J'ai publié hier deux recettes très populaires en Afrique de l'Ouest le Gnamakoudji et l'Akpessi que j'ai appris à cuisiner au cours d'un atelier mené par la cheffe Afousatou Soro à la Résidence de Refugee Food Festival.
Cette résidence est située dans un espace immense qui s'appelle Ground Control sur lequel j'avais promis de m'attarder car il en vaut vraiment la peine.
C'est un lieu de vie pluridisciplinaire et indépendant où l'on peut se restaurer mais aussi se cultiver. Il a pour objectif de promouvoir les initiatives citoyennes, écologiques et solidaires.
Je vous invite à en suivre ici la programmation. Beaucoup d'activités y sont gratuites.
Les éléments de décoration sont largement puisés dans l'univers de la récupération avec souvent un humour fou.
Tout en étant du point de vue décoratif proche d'un concept de friche industrielle (comme on en voit fleurir en plusieurs endroits dans la capitale) on est aux antipodes d'un endroit comme le plus grand restaurant européen de Station F.
C'est donc en toute légitimité que la Résidence prend racine dans ce lieu d’expérimentation et de découverte. C'est le premier restaurant et lieu de formation dédié aux chefs réfugiés, à Paris, en accueillant tous les deux mois un nouveau chef réfugié en France. Il/Elle prend les rênes du restaurant pour faire découvrir au grand public les saveurs originaires de son pays, et parfaire sa formation sous le parrainage des chefs Stéphane Jego et Mohammad Elkhaldy.
Après Nabil Attar, chef syrien c'est Magda Gegeneva dont on peut déguster en ce moment les spécialités géorgiennes, sans qu'il soit nécessaire de réserver, tant l'espace est vaste et convivial. Mais je vous conseille vivement d'arriver tôt.
Le restaurant propose aussi en ce moment des mezze de Mohammad Elkhaldy :
Hummus ou Crème de pois chiches, accompagné de taboulé de Damas et de pain pita – 6€
Et Moutabal ou Caviar d’aubergine et crème de sésame, accompagné de taboulé de Damas et de pain pita – 6€
En dessert le (très) fameux riz au lait de L’Ami Jean (Stéphane Jégo, parrain du festival) agrémenté de nougatine et de pistaches – 5€
Comme plats une salade d'été composée d'Aubergines farcies à la crème de noix, pousses d’épinard, tomates cerises, feta, grenade… – 9,5€
Ou un Basturma : Grillade de boeuf et porc mariné, herbes fraîches et grenade dans un pain pita, accompagné de pommes grenailles et sauce “Tkemali” (mirabelle sauvage) – 11,5€
Accompagné par une équipe de professionnels, le chef invité dispose à la résidence d'un véritable espace d’expression et de formation pour tester et affiner ses talents.
Mohammad Elkhaldy vient de Damas. À 16 ans, il met pour la première fois les pieds dans une cuisine, et c’est le coup de foudre. Vingt ans plus tard, sa réputation de chef dépasse les frontières de sa Syrie natale, de Dubaï au Caire, en passant par le Liban. En 2015, contraint de quitter son pays en guerre, il arrive en France avec sa femme et ses trois enfants, après avoir traversé l’Italie, l’Allemagne et le Danemark.
A seulement 37 ans, il exerce maintenant ses talents exceptionnels en France. Il s’attache désormais à faire partager sa cuisine, ses saveurs et la richesse de la culture syrienne. Il a mis au point un mélange d'épices appelé Poudre de Damas que j'ai utilisé à plusieurs reprises depuis mon passage à la Résidence.
Au-delà de cet espace de restauration le Refugee Food Festival est un projet culinaire qui, grâce au pouvoir universel de la cuisine, contribue à
C'est un lieu de vie pluridisciplinaire et indépendant où l'on peut se restaurer mais aussi se cultiver. Il a pour objectif de promouvoir les initiatives citoyennes, écologiques et solidaires.
Je vous invite à en suivre ici la programmation. Beaucoup d'activités y sont gratuites.
Les éléments de décoration sont largement puisés dans l'univers de la récupération avec souvent un humour fou.
