

Stéphane Guérin s’est emparé de cette liberté pour creuser un thème qui lui et cher, le secret de famille, en développant des réponses aux questions : Croyez-vous que le passé passe ? Comment avancer si on laisse le passé où il est ?
To see or not to see les soucis, pourrait en être la punchline.
L’écriture est formidablement contemporaine, avec des références musicales et sociétales à peine appuyées.
Salomé Villiers a fait une mise en scène que je qualifierai de « discrète » ( c’est un compliment) et qui convient tout à fait à cette pièce. Il aurait été dommage de multiplier les effets alors que chaque comédien dispose d’un texte qui lui permet de révéler le meilleur de lui-même.
Le résultat dégage un équilibre d’humanité, d’humour et de profondeur. Le fantôme du passé peut être rassuré. Il peut partir, son histoire a été racontée.
Article extrait d’une publication intitulée « Ma journée du 9 juillet aux Théâtres des Carmes et du Buffon ».
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