Ce spectacle qui commence à 22 h30 a été écrit et mis en scène à partir de l’histoire vraie d’un homme qui sauva un théâtre de la destruction en mémoire de ses parents qui l’avaient conçu dans ce lieu alors qu’ils fuyaient la Russie (comme la mère de Romain Gary soit dit en passant).
François Cervantes est l’auteur et assure aussi la direction artistique. Cette création est atypique, plutôt inclassable, alternant des séquences parlées avec des numéros d’illusionniste, de clowns, ou des fantaisies vocales et musicales qui dégagent une infinité de sensations. Chaque comédien (Théo Chédeville, Louise Chevillotte, Emmanuel Dariès, Catherine Germain, Sipan Mouradian, Sélim Zahrani) trouve ainsi au moins un espace où il donne le meilleur de lui-même.
Ces moments de cabaret, à proprement parler, sont absolument réussis et me resteront longtemps en mémoire pour leur beauté poétique époustouflante ou pour la finesse du jeu des acteurs. Comme cette scène immortalisée par le photographe Christophe Raynaud de Lage (voir cliché ci-dessus) utilisée comme affiche pour le spectacle.
Par contre je n’ai pas été touchée par les intermèdes récités. Mon point de vue aurait peut-être été différent si ce spectacle n’était pas programmé si tard en fin de journée, et pour ce qui me concerne, après tant d’autres. Avignon est propice à la saturation et du coup sans doute à des réactions plus tranchées dans le positif comme dans le négatif.
Le Cabaret des absents sera en tournée a partir de septembre prochain et fera étape à Marseille, Montpellier, Alès, Toulon, et sans doute ailleurs.
Article extrait d’une publication intitulée « Avignon le 10 juillet à l’Atelier 44, au 11 et à la Conditions des Soies ».
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