Je reste au 11 boulevard Raspail pour assister à 16 h 45 à la mise en scène de Frédéric R. Fisbach de Et Dieu ne pesait pas lourd … qu’il interprète lui-même.
Il est simplement vêtu d’un jogging sans forme, sur un plateau nu, bordé de lumières éblouissantes, qui régulièrement traduisent des électro-chocs.
Je ramasse ma vie comme un verre d’eau renversé sur le tapis. Le texte de Dieudonné Niangouna mérite attention. Je suis le gars qui a marché sur la merde qui lui a dit toi je ne vais pas te porter bonheur.
La colère est manifeste et s’amplifie derrière un lyrisme efficace.
C’est un spectacle auquel il me semble nécessaire d’être préparé (ce qui n’est pas mon cas et je ne me sens pas légitime pour en parler avec plus de détail).
Article extrait d’une publication intitulée « Avignon le 10 juillet à l’Atelier 44, au 11 et à la Conditions des Soies ».
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