Tout en étant du point de vue décoratif proche d'un concept de friche industrielle (comme on en voit fleurir en plusieurs endroits dans la capitale) on est aux antipodes d'un endroit comme le plus grand restaurant européen de Station F.
C'est donc en toute légitimité que la Résidence prend racine dans ce lieu d’expérimentation et de découverte. C'est le premier restaurant et lieu de formation dédié aux chefs réfugiés, à Paris, en accueillant tous les deux mois un nouveau chef réfugié en France. Il/Elle prend les rênes du restaurant pour faire découvrir au grand public les saveurs originaires de son pays, et parfaire sa formation sous le parrainage des chefs Stéphane Jego et Mohammad Elkhaldy.
Après Nabil Attar, chef syrien c'est Magda Gegeneva dont on peut déguster en ce moment les spécialités géorgiennes, sans qu'il soit nécessaire de réserver, tant l'espace est vaste et convivial. Mais je vous conseille vivement d'arriver tôt.
Le restaurant propose aussi en ce moment des mezze de Mohammad Elkhaldy :
Hummus ou Crème de pois chiches, accompagné de taboulé de Damas et de pain pita – 6€
Et Moutabal ou Caviar d’aubergine et crème de sésame, accompagné de taboulé de Damas et de pain pita – 6€
En dessert le (très) fameux riz au lait de L’Ami Jean (Stéphane Jégo, parrain du festival) agrémenté de nougatine et de pistaches – 5€
Comme plats une salade d'été composée d'Aubergines farcies à la crème de noix, pousses d’épinard, tomates cerises, feta, grenade… – 9,5€
Ou un Basturma : Grillade de boeuf et porc mariné, herbes fraîches et grenade dans un pain pita, accompagné de pommes grenailles et sauce “Tkemali” (mirabelle sauvage) – 11,5€
Accompagné par une équipe de professionnels, le chef invité dispose à la résidence d'un véritable espace d’expression et de formation pour tester et affiner ses talents.
Mohammad Elkhaldy vient de Damas. À 16 ans, il met pour la première fois les pieds dans une cuisine, et c’est le coup de foudre. Vingt ans plus tard, sa réputation de chef dépasse les frontières de sa Syrie natale, de Dubaï au Caire, en passant par le Liban. En 2015, contraint de quitter son pays en guerre, il arrive en France avec sa femme et ses trois enfants, après avoir traversé l’Italie, l’Allemagne et le Danemark.
A seulement 37 ans, il exerce maintenant ses talents exceptionnels en France. Il s’attache désormais à faire partager sa cuisine, ses saveurs et la richesse de la culture syrienne. Il a mis au point un mélange d'épices appelé Poudre de Damas que j'ai utilisé à plusieurs reprises depuis mon passage à la Résidence.
Au-delà de cet espace de restauration le Refugee Food Festival est un projet culinaire qui, grâce au pouvoir universel de la cuisine, contribue à
- changer notre regard en provoquant des rencontres et en valorisant les talents et patrimoines culinaires de cuisiniers, réfugiés dans le monde entier,
- accélérer l'insertion professionnelle grâce à une communauté de restaurateurs et une société civile engagés,
- engager la société civile autour de la table, lieu universel de partage inter-culturel, en découvrant le meilleur des cuisines du monde.
Parmi eux Afousatou Soro que j'ai rencontrée hier.
Aujourd'hui c'est une centaine de restaurants qui se sont déjà engagés dans 15 villes de 7 pays d’Europe et parmi eux L’Ami Jean - Paris (Stéphane Jégo).
Il se prolonge enfin par des actions ponctuelles d'un service traiteur pour des événements divers comme un dîner Kenzo lors de la Fashion Week 2017, ou la soirée d’inauguration "Les Canaux" en passant par un Afterwork au Musée du Quai Branly.
Après votre halte à la Résidence je vous engage à flâner dans l'espace du Ground Control. Vous pouvez vous y faire coiffer ou tailler la barbe, faire provision de plantes, visiter des expositions et même bavarder en vous croyant dans la carlingue d'un avion, sans peser le moins du monde sur l'empreinte carbone.
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