Changement radical de registre aujourd’hui, à 19 h 40, quand Les Hauts de Hurlevent soufflent sur les Gémeaux. C'est un roman très lu d’Emily Brontë, plusieurs fois mis en images au cinéma, que Esteban Perroy a décidé d’adapter en ouvrant sans doute sa Boite de Pandore personnelle.
(Il propose par ailleurs à La Luna un spectacle d’improvisation du même titre, que j’ai vu ce matin et que je recommande pour tous les publics).
La pièce démarre sur une promesse de cauchemar qui commence à l’automne 1801 mais où néanmoins surgissent quelques touches d’humour. Les changements de décor à vue sont très élégants, permettant d’enchaîner les actions sans laisser le spectateur reprendre ses esprits.
Je ne sais pas si le passé c’est comme un cadavre, ça ne se déterre pas.
William Mesguich a eu bien raison de se lancer dans cette aventure là. Il a mis en scène cette valse de pantins qui vont s’entre-tuer. A vous de juger qui est le plus machiavélique de Catherine ou de Heathcliff.
Article extrait d’une publication intitulée « Ma journée du 8 juillet 2021 aux festivals d’Avignon ».
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