J’ai démarré ce matin à 10 heures par un conte musical et fantaisiste autant visuel qu’auditif au Coin de la lune qui s’adresse aux enfants mais qui fera réviser leurs connaissances aux parents.
L’enfant de l’orchestre, c’est Amadea, la petite sœur de Mozart, dont on entend la voix enregistrée. Elle interviendra à plusieurs reprises au cours du spectacle pour interroger sans relâche sa mère à propos de sa filiation.
À partir d’une intrigue qui résonne sans doute dans les préoccupations des jeunes enfants, Morgane Raoux a imaginé un scénario qui lui permet de raconter une histoire à peu près plausible, en tout cas captivante pour un jeune public. Elle est prétexte à jouer et chanter des airs célèbres pour illustrer musicalement la recherche de l’enfant.
C’est d’une qualité irréprochable. Avec fantaisie et rigueur. Les voix sont belles. Les paroles sont à la portée d’un jeune public. D’ailleurs, ils étaient nombreux ce matin, et fort attentifs. Mais j’ai quelques réserves au plan didactique.
J’ai plusieurs fois éprouvé une envie furieuse de shazamer (mon smartphone étant en mode avion l’opération était impossible) quand je peinais à mettre un titre sur un morceau. Ma mémoire n’avait pas le temps de répondre que déjà on enchaînait avec l’extrait suivant.
Je serais la maman (je n’ai pas vu de papa dans la salle) je me serais évidemment sentie obligée d’acheter le CD du spectacle pour faire de la pédagogie musicale de retour à la maison. J’espère qu’il contient en parallèle les versions chantées et les versions instrumentales afin d’éduquer les jeunes oreilles, et de permettre aux adultes de réviser (voire de viser) les classiques.
Article extrait d’une publication intitulée « Ma journée du 8 juillet 2021 aux festivals d’Avignon ».
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