Hier nous étions à Vaux et je vous avais annoncé que nous pousserions aujourd'hui la porte du Grand Salon qui abrite le Sapin des paons. Cet objet fut délicat à installer et il est arrimé au plafond par sécurité.
Il fallut 5400 objets pour donner de la matière à ce géant.
Auquel il faut ajouter les figurines que l'on sort d'une grande malle pour offrir à chaque petit garçon, chaque petite fille grâce à un partenariat avec la maison Papo qui depuis 15 ans multiplie les créations de princes, princesses, dragons et chevaliers, devenant ainsi la référence dans le domaine de la figurine.
Le choix de cet oiseau est peut-être venu du tableau ornant le Cabinet du roi (voir plus loin), à moins que ce ne soit les individus qui crient dans les jardins qui ont inspiré le décorateur.
La Bibliothèque est ornée des Sapins des Pays du Nord. Avec toujours une cheminée flamboyante.
Un Père Noël à taille humaine trône ici, satisfait d'avoir achevé les cadeaux.La Chambre du Roi (dont je vous rappelle que sa majesté n'y a jamais dormi) a été investie par les Sapins d'argent pour la seconde année.
Il faut quasiment pencher la tête pour voir la literie. Les visiteurs ne tarissent pas d'éloges et c'est bien parce que j'ai pu revenir sur mes pas en fin de journée que j'ai pu faire ces photographies.
Les jardins commençaient à s'animer sous les feux des guirlandes électriques. Le ciel prenait des couleurs intenses, absolument éblouissantes et le public y était encore nombreux.
Voici le Cabinet du Roi, avec le fameux tableau et une décoration fournie, mais de taille plus modeste, enfin tout est relatif.Nous traversons une pièce minuscule, d'apparence anodine. Et pourtant c'est là que Vatel, le cuisinier de Fouquet, composa le menu qui le rendit célèbre, et qui fut le dernier puisqu'il se suicida en croyant n'avoir pas assuré le faste prévu.
La Chambre du Maréchal du Villars n'est pas davantage décorée.
La Salle des Buffets fait peau neuve avec une nappe rouge et de la vaisselle de la manufacture de Gien contemporaine, très réussie, et que les visiteurs peuvent acquérir à la boutique.
Le gâteau fait saliver ainsi que la pyramide des macarons que la maison Ladurée a installé ici. Peut-être bientôt pourrons nous gouter des friandises siglées vaux ...Le assiettes sont très élégantes avec ces serviettes brodées du monogramme de Nicolas Fouquet.
Descendons à l'entresol. Sur la table destinée initialement au personnel on a la surprise de revoir les pièces montées des chocolatiers qui étaient à l'honneur au Palais du Chocolat. Et le parfum qui s'en dégage est toujours aussi intense, comme l'était au rez-de-chaussée celui des bougies aux épices.
Les moules sont toujours aussi brillants. C'est grand dommage qu'on ne puisse pas acquérir leur réplique en silicone, ne serait-ce que pour faire la Sachertorte de Babsie dont je vous parlais en début de mois.
Le soleil est presque couché. il irise les murs de teintes roses et le ciel est splendide.
Ainsi s'achève la visite, en repassant sous l'arche qui ouvrait hier le premier billet .
D'autres photos de Vaux-le-Vicomte en cette période de fêtes dans le billet publié hier.
Un reportage sur le Palais du Chocolat en novembre 2012
Et une visite du château fin novembre, qui se poursuit par le Musée des Equipages.
Pour encore plus d’informations, il vous est possible de consulter le site internet de la manifestation.
Et celui du château pour suivre le programme. L'année 2013 verra le 400 ième anniversaire de Le Notre. On imagine que cela ne passera pas inaperçu ....
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