Changement de décor à 15 h 30 avec Madame Ming, interprétée par la sensationnelle Isabelle Andreani, qu’on jurerait être née en Chine.
Eric-Emmanuel Schmitt, adapté et mis en scène par Xavier Lemaire, nous fait prendre les affabulations de cette dame-pipi pour des lanternes, et nous fait croire en l’existence de ses dix enfants qu’elle n’a jamais eues.
Je ne spoile rien, l'information est contenue dans le titre de l'oeuvre originale, Les dix enfants que Madame Ming n’a jamais eus.
Un homme d’affaires travaillant en Chine, rencontre à chacun de ses déplacements, au Grand Hôtel de Yunaï, une dame-pipi nommée Madame Ming. Elle va lui révéler qu’elle a eu dix enfants ! Mensonge ou réalité dans un pays qui n’autorise qu’un enfant unique ? Le récit de la vie de Mme Ming sera l’occasion pour cet homme d’affaire d’une exploration intime de sa vie personnelle et de son rapport à la Chine et à la pensée de Confucius.
C'est d'ailleurs une excellente idée que de faire venir sur scène les enfants sous forme de marionnettes et leur création par Pascale Blaison est remarquable.
La Chine est un secret plus qu'un pays. On reconnait la plume malicieuse de l'auteur. Avoir une fille c'est labourer le champ du voisin. Chacun de ses aphorismes fait rire le public.
Benjamin Egner perd la tête à entendre le violon et à devoir négocier avec des marionnettes quasi vivantes dans un décor évoquant une pagode. La famille peut être un univers cruel mais la tendresse n’est jamais feinte.
L'album de la violoniste Elsa Moati est proposé à la sortie.
Madame Ming d'après Eric-Emmanuel Schmitt.
Adaptée et mise en scène par Xavier Lemaire
Avec Isabelle Andréani, Benjamin Egner, Pascale Blaison, Elsa Moatti
Décors de Caroline Mexme
Costumes de Virginie H
Lumières de Didier Brun
Création musicale de Elsa Moatti
Création marionnettes de Pascale Blaison
Avec Isabelle Andréani, Benjamin Egner, Pascale Blaison, Elsa Moatti
Décors de Caroline Mexme
Costumes de Virginie H
Lumières de Didier Brun
Création musicale de Elsa Moatti
Création marionnettes de Pascale Blaison
Spectacle vu le Vendredi 8 juillet 2022 à Théâtre Actuel. Article rédigé après mon retour, à partir de mes notes et des publications faites chaque jour sur la page Facebook À bride abattue, rendant compte des spectacles vus la veille, aussi bien dans le In, que le Off ou le If. Les meilleures photos de la journée étaient publiées sur mon compte Facebook Marie-Claire Poirier peu après dans la matinée.
Reprise parisienne au Théâtre Rive Gauche à partir du 25 janvier 2023
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