L'équipe qui est aux commandes du restaurant O'Saveurs a changé il y a quatre mois et il est probable que vous ne connaissez pas encore la cuisine de la Chef, dont la grande spécialité est le gigot de sept heures et que le maitre d'hôtel, son mari, vous présentera comme "une tuerie".
Ces deux là sont des maniaques du travail bien fait. Calmes d'apparence, ils sont animés par le stress de satisfaire la clientèle mais se rassurent mutuellement d'un t'inquiète pas qui signifie tout le contraire. Car on n'imagine pas qu'avant que la pièce de viande ne soit posée sur l'assiette il y a eu énormément de travail et de contraintes à supporter en amont.
La réglementation devient de plus en plus difficile à respecter. Récemment Yannick a eu des soucis avec des indications de millésime (cela semble évident mais le passage du 31 décembre au 1er janvier entraine la refonte des cartes). Savez-vous également que mentionner l'origine de la viande est une obligation pour tous les plats cuisinés avec du bœuf et du veau ? Je ne le vois pas sur toutes les cartes des restaurants où je vais.
Tout est maison, sauf le menu enfant parce qu'il est peu demandé. Enfin quand on dit tout, c'est presque tout. Ainsi on me précise à propos de la Mousse d'avocat et saumon fumé que le saumon n'est pas fumé au restaurant, ce que je n'imaginais pas un instant d'ailleurs.
La chef aime les gourmands. Pour faire plaisir elle peut composer une assiette dégustation qui donnera un aperçu de son savoir-faire autour de trois petites portions, accompagnées d'un verre de viognier. Très parfumé, ce vin est extraordinairement gras et souple. On pense au chèvrefeuille, au citron vert, à la fleur d'amandier ou de tilleul.
La réglementation devient de plus en plus difficile à respecter. Récemment Yannick a eu des soucis avec des indications de millésime (cela semble évident mais le passage du 31 décembre au 1er janvier entraine la refonte des cartes). Savez-vous également que mentionner l'origine de la viande est une obligation pour tous les plats cuisinés avec du bœuf et du veau ? Je ne le vois pas sur toutes les cartes des restaurants où je vais.
Tout est maison, sauf le menu enfant parce qu'il est peu demandé. Enfin quand on dit tout, c'est presque tout. Ainsi on me précise à propos de la Mousse d'avocat et saumon fumé que le saumon n'est pas fumé au restaurant, ce que je n'imaginais pas un instant d'ailleurs.
La chef aime les gourmands. Pour faire plaisir elle peut composer une assiette dégustation qui donnera un aperçu de son savoir-faire autour de trois petites portions, accompagnées d'un verre de viognier. Très parfumé, ce vin est extraordinairement gras et souple. On pense au chèvrefeuille, au citron vert, à la fleur d'amandier ou de tilleul.
L'assiette se composait donc d'un Foie gras (maison) et sa confiture de figues, sauce mangue,
d'une Mousse d'avocat et d'une Profiterole au chèvre, émulsion de persil.
C'est un pur plaisir de mordre dans un vrai chou. Qui pourrait deviner en savourant cette bouchée si moelleuse qu'Angélique n'aime pas le fromage ? Pas question pour elle en tout cas d'en priver ses clients. Son mari, avec qui elle forme un duo gagnant, goûte chaque préparation et la jeune femme se fie à son avis.
La présentation est autant soignée que le goût. Ce n'est pas ici qu'on verra une entrée couchée sur un lit de salade (surtout si l'assiette est chaude). Yannick et Angélique ont travaillé dans des maisons exigeantes avant d'avoir leur propre affaire et ont intégré les codes du travail bien fait.
Le midi on peut déjeuner d'une formule express, entrée-plat ou plat-dessert à 15, 50 €. Initialement, la carte devait se structurer autour de trois propositions d'entrée, et autant de plats et de desserts. Mais très vite le couple est passé à 4 et parfois à 5 recettes.
Yannick, qui a la responsabilité des approvisionnements, ne peut pas résister aux beaux produits. C'est le produit qui parle souligne-t-il. Il ose acheter l'espadon, la bonite. Par exemple le restaurant proposait le jour de ma venue des ris de veau qui ont fait le bonheur de mes voisins de table qui n'en avaient pas mangé depuis des lustres. Je les ai entendu vanter le boudin noir de la semaine précédente.
Yannick, qui a la responsabilité des approvisionnements, ne peut pas résister aux beaux produits. C'est le produit qui parle souligne-t-il. Il ose acheter l'espadon, la bonite. Par exemple le restaurant proposait le jour de ma venue des ris de veau qui ont fait le bonheur de mes voisins de table qui n'en avaient pas mangé depuis des lustres. Je les ai entendu vanter le boudin noir de la semaine précédente.
Le gigot de sept heures est ultra fondant. Je ne suis pas sure que la présence du couteau soit indispensable pour couper cette viande. Et la purée est superbe. La présence des petits légumes donne une note variée.
Le dessert est la dernière note avant le café prévient Yannick. Alors, forcément, Angélique met un point d'honneur à le concevoir équilibré. Les assiettes qui sont préparées pour des clients arrivés avant moi sont très tentantes : une Pomme déglacée au Calvados avec un sablé, fait le matin même bien entendu, et un Glacé Grand Marnier aux pralines roses.
J'opte, comme souvent quand je suis indécise, pour un café gourmand.
Le suprême d'agrumes est très apprécié pour son côté rafraîchissant, avec sa feuille de menthe poivrée. La panacotta est "classique" mais réussie. Surmontée d'un brin de menthe douce, différent de l'autre herbe aromatique. On sent les petits grains de vanille. Le soufflé glacé est très harmonique. Et le mini financier est plutôt rigolo. C'est une jolie idée de le cuire dans des moules à chocolat. Je m'en souviendrai.
O' Saveurs ne revendique pas d'être gastronomique. Le challenge serait impossible avec une seule personne en cuisine même si Yannick met le tablier toute la matinée. Néanmoins le couple se fixe pour objectif de servir ce que le client ne peut pas manger à la maison. Et nappe et serviette sont en tissu.
La décoration n'a pas bougé depuis le rachat mais des projets d'aménagement d'une terrasse dans l'arrière cour sont envisagés, quitte à revoir l'organisation de la cuisine, ... et du service parce qu'il ne faudra pas laisser pour compte les clients qui occuperont la petite salle du premier étage, très tranquille, pour ceux qui en auraient besoin, à l'abri des oreilles indiscrètes. Il se peut qu'alors l'équipe s'agrandisse.
O'Saveurs est une de adresse sure, comme l'est aussi Fées maison dans cette même ville d'Evreux.
La décoration n'a pas bougé depuis le rachat mais des projets d'aménagement d'une terrasse dans l'arrière cour sont envisagés, quitte à revoir l'organisation de la cuisine, ... et du service parce qu'il ne faudra pas laisser pour compte les clients qui occuperont la petite salle du premier étage, très tranquille, pour ceux qui en auraient besoin, à l'abri des oreilles indiscrètes. Il se peut qu'alors l'équipe s'agrandisse.
O'Saveurs est une de adresse sure, comme l'est aussi Fées maison dans cette même ville d'Evreux.
Restaurant O'Saveurs, 1 Rue du Maréchal Joffre, 27000 Évreux
Téléphone : 02 27 34 72 43
Cliquez sur le tag "Normandie" pour suivre l'ensemble des articles consacrés à la région, et en particulier à Evreux entre octobre 2016 et janvier 2017.
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