Je n’avais entendu que des compliments de 65 miles, au Girasole, et j’étais heureuse de découvrir ce spectacle.
tais-je mal placée (juste sous le climatiseur, à l’extrémité d’une rangée) mais je ne suis parvenue à saisir qu’un tiers des dialogues. Était-ce un souci de portée de voix des comédiens ou de leur sonorisation, je l’ignore. Mais du coup je ne peux pas écrire d’avis sur cette pièce dont j’ai remarqué néanmoins de très belles images dans une mise en scène recherchée tout en restant sobre.
C’est l’histoire de deux frères que tout oppose. L’un veut retrouver sa fille de quinze ans qu’il ne connait pas, l’autre veut comprendre pourquoi il n’arrive pas à devenir père.
Ils se revoient après plusieurs années de silence, dans la maison familiale, où plane l’ombre de la mère et d’un père qui les a abandonnés. Chacun dans leur errance, ils vont aller à la rencontre de leur histoire pour apprendre à se construire et à se découvrir.
Les fantômes du passé vont alors ressurgir pour leur renvoyer leur propre image.
C’est Paméla Ravassard qui a monté la pièce de Matt Hartley. Je l’ai énormément appréciée comme comédienne dans Les filles aux mains jaunes (en ce moment à Théâtre actuel). Nul doute que je retournerai voir 65 miles en cas de programmation en région parisienne.
Article extrait d’une publication intitulée "Avignon le 21 juillet au Transversal, au Théâtre de l’Adresse, au Girasole et aux Brunes".
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