d'oreilles de Valérie Bénaïm parce qu'elles crachent sévères (forcément elles sont signées Edouard Nahum) monta sur scène pour donner le nom du Meilleur acteur : Guillaume Gallienne dans Les garçons et Guillaume, à table !
Décidément en pleine forme, l'actrice suggéra à Guillaume Gallienne (absent excusé) de faire une table basse avec un plateau de verre et ses 4 César en guise de pieds, et de mettre aux enchères le Globe de Cristal dans une vente de charité.
Challengers :
Albert Dupontel dans 9 mois ferme
Fabrice Luchini dans Alceste à bicyclette
Grégory Gadebois dans Mon âme par toi guérie
Niels Arestrup dans Quai d’Orsay
Nouvel intermède musical avec Corneille chantant le Récit, et toujours chapeauté.
Meilleure pièce de théâtre: Nos femmes d’Eric Assous, mise en scène de Richard Berry (Théâtre de Paris) avec Daniel Auteuil (venu avec sa femme Aude Ambroggi), les deux Rolls Royce du théâtre dira l'auteur.
Challengers :
La liste de mes envies de Grégoire Delacourt, mise en scène d’Anne Bouvier (Ciné 13 Théâtre)
La Locandiera de Carlo Goldoni, mise en scène de Marc Paquien (Théâtre de l’Atelier)
Nina d’André Roussin, mise en scène de Bernard Murat (Théâtre Edouard VII)
Une heure de tranquillité de Florian Zeller, mise en scène de Ladislas Chollat (Théâtre Antoine)
C'est Chantal Ladesou qui remis ce trophée sans se départir de sa bonne humeur, qualifiant Nos femmes de "meilleure pièce dans laquelle je n'ai pas encore joué".
Meilleur roman ou essai, La cuisinière d’Himmler de Franz-Olivier Giesbert (Gallimard) qui a du fêter son succès avec sa compagne Valérie Toranian et qui, en coulisses, plaisantait en faisant croire que cette récompense couronnait cinquante ans de lobbying.
Challengers :
Au revoir là-haut de Pierre Lemaître (Albin Michel)
L’invention de nos vies de Karine Tuil (Grasset)
Le cas Edouard Einstein de Laurent Seksik (Flammarion)
Sulak de Philippe Jaenada (Julliard)
Enfin, Meilleur film 9 mois ferme, l'excellent film d’Albert Dupontel remis par Gad Elmaleh à la productrice Catherine Bozorgan
Challengers :
Grand Central de Rebecca Zlotowski
La Vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche
Les garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne
Suzanne de Katell Quillévéré
Les projecteurs diminuent en intensité mais la soirée se poursuit back stage. Quelques célébrités font leur apparition dans le photo call avec grâce et bonne volonté.
Valérie Benaïm dresse un bilan en confiant qu'elle a vécu "des montagnes russes émotionnelles". Elle avoue un coup de coeur pour Ayo et personne ne pourrait la contredire tant la jeune chanteuse est adorable. La présentatrice a manifestement apprécié l'humour de Gad Elmaleh comme celui de Josiane Balasko. Elle justifie son changement de coiffure, renonçant à son brushing habituel au profit d'un chignon sage, afin de mettre en valeur les boucles d'oreilles convoitées par Josiane.
Serge Benaïm, qui n'est ni son père ni son mari comme elle la précisé en début de soirée ... peut commencer à relâcher la pression. Le producteur a de quoi être fier de célébrer et de récompenser la vitalité et la diversité de la création artistique en France depuis déjà 9 ans. Le palmarès témoigne d'une mixité entre les grands noms et ceux de valeur montante.
J'ai remarqué aussi, à quelques jours de la Journée de la femme, une belle parité puisque j'ai compté 8 femmes parmi les 13 remettants et qu'elles furent 6 à obtenir un Globe. Une égalité parfaite si on excepte le globe d'honneur.
On sait déjà que l'an prochain verra le dixième anniversaire du Prix. Valérie promet de chanter mais on peut s'attendre à quelques idées plus étonnantes.
On se donne rendez-vous.
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